Thursday, July 26, 2012

Wednesday, July 25, 2012

La calotte glaciaire du Groenland a dégelé à 97 % en juillet 2012

Le sol gelé du Groenland a fondu en juillet sur une étendue jamais atteinte en plus de trente ans d'observation satellitaire. Selon les données de trois satellites analysées par l'Agence spatiale américaine (NASA) et des scientifiques universitaires, environ 97 % de la calotte glacière en surface avait dégelé à la mi-juillet.

Les cartes satellitaires montrent que la calotte glaciaire avait fondu à 40 % au 8 juillet et à 97 % quatre jours plus tard, le 12 juillet.


La situation est si inattendue que les chercheurs ont d'abord cru à une erreur. "C'est tellement sans précédent que je me suis d'abord interrogé sur le résultat : était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données ?", explique Son Nghiem, expert de la NASA. Il précise avoir remarqué la disparition de la majorité de la glace du Groenland au 12 juillet en analysant les données d'un premier satellite. Les résultats des deux autres satellites ont confirmé cette découverte. Les cartes satellitaires de la fonte montrent que la calotte glaciaire avait fondu à 40 % au 8 juillet et à 97 % quatre jours plus tard.
UN PHÉNOMÈNE NATUREL ?

Au cours de l'été, la moitié en moyenne de la surface glaciaire du Groenland fond naturellement. Habituellement, la plupart de l'eau issue de cette fonte regèle rapidement en altitude ou est retenue par les glaces des régions côtières, pendant que le reste s'écoule dans l'océan. "Mais cette année, l'ampleur de la fonte à la surface ou près de la surface a connu une hausse brutale", explique la NASA. Au cours des trois décennies passées, la plus importante fonte détectée par satellite ne dépassait pas 55 % de la zone, précise la BBC.
Les chercheurs doivent maintenant déterminer si cet événement, qui coïncide avec une forte pression inhabituelle d'air chaud au-dessus du Groenland, va contribuer à une hausse du niveau des océans. La NASA a précisé que même le point le plus haut de la calotte glaciaire, situé à plus de 3 kilomètres au-dessus du niveau de la mer, montrait des signes de dégel.
Selon la glaciologue Lora Koenig, ce type de fonte intervient tous les 150 ans en moyenne, et il est difficile de déterminer si elles sont le fait d'un phénomène rare, mais naturel, ou d'un réchauffement climatique provoqué par l'homme. "La dernière ayant eu lieu en 1889, cet événement est bien au rendez-vous", explique-t-elle. "Mais si nous continuons à observer ce type de fonte au cours des prochaines années, ce sera angoissant."
A gauche, une vue du glacier de Petermann le 5 août 2010. A droite, la même vue le 16 juillet, avec le décrochage d'un glacier plus grand que Paris.
DES RUPTURES ANORMALEMENT FRÉQUENTES
Ces résultats ont été connus quelques jours après qu'un immense bloc de glace de deux fois la superficie de Paris ou Manhattan s'est détaché d'un glacier du Groenland. C'est la deuxième fois en deux ans qu'un iceberg se détache du glacier de Pertermann. Pour les scientifiques spécialistes du climat, ce sont les températures en augmentation des océans qui sont à mettre en cause dans ces ruptures de glaciers devenues anormalement fréquentes.
"C'est dramatique, c'est dérangeant. Nous avons des données sur 150 années et nous observons des changements que nous n'avons jamais vus auparavant. C'est l'une des preuves que le Groenland est en train de changer très rapidement", explique Andreas Muenchow, professeur de l'université de Delaware.
La calotte glaciaire du Groenland, dont la fonte contribue à la montée du niveau de la mer, est plus sensible au réchauffement climatique que ce qui était admis jusqu'ici, suggère une étude publiée le 11 mars dans la revue scientifique Nature Climate Change.
L'iceberg qui s'est détaché du glacier de Pertermann.
LA SECONDE RETENUE D'EAU DU MONDE
De précédentes études avaient établi un seuil de réchauffement de + 3,1 °C par rapport à l'époque pré-industrielle au-delà duquel les glaces qui recouvrent le Groenland pourraient avoir totalement fondu d'ici des millénaires. Cette nouvelle étude, à partir de simulations numériques, abaisse ce seuil à + 1,6 °C (dans une plage allant de + 0,8 °C à + 3,2 °C), sachant que la planète s'est déjà réchauffée de 0,8 °C depuis le milieu du XVIIIe siècle.
Le temps que prendrait une fonte totale de la calotte (ou inlandsis) du Groenland dépend de la durée et de l'ampleur du dépassement de ce seuil : elle pourrait avoir disparu en deux mille ans en cas de réchauffement de + 8 °C, mais en cinquante mille ans en cas de hausse contenue à + 2 °C, selon les chercheurs de l'Institut de Potsdam (PIK) et de l'université Complutense de Madrid. Limiter la hausse à 2 °C est l'objectif que s'est fixé la communauté internationale mais, au regard des émissions actuelles de gaz à effet de serre, le monde semble davantage être sur une trajectoire de + 3 à + 4 °C.
Le Groenland constitue, après l'Antarctique, la seconde retenue d'eau sur Terre. Une fonte importante de la calotte glaciaire, qui recouvre environ 80 % du territoire, pourrait contribuer à une élévation de plusieurs mètres du niveau de la mer et affecter la vie de millions de personnes, rappellent les auteurs.

Vaovao du 25 juillet 2012

Tuesday, July 24, 2012

Vaovao du 24 juillet 2012

Fihazana and-Remenabila : Nopotehin’ny miaramila ny tanàna, hoy ny solotenan’ny vahoaka





Mardi, 24 Juillet 2012
« Jiolahy iray no henjehina, nefa tanàna maro no potika. Soa tsy mifanaraka amin’asa tokony atao izany ».
Nanao valan-dresaka ho an’ny mpanao gazety, omaly teny Akorondrano, ny solon-tenan’ny mponina avy any amin’ny faritra mafana sy mitàna ny sain’ny mpanara-baovao, mikasika ny fihazàna ilay dahalo malaza antsoina hoe Remenabila. Hita teo ny CST avy any Vangaindrano Robson, ny CST Malazamanana Jean Nöel avy any Befotaka ary ny CT Jean Nöel avy any Midongy. Niteny tamin’ny anaran’ny mponina any amin’ny faritra midadasika hihazan’ny mpitandro ny filaminana an’i Remenabila izy ireo. Samy nandray fitenenana avokoa izy telo mianaka ireo, ary samy nanapotsipotsitra ny zavatra tsy nety nataon’ny miaramila tany an-toerana nandritra ny hetsika. Nitondra antotan’isa maro ry zareo tamin’izany. Tsy nohadinoiny ny nandrangaranga fa tena dahalo tokoa i Remenabila. Tsy mety amin’ny mponina kosa anefa ny fomba nentina nisamborana an’io lehilahy io. Santionany vitsy no nasehon’izy ireo. Ao anatin’izany ny fandoroana tanàna, fandrobana trano, fitifirana olona. Mikasika ny fandorana tanàna, nilaza mazava ireo solon-tenan’ny mponina fa tao Antokobetelo « trano miisa 23 no may niampy ny trano sekoly, novakiana ny trano hafa ». Io mantsy no voalaza fa fonenan’i Remenabila ary ho tonga ao izy ». Amin’ireto mpitondra tenin’ny vahoaka ireto, maro ny habibiana vitan’ny mpitandro ny filaminana tany. «  Tao Ankazolahy, trano 362 no may miampy ireo toerana nasiana ny vary. Tao Manakana trano iray no nodorana, trano 60 norobaina. Tao Votsimbe, nandositra ny mpoinina tao anatrehan’izany zavatra izany, lahy antitra iray no sahy nijanona nefa dia voatifitra ary maty », hoy ihany ireo niresaka tamin’ny mpanao gazety. Tsy matahotra ny fonja Remenabila satria efa imbetsaka izy no nigadra, hoy ihany ireo mpitondra teny. Imbetsaka ihany koa no navotsotra tsy fantatra hoe nahoana izy. Maro ny olona nahita faisana taminy ary efa nisy fanangonan-tsonia ny tsy tokony hamoahana azy avy any am-ponja intsony. Tsy izany anefa no misy fa votsotra foana izy. Raha izany no dinihana, toa mbola ho ela ihany vao ho voasambotra ity dahalo ity. Maro ireo manafina azy noho ny zavatra maro vitany tany an-toerana. Santionany fotsiny ny fandraisana ireo solotenam-panjakna tany amin’ny toerana misy azy rehefa misy ny fampielean-kevitra amin’ny fifidianana. Tantara mitohy izy ity. Ankoatra ireo voatanisa ireo, eo ihany koa ny fanaovana ramatahora, avy amin’ny mpitandro ny filaminana ihany izany, hoy izy ireo. Manamafy anefa ireo solontenan’ny vahoaka fa tsy dahalo avokoa ny mponina any amin’iny faritra iny. Maloto anefa izy ireo noho ny afitsok’i Remenabila. Amin’izao fotoana izao, mangataka izy telo mianaka mirahalahy ireo mba hisian’ny famotorana akaiky mikasika izao zavatra nataon’ny mpitandro ny filaminana izao satria « sady mahamenatra no manambany ireo teratany avy amin’iny faritra iny ».
Raha niseraka manokana an’i Remenabila ry zareo dia nazava ny filazany azy. Tena dahalo io olona io. Anisan’ny mpanankarena any an-toerana kosa anefa ary mamonjy ny sahirana.

Monday, July 23, 2012

Comité Olympique Malagasy: Scandale financier en vue


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Lundi, 23 Juillet 2012
Au fur et à mesure que l’échéance des Jeux Olympiques de Londres, du 27 juillet au 12 août, arrive à grand pas, les révélations sur les pratiques du Comité Olympique Malagasy (C.O.M) présidé par Siteny Randrianasoloniaiko,
se succèdent mais ne se ressemblent pas. La dernière en date fut celle de vendredi dernier. 
Selon une source digne de foi qui veut garder l’anonymat, une délégation du C.O.M, conduite par son président Siteny Randrianasoloniaiko et qui compte dans ses rangs, entre autres, le président de la Fédération malgache de rugby (F.M.R), Rakotomalala Marcel, le président de la Fédération malgache d’haltérophilie (F.M.H), Harinelina Randriamanarivo, le président de la Fédération malgache de voile (F.M.V), Andrianirina Brice et d’un artiste, en la personne de Tsiliva, s’est rendue à Antaninarenina pour rencontrer une haute personnalité de la présidence de la Transition.
D’après notre source, confirmée d’ailleurs par quelqu’un de haut placé à la présidence, cette délégation du C.O.M a rencontré la haute personnalité en question pour demander une importante somme d’argent, plus exactement une somme de quatre vingt dix sept millions (97 millions) de nos francs, l’équivalent de 19,4 millions d’ariary, pour aider la participation des athlètes malgaches aux Jeux Olympiques.
Et la question coule de source. Pourquoi encore demander de l’argent pour aider les athlètes, alors que le Comité International Olympiques (C.I.O) prend déjà en charge tous les athlètes et leurs dirigeants dans la participation de ces derniers aux Jeux ? Pour les mauvaises langues, cette grosse somme d’argent pourrait servir à prendre en charge les copains, copines et coquins de la famille olympique.
Des subventions du C.I.O
Rappelons que concernant les Jeux Olympiques (J.O), il existe des subventions du C.I.O (Comité International Olympique) sur la participation de chaque C.N.O, du C.O.M dans le cas de Madagascar, dans les Jeux.
Ce programme de subventions des Jeux Olympiques a été mis en place par le C.I.O et a pour but d'aider les C.N.O (C.O.M dans le cas de Madagascar) à participer aux Jeux Olympiques. L'assistance financière accordée a deux objectifs différents mais complémentaires. D'une part, entretenir l'esprit universel des Jeux Olympiques, en garantissant la participation de tous les C.N.O et d'autre part, apporter un soutien supplémentaire aux C.N.O qui contribuent en partie au développement et à la réussite des Jeux. L'assistance financière est allouée en trois étapes:
Pendant les Jeux, frais de voyage pour un certain nombre d'athlètes et d'officiels, subventions pour les dépenses logistiques et subventions pour le transport et le logement des présidents et des Secrétaires Généraux des C.N.O.
Après les Jeux, subventions versées aux C.N.O pour leur participation et leur contribution au succès des Jeux Olympiques.
Ainsi, le C.I.O a tout prévu pour tous les C.N.O, avant, pendant et après les Jeux.
Parfum de détournement
Selon la révélation d’une source très respectueuse, il y a deux mois, le C.O.M aurait reçu de la part du C.I.O, concernant la participation de Madagascar aux Jeux Olympiques de Londres, une importante somme d’argent, 400 000 US dollars, l’équivalent de 800 000 000 ariary. dit-on. La première question est de savoir, où est passé tout cet argent ? Pourquoi le président du C.O.M, Siteny Randrianasolonaiko, se permet –il encore de demander de l’aide, d’un montant de 97 millions de fmg, pour la participation de Madagascar aux JO ? Ceci, au moment où le président du C.O.M a déclaré que les membres de la famille olympique qui vont faire le déplacement à Londres ont pris en charge eux même leur billet d’avion ?
Eu égard à cela, force est de penser que cette histoire sent un parfum de détournement. Si une telle hypothèse s’avére être fondée, ce qui est à retenir du C.O.M dans ces Jeux Olympiques, c’est qu’un scandale financier est en vue.

Sunday, July 22, 2012

Editions spéciales du 22 juillet 2012






Madagascar : l'armée donne l'assaut contre les mutins









Un policier prend place alors qu'une mutinerie a lieu dans un camp militaire près de l'aéroport, dimanche 22 juillet.

L'assaut a été donné dimanche 22 juillet contre un camp militaire mutiné proche de l'aéroport d'Antananarivo après l'échec d'une tentative de négociations où un officier a été tué, a déclaré l'armée malgache.

Vers 13 h 30 GMT, les coups de feu aux aux abords du camp militaire proche de l'aéroport se sont intensifiés. Dans un communiqué, l'état-major a expliqué que l'assaut avait été lancé après l'échec des négociations et que le chef de l'état major avait conseillé aux riverains de quitter la zone d'opération pour des raisons de sécurité.
Le ministre des forces armées, André Lucien Rakotoarimasy, joint au téléphone dans la matinée, a déclaré qu'il s'agissait d'"une mutinerie fomentée par quelques éléments" et affirmé "ne rien savoir de ce qu'ils veulent". Ajoutant à la confusion des événements, les mutins n'ont fait connaître aucune revendication ni publié de déclarations.
NÉGOCIATIONS ATTENDUES
Ces violences interviennent alors que les deux principaux protagonistes de la crise malgache, l'ancien président déchu Marc Ravalomanana, 62 ans, et Andry Rajoelina, 38 ans président de fait du régime de transition, doivent en principe négocier au sommet mercredi. Ce face-à-face à huis-clos est prévu aux Seychelles et les médiateurs de l'Afrique australe espèrent qu'il sera décisif pour sortir de l'impasse.
A propos de la mutinerie, une source diplomatique a évoqué une possible mise en scène destinée à impressionner la communauté internationale et à perturber la rencontre entre MM. Rajoelina et Ravalomanana. Madagascar est en crise depuis le renversement début 2009 de M. Ravalomanana par son jeune opposant d'alors aidé par l'armée, M. Rajoelina, surnommé "TGV" pour son tempérament fonceur et maire d'Antananarivo à l'époque. Le retour et l'éventuelle participation de l'ex-président à la future élection présidentielle restent les principaux obstacles à la résolution de la crise.
GRÈVES, MANIFESTATIONS
Tandis que M. Ravalomanana vit en exil en Afrique du Sud depuis 2009, les grèves se multiplient et des manifestations contre le régime en place ont vu le jour. Le gouvernement d'union nationale créé en novembre 2011 est perturbé par de nombreux blocages.
Une tentative de coup d'Etat avait eu lieu à Madagascar novembre 2010 débutant par une mutinerie sur la même base aéronavale d'Ivato au moment du référendum constitutionnel organisé par la Transition. De hauts-gradés de l'armée ont été condamnés en mars dernier pour ces faits, dont le lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina condamné aux travaux forcés à perpétuité et qui en 2009 était du côté de M.Rajoelina.

Saturday, July 21, 2012

Friday, July 20, 2012

Ave Maria

When I get over you

Ravalo-Rajoelina : Rendez-vous aux Seychelles lundi


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Vendredi, 20 Juillet 2012 
200712une
Le tête-à-tête aura finalement lieu dans 72 heures. L’ancien président Marc Ravalomanana est prêt à affronter son rival Andry Rajoelina.
La date et le lieu de la rencontre entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana sont actuellement connus, et ce bien qu'aucune communication officielle sur la question n'ait été faite jusqu'ici par la Troïka de la SADC. En effet, ce tête-à-tête historique et d'importance capitale pour la résolution de la crise malgache aura lieu lundi et mardi prochains aux Seychelles. Pour la SADC, cette belle île de l'Océan Indien est un terrain neutre pour ce genre de sommet à deux. Une délégation de la Troïka de la SADC se trouve déjà sur place pour préparer la question logistique de la rencontre. Les partisans des deux camps s'y préparent également. Mardi dernier, le chef du bureau de liaison de la SADC à Madagascar, Sandile Schalke, a rencontré au siège des Nations unies à Andraharo les représentants des pays membres du GIC (Groupe International de Contact) local. Seuls les ambassadeurs de France et de la Turquie ont été absents à la réunion.
Actes de provocation. Depuis mercredi, le bureau de liaison de la SADC reçoit à Ankorondrano des représentants des signataires de la Feuille de route. Mais, ce n’est pas le cas du côté de la HAT, où l’on verse dans des actes de provocation pour torpiller la rencontre entre les deux principaux protagonistes de la crise. On a incité un avocat sud-africain pour annoncer que l’ancien président Marc Ravalomanana comparaîtra devant la justice sud-africaine sur l’affaire 07 février. Et pas plus tard qu’avant-hier, un Conseil des Ministres présidé par Andry Rajoelina a décidé de suspendre les 5 ministres de la mouvance Ravalomanana de leurs fonctions respectives. Cette décision de suspension est matérialisée par une simple note de conseil. Une simple note de conseil qui n’a aucune valeur juridique. Bref, l’issue du sommet des Seychelles fait paniquer Andry Rajoelina et les politiciens en perte de crédibilité qui gravitent autour de lui. Ils cherchent tous les moyens pour faire échouer le rendez-vous.

Thursday, July 19, 2012

Ariary: Une dépréciation qui couve


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Vendredi 20 juillet 2012
Sur le MID du 18 juillet 2011 au 18 juillet 2012, l’on note une dépréciation de 0,91% de l’Ariary par rapport à l’euro. Le taux de change passe ainsi de 2776,12 Ariary à 2801,49 Ariary.
Au regard du dollar, cette dépréciation est de 15,5%. Le rapport étant de 1977,64 Ariary pour un dollar le 18 juillet 2011, et de 2285,24 Ariary le 18 juillet 2012.
Dans cette conjoncture, il importe de rappeler qu’en théorie, la dépréciation d'une monnaie correspond à une baisse de son taux de change vis-à-vis d'une ou de plusieurs autres monnaies. Dans le pays, généralement, les devises pivots sont l’euro, et le dollar américain. Plus, et de l’avis des analystes, la dépréciation de l’Ariary devait rendre les exportations de Madagascar plus compétitives, c'est-à-dire moins chères sur les marchés internationaux. En revanche, le prix des importations augmente.
Bref,  notent toujours les spécialistes, dans cette dépréciation de l’Ariary, la valeur des importations augmente car celles-ci coûtent plus cher et les agents ne réduisent pas immédiatement leurs achats de produits étrangers. De même, les exportations, dont le volume ne s'accroît pas aussitôt, rapportent moins de devises (leurs prix ont en effet diminué). C'est seulement dans un deuxième temps que le solde des échanges s'améliore, avec l'augmentation du volume des exportations (quantités de biens exportés).
Aussi,  va-t-on observer dans le pays  un effet important et néfaste de cette dévaluation de l’Ariary. Celle-ci va favoriser l'inflation. Avec  l'incompressibilité de certaines importations, si nécessaires que leur  demande ne diminue pas alors que leurs prix augmentent après une  dévaluation (énergie, matières premières, machines etc…), se produit un  accroissement des prix intérieurs (inflation importée). Les coûts de  production des entreprises s'élèvent alors, ce qui contribue à l'augmentation générale des prix et annule les effets bénéfiques de la dévaluation. En outre, il est commenté que cette dévaluation a été la diminution de transaction monétaire, l’insuffisance de devises entrant à Madagascar due à la crise politique dans le pays et à la coupure de financement international. Le tout avec en toile de fond, la limitation auprès des banques des offres de devises demandées par les agents économiques.
Concernant, justement,  l’inflation, les données de l’Instat mentionnent que l’indice des prix à la consommation a augmenté de +0,1%  entre avril et mai 2012. Les variations enregistrées ont été négatives pour Mahajanga, Fianarantsoa et Antananarivo, entre -0,3% et -0,1%, alors que la hausse a été de +1,0% à Antsirabe. Sur la période de décembre 2011 à mai 2012, c’est-à-dire depuis le début de l'année, l’IPC a varié de +2,8%. En termes de glissement annuel (mai 2012 rapporté à mai 2011), la hausse est de +6,5%.
Dans ce cadre, les informations publiées par Perspectives économiques en Afrique font état qu’en variation annuelle, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 9.5 % en 2011. La hausse des prix a été plus importante pour les produits locaux (+7.5 %), que les produits importés (+5.5 %) et les produits semi-importés (+3.4 %). Le prix des produits alimentaires a augmenté d’environ 9 % en 2011, dont 9.7 %, pour le riz, contraignant le gouvernement à en importer pour résorber le déficit d’offre. L’inflation attribuée aux produits énergétiques a atteint 7.8 %, reflétant l’évolution du prix du brut sur le marché mondial.
Pour 2012 et 2013, les autorités malgaches comptent poursuivre la mise en œuvre de politiques budgétaire et monétaire prudentes, ce qui devrait permettre de ramener l’inflation à respectivement 8.3 % et 8.2 %. Avec tous ces éléments d’appréciation, il est loisible de dire que le pays fait face à une dévaluation qui couve. Pour le moment, elle est à l’état latent. Mais avec la conjoncture difficile actuelle, elle est prête à se propager, comme une maladie.

Wednesday, July 18, 2012

Une sécheresse historique aux Etats-Unis


Incendies gigantesques, rivières à sec, récoltes perdues... La sécheresse qui frappe les Etats-Unis est "sans doute la plus grave depuis 25 ans".
A perte de vue, en Illinois, des champs de maïs sont dévastés, les épis flétris, inconsommables. En Oklahoma, étangs et petits lacs sont quasi asséchés, vidés parfois jusqu'à 90 % de leur eau douce. Dans 1 000 comtés (cantons) américains, des fermiers assistent, désemparés, à l'effroyable dessèchement de leurs terres arables et de leurs pâturages, dégradés "à un point rarement observé depuis dix-huit ans", indique l'Agence océanique et atmosphérique nationale américaine, la NOAA. Cette sécheresse est "sans doute la plus grave depuis 25 ans" a affirmé le secrétaire à l'agriculture, Tom Vilsack, mercredi 18 juillet, après avoir rencontré le président Barack Obama pour évoquer cette crise.

Le secrétaire à l'agriculture a également décrété l'état de catastrophe naturelle dans 26 Etats, dont 14 touchés de manière jugée exceptionnelle. Journal historique de l'Indiana, le News Sentinel indiquait, le 16 juillet, que les services météorologiques de cet Etat prévoyaient le plus bas niveau de pluies d'été depuis cent quarante ans.

L'absence de précipitations (l'Indiana n'a pas reçu la moitié de ses pluies moyennes sur les trois derniers mois) ajoutée à des chaleurs hors normes — mardi 17 juillet, il faisait 38ºC à Chicago (Illinois), 39ºC à Saint Louis (Missouri) — a transformé ces Etats en "fournaises", selon le terme d'Alex Prud'homme, auteur du livre The Ripple Effect ("L'effet d'entraînement", Scribner ed., 2011) sur les risques d'épuisement de l'eau douce.
LE CAS DU MAÏS EST SYMPTOMATIQUE
La sécheresse frappe fort dans trois zones. A l'Est, les Etats côtiers du Sud (Floride, Géorgie et, dans une moindre mesure, Caroline du Sud), au centre le long d'un axe Nord-Sud (Illinois, Iowa, Indiana, Kentucky, Tennessee) et enfin dans une vaste zone couvrant plus de la moitié du Grand Ouest américain (Kansas, Oklahoma, Texas, Wyoming, Colorado, Utah, Nevada, Arizona, Nouveau-Mexique).
La Floride connaît des incendies qui, au 15 juillet, dépassaient déjà la moyenne pour tout l'été des vingt dernières années. L'Arizona affronte les feux de forêts les plus importants jamais recensés. Le 13 juillet, la dernière estimation hebdomadaire du National Weather Service (NWS, météo nationale) a fait passer le territoire américain touché "modérément à gravement" par la sécheresse de 56 % à 61 %. Des climatologues craignent un été plus dévastateur que jamais, les incendies d'été de forêts et de champs étant en augmentation constante ces dernières années.
Dans la "Corn Belt" — la "ceinture" des Etats producteurs de maïs (Illinois, Iowa, Missouri et l'Est du Nebraska et du Kansas) —, le territoire entré en "sécheresse intense" a augmenté de 50 % dans la seule semaine écoulée. Le maïs est le cas le plus symptomatique des conséquences déjà désastreuses pour les agriculteurs américains et, au-delà, pour l'alimentation locale et mondiale. Le NWS estime que, dans les 17 Etats américains producteurs de maïs, la proportion des plants jugés dans un état "bon à excellent" est tombée de 40 % à 31 % seulement sur la semaine écoulée. Alors que 2011 avait constitué une année record pour la récolte du maïs (avec une recette de 76,5 milliards de dollars, soit 62,3 milliards d'euros), le département de l'agriculture s'attend cette année à une réduction d'au moins 18 %, le maïs étant plus atteint par la sécheresse que le blé ou le soja.
Un pré dans le Kansas, le 6 juillet.
Le sujet est extrêmement sensible pour les producteurs américains, les premiers au monde (et aussi les premiers exportateurs). "Pour le fermier, à quoi sert-il que le prix du boisseau [25,4 kg] dépasse les 7 dollars s'il n'a plus de maïs ?", interrogeait mardi Ann Duigan, analyste chez JP Morgan, sur Bloomberg TV. L'affaire est également sensible pour les assureurs, qui provisionnent en prévision d'importants frais exceptionnels.
LE PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES GRIMPE
Elle l'est enfin pour les consommateurs. Un exemple : Sanderson Farms, troisième producteur américain de poulets en batteries, indique que chaque hausse de 10 cents du boisseau de maïs se répercute à hauteur de 2,20 millions de dollars sur ses coûts de production. Or, sur le seul mois de juin, le boisseau pour livraison en décembre a augmenté de 2,50 dollars, soit... 25 fois plus.
Ces surcoûts sont évidemment répercutés sur l'assiette du consommateur ou le portefeuille de l'importateur. Selon le département américain de l'agriculture (DoA), le prix moyen du kilo de poulet sur l'étal du boucher a déjà augmenté de 12 % par rapport à janvier. Le report des coûts sur la viande bovine et ovine devrait être encore supérieur (aux Etats-Unis, la plupart du bétail est nourri au grain en batteries jusqu'à atteindre le poids d'abattage souhaité).
Or depuis la mi-juin, avec la crainte de pénurie, les prix des matières premières agricoles n'ont cessé de grimper à la bourse de Chicago, où ils se négocient. Ceux conjugués du maïs, du blé et du soja ont augmenté en moyenne de 45 %. Or les analystes de Goldman Sachs misent sur une hausse supplémentaire des prix de 18 %.
Le débat sur la signification des sécheresses observées aux Etats-Unis ces dernières années est évidemment réactivé par la dimension exceptionnelle de celle qui sévit actuellement. Certains scientifiques américains jugent qu'elle s'inscrit dans un processus qui s'amplifie. A la question : "Assiste-t-on à un accroissement régulier et persistant de la sécheresse aux Etats-Unis ?", le professeur Richard Seager, de l'Observatoire de la Terre à l'Université Columbia (New York), qui a analysé plus spécifiquement l'historique de la région Sud-Ouest, répondait récemment : "Les modèles montrent une aridification progressive. Personne ne parle de "sécheresse" au Sahara. C'est un désert. Si les modèles sont exacts, alors le Sud-Ouest américain est confronté à une sécheresse qui devient permanente."

Villa à l'Ile maurice



The Show Must Go On


Paroles The Show Must Go On

Empty spaces - what are we living for ?
Abandoned places - I guess we know the score
On and on
Does anybody know what we are looking for ?
Another hero, another mindless crime
Behind the curtain, in the pantomime
Hold the line
Does anybody want to take it anymore ?

[Chorus] The show must go on
The show must go on
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on

Whatever happens I'll leave it all to chance
Another heartache, another failed romance
On and on
Does anybody know what we are living for ?

I guess I'm learning (I'm learning)
I must be warmer now
I'll soon be turning (turning) round the corner now
Outside the dawn is breaking
But inside in the dark I'm aching to be free
[Chorus]

My soul is painted like the wings of butterflies
Fairy tales of yesterday will grow but never die
I can fly - my friends

The show must go on
The show must go on
I'll face it with a grin
I'm never giving in
On with the show

I'll top the bill
I'll overkill
I have to find the will to carry on
On with the show - On with the show
The show must go on.

Tuesday, July 17, 2012

Salsa malagasy

Sarkozy et Lagarde mêlés dans une nouvelle affaire de corruption ?


Dans un article du Telegraph, le site affirme que Christine Lagarde et Nicolas Sarkozy seraient mêlés à une nouvelle affaire de corruption : la légion d’Honneur aurait servi de récompense contre des « faveurs politiques ».
Xavier Musca, expert financier et ancien secrétaire général de l’Elysée, aurait recommandé à Christine Lagarde de récompenser de la Légion d’Honneur Maurice Nussenbaum, un autre expert financier. En échange, ce dernier aurait favorisé le gouvernement lors d’une négociation commerciale : il aurait tranché en faveur de l’Etat dans un litige l’opposant à l’assureur Itea.
Une enquête préliminaire de police concernant l’ancien secrétaire général de l’Elysée Xavier Musca a été ouverte après la plainte du PDG d’un groupe d’assurances qui l’accuse de corruption et de trafic d’influence.
La procédure, déclenchée il y a plusieurs semaines et révélée par l’Express.fr, visera à déterminer si Xavier Musca a, comme l’affirme le plaignant, demandé à la ministre de l’Economie Christine Lagarde d’attribuer la Légion d’honneur à un expert qui a ensuite tranché favorablement pour l’Etat un litige l’opposant à l’assureur Itea. Xavier Musca, joint par l’agence de presse Reuters, a déclaré qu’il ne connaissait ni la société, ni l’expert et qu’il ignorait tout decette affaire et de l’existence d’une enquête préliminaire.
 Une autre plainte a été par ailleurs déposée contre Christine Lagarde à la Cour de justice de la république (CJR), seule instance habilitée à traiter des faits impliquant les ministres dans l’exercice de leurs fonctions. La plainte devra franchir un examen de recevabilité pour être instruite éventuellement.  Christine Lagarde, devenue directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), est déjà visée par une enquête sur l’affaire Tapie.
 
Après l’échec de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Xavier Musca est parti au groupe Crédit Agricole où il a obtenu le poste de directeur général délégué, avec la responsabilité des activités de banque de détail à l’international, de gestion d’actifs et d’assurances. La commission de déontologie chargée d’examiner la régularité de ce passage d’un haut fonctionnaire au secteur privé lui a donné son accord, rapporte Les Echos vendredi.
Source : The Telegraph / LCI

journal du 17 juillet 2012

Monday, July 16, 2012

En République dominicaine, une épidémie de meurtres de femmes



En République dominicaine, le féminicide est devenu la principale cause de morts des femmes en âge de procréer.

Ymilda Urbaez, 32 ans, surnommée "La Rubia" (la blonde), est la dernière victime de la vague de meurtres de femmes qui ensanglante la République dominicaine. Elle a été assassinée de quatorze coups de couteau par son mari, à la suite d'une discussion qui a mal tournée, jeudi 12 juillet, à Boca Chica, à 30 kilomètres à l'est de Saint-Domingue. Le meurtrier a ensuite tenté de se suicider. Tous les jours ou presque, la presse dominicaine relate un drame de ce genre.

La veille, plusieurs centaines de personnes, vêtues de noir, ont manifesté devant le Congrès pour dénoncer l'épidémie de "féminicides". "C'est une véritable urgence nationale. 108 femmes ont déjà été victimes de cette tragédie depuis le début de l'année, s'est indignée la militante féministe Sergia Galvan. Le féminicide est devenu la principale cause de mort des femmes en âge de procréer."
Plusieurs dizaines d'organisations de femmes, syndicales et de la société civile se sont associées à cette journée de " deuil national " pour honorer la mémoire des victimes et exiger des mesures concrètes. Les violences contre les femmes n'ont cessé d'augmenter ces dernières années mais il n'existe que deux refuges pour les femmes maltraitées dans tout le pays. Aucun programme n'est en place pour les quelque 800 enfants qui se retrouvent orphelins de mère chaque année à cause des féminicides.
"PASSER DES LAMENTATIONS À L'ACTION"
Le procureur général de la République, Radhamés Jiménez, a reconnu que les programmes de lutte contre les violences dont les femmes sont victimes ont échoué faute de moyens. "Il est temps de passer des lamentations à l'action effective, ce qui exige de l'argent, une amélioration de la législation et des programmes de prévention et d'éducation, mais malheureusement ni le pouvoir législatif, ni l'exécutif, ni le judiciaire n'ont jusqu'à présent montré la volonté politique de le faire", affirmait Sergia Galvan.
Venue à la rencontre des manifestants, la députée Minerva (Minou) Tavarez Mirabal a promis de se battre pour que "la lutte contre les féminicides se traduise dans le budget national". "Le droit à la vie est le premier droit humain, l'Etat doit le défendre y compris dans la sphère privée", a souligné cette parlementaire, fille de l'héroïne nationale Minerva Mirabal, qui avait été assassinée sur ordre du dictateur Rafael Trujillo en 1960.
Pour la sociologue Rosario Espinal, l'augmentation des féminicides est liée à "la crise de la masculinité machiste". "Les femmes ont acquis plus d'autonomie grâce à l'accès à l'éducation et à l'emploi et l'homme machiste, incapable de gérer son insécurité, devient un sujet à haut risque pour elles ", a-t-elle expliqué.
La prolifération des armes, légales et illégales, facilite le passage à l'acte, souvent provoqué par la jalousie. "Une grande partie des féminicides est commise par des hommes qui n'ont pas accepté une rupture",  aobservé le psychiatre César Mella. Les mesures de protection en faveur des femmes maltraitées ne sont souvent pas appliquées. "Les agents de la force publique figurent aussi parmi les agresseurs de femmes", a-t-il ajouté.

Jean-Michel Caroit

Madagascar:« Tavy » dans l’Atsimo Andrefana : 31.000ha de la forêt de Ranobe, partis en fumée en une décennie

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Lundi, 16 Juillet 2012 
La culture sur brûlis détruit des milliers d’hectares chaque année. Les conséquences ne sont pas moindres, car outre les sérieux dommages sur l’environnement, cette pratique agricole, menace également le niveau de vie de la population.
Au-delà des statistiques, c’est maintenant une menace sérieuse qui pèse sur la population de l’Atsimo Andrefana où en une décennie, de 2000 à 2011, rien que dans la grande forêt dans l’aire protégée de Ranobe-PK32, au nord de Toliara, 31.000 ha, l’équivalent de plus de 28.700 terrains de football, sont partis en fumée à cause du « hatsake », l’autre nom du « tavy » ou culture sur brûlis. Les adeptes du tavy sacrifient les forêts pour la culture, mais la période d’exploitation d’une terre ainsi brûlée, est fortement limitée. Elle ne permet non plus la régénération de la forêt. D’où les sérieuses répercussions sur l’ensemble des populations avoisinantes, car elles puisent dans la forêt des ressources essentielles tels le bois d’œuvre, la nourriture animale, les plantes médicinales, les fruits, le gibier, le miel, sans oublier le bois pour la fabrication de pirogues, les populations de villages entiers dans cette partie de l’île, vivant de la pêche. Cette activité se retrouve également menacée en raison de la destruction des forêts. « Lorsque ces forêts sont éliminées par le hatsake, la terre fertile est  emportée par l’eau de pluie vers les cours d’eau,  un endroit où elle ne sert à rien sauf à créer des dégâts », souligne Xavier Vincke, responsable projet Surveillance aérienne des aires protégées du WWF dans la région de Toliara. En effet, la boue déversée par les cours d’eau se dépose sur les récifs de corail, privés ainsi de lumière. Les espèces qui en dépendent s’en retrouvent en extinction, menaçant l’avenir des pêcheurs.
Photos aériennes. Ainsi, l’économie, la sécurité alimentaire, la vie sociale et culturelle de la population de cette région dépendent en grande partie des forêts. S’agissant d’une aire protégée, l’exploitation des ressources forestières y est autorisée, dès lors que l’engagement d’une gestion durable est respecté. Malheureusement, elles sont de plus en plus menacées. Afin d’essayer de limiter les dégâts, le WWF a mis en place, en partenariat avec Aviation sans Frontières de Belgique et le Système des Aires Protégées de Madagascar, un système de surveillance aérienne des aires protégées, permettant d’intervenir rapidement sur les sites d’agriculture sur brûlis. Par ailleurs, des photographies géantes ainsi prises ont été présentées à Toliara lors d’une exposition et ont permis de conscientiser la population sur l’imminence de la destruction des forêts de Ranobe-PK32. Celle-ci ont perdu plus du tiers de leur superficie, passée de 88.000ha à 57.000ha. Et les défricheurs continuent toujours de s’y installer. En 2010, plus de 300 nouveaux sites de cultures sur brûlis y ont été localisés. L’un d’entre eux faisait plus de 200ha…
Hanitra R.

Sainte Controverse : Qui a créé Dieu?


C’est une question qui empêche plusieurs de croire. Normalement, chrétiens, lorsqu’on nous pose cette question, nous nous contentons de dire « Il est Dieu, il n’a pas besoin d’un début » quoique cette réponse est vraie, il manque clairement d’explication.

Selon les textes bibliques, il est écrit; « Je suis  l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. » (Apocalypse 1 :8, 21 :6, 22 :13) Il est au début et à la fin de toutes choses, nous lisons aussi; « …Ne sais-tu pas, n’as-tu pas entendu, que le Dieu d’éternité, l’Éternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas et ne se fatigue pas? On ne sonde pas son intelligence. » (Ésaie 40 :28)
Dieu d’éternité? Qu’est-ce que cela veut dire? Selon les définitions sur Internet « Qui n’a pas eu de commencement et n’aura jamais de fin ou sans début ni fin ».

Un Dieu qui n’a pas de commencement ni de fin? Si ce Dieu n’a pas de commencement ni de fin, il ne peut donc pas être créé, sinon, il aurait un commencement, mais il serait plutôt correcte de dire qu’il a toujours été et qu’il sera toujours.

Plus encore, Dieu, en créant la terre et les cieux, a créé le temps, donc, il a créé le « commencement » et la « fin. » Ces deux choses nécessites le temps. Cependant puisque Dieu a créé le temps, et étant Dieu, il n’est pas soumis à sa création.

Alors donc, Dieu n’a pas été créé, parce que justement, il est éternel, et en temps que Dieu c’est normal que rien ne le précède. Sinon, il ne sera plus Dieu.

Sunday, July 15, 2012

No comment


Un tiers de la Réunion sous la menace du volcan


JIR
Un tiers de la Réunion sous la menace du volcan

Au terme d’une vaste étude, l’Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise et le laboratoire GéoSciences de l’université de la Réunion redéfinissent le risque volcanique après avoir remonté le fil de plusieurs milliers d’années d’éruptions. Leur conclusion : loin d’être limité à l’enclos, le risque s’étend en réalité à tout le massif volcanique, de Saint-Louis à Saint-Benoît. Pas de psychose, mais un risque à prendre en compte et à faire connaître.
Selon les conclusions de l’étude, l’activité du volcan s’étend sur l’ensemble du massif, depuis Saint-Louis jusqu’à Saint-Benoît. « Le volcan, ce n’est pas que le cratère Dolomieu ou l’Enclos, mais un massif couvrant un tiers de l’île, l’activité est susceptible d’apparaître sur l’ensemble de ce massif », commente Laurent Michon. « Si l’activité actuelle, éruptions sommitales et au sein de l’Enclos, constitue le fonctionnement de base du volcan, des éruptions de plus grande ampleur et situées en d’autres localités peuvent avoir lieu de façon espacée dans le temps », note l’étude.

Sud de Madagascar: Epouse de Remenabila : une véritable… anomalie





Lundi, 16 Juillet 2012

Pour la seconde fois, la mort de l'épouse de Remenabila est citée dans un communiqué du conseil des ministres. Elle aurait été abattue lors d'un accrochage entre " dahalo " et forces de l'ordre. En fait, la mort d'une femme dans les opérations de répression dans le Sud est une anomalie. En premier lieu, car le phénomène " dahalo " est une affaire d'hommes, ceux-ci n'emmenant pas leurs femmes quand ils attaquent ou quand ils sont pourchassés. En second lieu, car dans le Sud, les femmes ne sont pas des meneuses qui vont au devant des gendarmes en brandissant fusil et drapeau. Au contraire, ce sont des êtres discrets, modestes et dociles. Une scène courante sur les routes du Sud : les hommes sont devant, les mains dans les poches, alors que leurs femmes sont derrière, chargées comme des bêtes…
On craint que, découverte cachée dans quelque village, l'épouse de Remenabila n'ait été abattue. Et ce pour apaiser une opinion qui réclame des résultats dans la traque de Remenabila. Ou pour faire reluire l'image d'une armée qui peine à mettre la main sur un paysan presque inculte qui a abattu douze gendarmes…
Il est à craindre que la répression ne connaisse des dérapages dus à la fureur des poursuivants après la mort des gendarmes, ou au dépit face à un adversaire insaisissable. Ce qui expliquerait la fuite éperdue de ces populations entières aux environs d'Esira. Car suite aux rumeurs de répression musclée (pas de fumée sans feu), les villageois apeurés fuient et tâchent de gagner les villes ou gros bourgs. On parle d'ailleurs de 17 villages incendiés (15 dans le secteur d'Esira et deux autour de Bezaha), vraisemblablement des hameaux abandonnés par leurs occupants effrayés, et que les troupes assimilent à des repaires de "dahalo"… Incendier un village, c'est priver de toits de pauvres hères, les jeter sur les routes et amplifier leur misère. Beaucoup de bavures certainement dans l'action de répression dans le Sud.
En tout cas, la hiérarchie de l'armée et de la gendarmerie devraient donner aux troupes des consignes de modération dans leur action. La traque d'un bandit dangereux n'excuse pas les excès et les exactions. Signalons que pour des raisons stratégiques, les journalistes et cameramen ne sont pas autorisés à suivre les troupes dans leur progression.

Exploitation de crocodiles à Madagascar


Croc farm en situation de survie
Le moratoire priorise en ce moment la survie du crocodile, la ressource, au dépens de celle de Croc Farm, l’exploitant

Le moratoire sur la filière crocodile sera à nouveau discuté à Genève ce mois-ci. Croc farm indique être dans le rouge.
«Les crocodiles sont des animaux préhistoriques qui vont diparaître de Madagascar, faute de gestion durable ». Cette phrase pleine de pessimisme a été mentionnée par Jean Christophe Peyre, président directeur général de la Société d'exploitation de ranch de crocodile (Cerca), plus connu sous le nom de Croc farm. Amer, il l'est et pour cause, la société se trouve complètement dans le rouge depuis le moratoire sorti par Cites (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora) en septembre 2009. Celui-ci interdit à la Grande île l'exportation de l'animal, mort ou vivant, ainsi que ses dérivés.
« La filière crocodile a représenté 30% de l'activité faune de Madagascar. L'exploitation a suscité 1,5 milliards d'ariary de revenus. Aujourd'hui, deux sociétés ont fermé leurs portes. Seule Cerca a survécu, mais nous nous trouvons en permanence dans une situation de difficulté », déclare Zoly Randria­natoandro, directeur technique de la société. Cette survie, Croc farm le doit à sa vocation de parc et la réputation de sa cuisine. Les responsables reconnaissent, cependant, qu'en l'absence du revenu engendré par les produits de la maroquinerie, la survie de la société est fortement compromise. C'est pourquoi « nous attendons avec impatience les résultats de la réunion qui se déroulera à Genève le 27 juillet. Une délégation malgache viendra plaidoyer la suspension du moratoire. Nous croisons les doigts pour qu'elle ait enfin du succès », indique toujours Zoly Randria­na­toandro.

Problème chronique

Ce n'est pas la première fois que ce problème revient sur la table de discussion du Cites, mais jusque là sans résultat positif. Certains acteurs de la filière reprochent à la partie étatique de l'absence de véritable expert dans la délégation, lors des réunions précédentes. La classification des crocodiles dans l'annexe 1 de la Cites amplifie les inquiétudes des opérateurs. « Cet animal se trouve actuellement dans l'annexe deux. La Cites pourrait très bien suspendre le moratoire et le classer dans l'annexe 1. L'animal ne pourrait plus être exploité », explique le directeur technique de
« Croc farm ». Paradoxale­ment, cette décision pourrait constituer plus de risque de disparition des crocodiles. Avec leur statut de prédateurs, les être humains veulent leur disparition et détruisent leurs œufs. Avec le système de ranching, ces derniers sont achetés jusqu'à Ar 2000 la pièce, et un trou peut en renfermer jusqu'à 40 unités. Au lieu de les manger, la population les vend. Pour le cas de Croc Farm, 10% des bébés crocodiles sont relâchés dans la nature après l'éclosion. Ce processus est suspendu depuis le moratoire, afin de réduire les charges. Les œufs ont été acheminés par avion.

Villa de rêve


Voyager low cost


Fallait pas chatouiller Papy !!!

Le colonel Charles dans sa splendeur

Friday, July 13, 2012

journal du 13 juillet 2012

Détournement à Mahazoarivo: Menace des militaires au Premier ministre



Samedi 14 juillet 2012

Désolé, on sera triplement désolé si vous ne prenez pas votre responsabilité. Ainsi conclut une lettre du BSP (Bataillon de sécurité de la primature) qui est destinée au Premier ministre. « Il le trouvera sur son bureau demain matin ‘ce jour », nous promet les deux éléments qui ont remis à la rédaction cette lettre.
          Quoique sous forme de tract, le document ne confirme pas moins les rumeurs qui circulent dans le milieu politique depuis quelques jours : l’existence de détournements au sein du BSP. La lettre alerte notamment le Premier ministre sur les faits. On cite, entre autres, « le gonflement de la liste des ayant droit aux primes liées à la fonction, la mauvaise qualité des repas servis aux soldats alors que les factures sont énormes, le paiement de la PGA (prime générale d’alimentation) selon le bon gré du responsable, l’utilisation du crédit de téléphone et des chèques de carburant d’un montant total de 100 millions Ar au seul bénéfice du  gestionnaire de crédit ».
            D’après nos investigations, les récriminations des membres du bataillon portent surtout sur leurs primes. Outre la sécurité propre de la primature, ce bataillon est en charge de la sécurité des hautes personnalités du pays et de ses invités de marque. Pour cela, ils perçoivent une prime mensuelle variable suivant le grade. Ainsi, un soldat touche 1 million de francs tandis qu’un colonel perçoit deux fois plus.
            La lettre dénonce donc une liste fictive, des militaires fantômes à travers lesquels le responsable se fait une fortune très conséquente. Résultat : de fortes rumeurs circulent à Mahazoarivo que le budget alloué aux primes serait épuisé en octobre prochain. En novembre et décembre, aucune prime ne serait donc plus distribuée. Or, l’année dernière, c’était déjà exactement le cas. C’est d’ailleurs à la suite du mécontentement dans les rangs qu’un audit a été diligenté. D’après nos sources, les résultats de l’audit ont été ficelés depuis février dernier.
             Apparemment, les membres du bataillon sont au courant du rapport d’inspection pour s’étonner que le Premier ministre n’a encore pris aucune mesure jusqu’à présent. « Bien au contraire, indiquent-ils, on a limogé un innocent qui n’a pas été promu colonel alors que le responsable a reçu son grade de colonel ».D’après nos sources, celui qu’on accuse de détournement est le directeur de sécurité à la Primature et l’officier limogé est son adjoint qui est le commandant de bataillon.
              Bref, le bataillon invite le locataire de Mahazoarivo de prendre les mesures qui s’imposent. « Nous sommes prêts à vous soutenir jusqu’au bout dans la justice et l’équité. Sinon, désolés, triplement désolés car nous allons prendre nos responsabilités et ne pouvions pas être tenus responsable de ce qui se passera ». Si ce n’est une menace au Premier ministre, c’est tout comme.
               Aucun ultimatum n’a été donné et on ne peut imaginer ce qui se passera effectivement si la menace vient à exécution. En attendant, cette affaire ne fera que renforcer l’image d’Omer Beriziky, celle d’un homme mou qui n’ose prendre les décisions qui s’imposent.
               Face à la grève des ministres de M. Ravalomanana, on ne l’a jamais entendu frapper sur la table. Peut-être veut-il être bien vu par tout le monde dans la perspective d’une éventuelle carrière politique à l’avenir, mais le résultat est là : il n’y a qu’à Madagascar qu’on trouve des ministres qui font la grève pendant des mois, ne réagissent que pour protéger des intérêts et continuent de vivre royalement sur le dos d’une population démunie. Pire : puisque le Premier ministre ne veut pas assurer l’intérim ou affecter ce rôle à un autre ministre, Joseph Randriamarisoa continue d’être le ministre des Eaux et Forêts en dépit de son limogeage. Son équipe continue ainsi de distribuer des permis pour couper et ramasser les bois de rose supposés déracinés par le dernier cyclone. Si son attitude n’est pas complice, comment peut-on le qualifier.
                 Dans cette affaire de détournement au BSP, nos sources indiquent que le limogeage de l’accusé aurait été déjà décidé en conseil des ministres. Le décret serait cependant en souffrance au niveau du Secrétaire général de la Présidence. S’agit-il d’une lenteur administrative ou d’une super-protection ? Les petits soldats ne veulent rien savoir. Dès la fin de l’audit et la remise des rapports, Omer Beriziky avait le pouvoir de suspendre le concerné. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?

TETEZAMITATRA

Thursday, July 12, 2012

Wednesday, July 11, 2012

5 étapes pour soulager la sciatique presque sans effort



Bonjour ,
Mal de dosVoici ce que vous devez savoir pour vous libérer d’une sciatique dès que vous sentez les premiers signes.
Lorsque je débutais mes études de Seitai à Tokyo, la sciatique était une amie fidèle qui me rendais visite très souvent, au moins une fois par mois. Compatissant, Imoto sensei à tenu un cours sur le sujet. Comme il souhaitait mon bien, il a préféré m’éduquer sur la question afin que je dispose du pouvoir de me libérer par moi-même.
Dans cet article, je vais présenter 3 actions à mener pour vous sortir de la sciatique avant qu’elle ne prenne trop de place dans votre vie. Ces trois points passent par : votre alimentation, accorder du repos à votre corps et à votre “tête”, et enfin ajuster votre corps.
Sans condition, le premier conseil que le Seitai donne aux étudiants est de réduire l’alimentation. Il y a un lien souvent ignoré entre un estomac trop plein et les douleurs lombaires. Lorsque vous mangez trop, ou de façon mal appropriée, votre dos se durcit entre les omoplates. Rendu dur et moins mobile, le dos devient une masse lourde qui pèse sur la région des lombaires et du bassin. Soumis à cette pression les muscles du dos se durcissent et finissent par s’épuiser. Ainsi,  même si la cause est ailleurs, le fait de réduire la quantité de nourriture, pendant un certain temps, permettra d’alléger la hanche. Au pis, vous éviterez d’aggraver la situation. C’est une bonne précaution.
Une fois que vous avez compris l’intérêt de mesurer votre alimentation, au moins pendant le laps de temps où vous ressentez la sciatique, il faut comprendre le mécanisme de la sciatique, ou plutôt : d’où elle vient.
Vous savez probablement que la sciatique tire son nom du nerf sciatique. Ce dernier prend ses ramifications au niveau des 4e et 5e vertèbres lombaires et descend en arrière de la jambe jusqu’au pied. On a tendance à relier la cause de la douleur à un mauvais ajustement de ces vertèbres. C’est souvent vrai, mais pas systématiquement. Parfois la douleur vient à cause de la fatigue emmagasinée dans les muscles de la région lombaire. Parfois, les articulations des vertèbres sont usées. Dans d’autres cas, il s’agit d’une anomalie du système nerveux.
Si dans votre cas vous ne voyez sincèrement pas de lien entre le fait de “trop manger” et la sciatique, prenez le temps d’examiner votre état de fatigue, et disposez-vous afin de chercher si la douleur sciatique n’est pas le fruit d’un conflit ou d’un choc émotionnel.
Un ami d’enfance est électricien dans un théâtre. Un jour, il fit une chute de 10 mètres tandis qu’il ajustait un projecteur fixé au plafond. Il s’en est tiré avec une entorse lombaire et quelques côtes brisées. Il fut très bien pris en charge par son médecin, et très soigné par son kiné. A la radiographie, on ne voit plus de trace de blessures. Cependant, chaque fois qu’il doit changer de cadre de travail, ou chaque fois qu’un soucis le taraude, la sciatique le reprend à tel point qu’il ne peut quitter la maison. Il n’y avait pas 36 solutions. Pour le libérer, il fallait résoudre l’angoisse née de l’accident.
Maintenant que vous connaissez les directions à explorer pour déceler la cause de votre sciatique, voici un exercice très simple que vous pouvez faire chez vous, avant que la douleur ne devienne trop envahissante.
  1. sciatiqueAllongez-vous sur le sol, les jambes et les bras étendus sur le sol.
  2. Du côté où vous ressentez la douleur, soulevez le pied d’une 20aine de centimètre au-dessus du sol (maintenez le genou tendu). Votre talon se trouve à la hauteur des orteils du pied opposé
  3. Poussez votre jambe en diagonal, par-dessus la jambe opposée, sans abaisser votre pied (gardez le genou tendu)
  4. Faites ce mouvement de croisement 5 ou 6 fois lentement, puis ramenez votre jambe au sol
  5. Relevez-vous
C’est aussi simple que cela. Il s’agit d’un très ancien exercice que m’a enseigné Imoto Sensei. Aujourd’hui,je crois qu’il n’est plus pratiqué par les étudiants actuels. Pourtant il m’a bien souvent tiré d’affaires, et vous pouvez en faire autant pour délasser le bas de votre dos et vous soulager. Prenez soin de faire cet exercice dès les premiers signes de la sciatique. Avoir cet outil en mains et attendre que le mal progresse n’a pas beaucoup d’intérêt.
Ainsi, il y a plusieurs causes à la sciatique : trop s’alimenter, la fatigue corporelle des muscles et des vertèbres ou le système nerveux. Si vous êtes concerné(e) par ce problème, examinez votre quotidien afin de trouver la cause en vous. Tandis que vous faites cela, servez vous de l’exercice corporel décrit plus haut. Il vous aidera au moins à vous soulager.
Après coup, il se peut que vous sentiez quelques douleurs se réveiller au niveau des fémurs, ou dans vos jambes. Certaines personnes en profitent pour s’angoisser pensant que la situation s’aggrave. C’est peu probable. Au contraire. Si vous êtes perspicace, vous découvrirez que c’est tout simplement la vie qui s’évertue à reprendre sa place dans les parties raides et endurcies de votre corps. réjouissez-vous et persévérez.
Dans les cas où votre sciatique se révèlerait plus sévère, il y a d’autres exercices plus “pointus” pour vous libérer naturellement. A cet effet, j’ai composé un document qui vous montrera comment vous y prendre grâce à 4 principes faciles à intégrer que j’ai appris de M. Imoto directement.

Journal du 11 juillet 2012

No comment





Tuesday, July 10, 2012

Madagascar :Les makis massacrés


La viande de lémuriens est très prisée par les orpailleurs
La viande de lémuriens est très prisée par les orpailleurs
La plupart des primates de Madagascar risquent de devenir une légende. La chasse et la destruction de leurs habitats se poursuivent.
Les habitants d'une commune localisés dans le district de Moramanga consomme en moyenne 500 à 1 000 kilos de viande de lémuriens chaque année. Cette quantité équivaut à une centaine de lémuriens disparus chaque année, toutes espèces confondues, dans cette seule commune », a fait savoir Hanta Julie Razafimanahaka, directeur de Madagasikara Voakajy, hier, lors d'un atelier pour réévaluer la vulnérabilité des espèces de lémuriens de la Grande Île au Carlton Anosy.
À l'entendre, cette situation demeure dépendante du pouvoir d'achat du ména­ge qui n'a pas connu de gran­de amélioration depuis 2008, année où a commencé un suivi systématique de l'évolution quantitative de lémuriens dans cette commune.

En toute discrétion

Et la chasse s'accentue aujourd'hui avec la prolifération de l'exploitation aurifère artisanale dans la forêt. « Les gens choisissent d'acheter un lémurien même s'ils préfèrent le goût du plat d'un animal domestique selon nos enquêtes. Car un Indri-indri pesant dix kilos peut rassasier six à sept personnes même s'il coûte 10 000 ariary l'unité , tandis qu'un poulet d'un kilo coûte 6 000 ariary. Et ce sont les exploi­tants aurifères illicites qui constituent les principaux consom­mateurs. Ce marché se fait en toute discrétion même si les autorités seraient au courant de ce trafic », a t-elle expliqué.
La méthode employée pour chasser ces espèces endémiques de Madagascar dépasse également l'entendement pour une âme assez sensible. Les chasseurs utilisent toujours les mêmes méthodes entre autres un fusil de chasse artisanal et un piège à lémurien pour les capturer. « Une femelle allaitant ses progénitures accompagnée par son compagnon a été abattue froidement par un chasseur récemment. Les maigres viandes des bébés lémuriens ont été ensuite offertes gratuitement à l'acheteur avec le couple », relate le directeur.
Jonah Ratsimbazafy, enseignant chercheur à l'uni­versité d'Antananarivo et spécialiste des primates, ne peut que tirer la sonnette d'alarme face à cette situation. « 15% de nos lémuriens sont sur le point de disparaître. Pourtant 43% de ces espèces demeurent inconnues et la destruction de leurs habitats et la chasse qui s'accentuent fragilisent les lémuriens au fil des jours », a t-il conclu.

Aéroport d’Ivato: Porte fermée aux touristes



Mardi, 10 Juillet 2012
Rares sont les voyageurs à afficher un sourire au sortir de l’aéroport international d’Ivato. Tout simplement parce qu’au terme d’un long voyage, les passagers sont soumis à un véritable cure d’énervement à leur débarquement.
Alors qu’au contraire de la période socialiste durant laquelle tout aéronef en provenance de l’étranger doit subir un long contrôle avant de faire débarquer ses passagers, la sortie des passagers se fait aujourd’hui assez rapidement. Par contre, le traitement au sol tend à rappeler le temps du très redouté DGIDE.
La cure commence dès les formalités de police. Les queues se forment comme dans tous les aéroports du monde. Sauf qu’à Ivato, elles ne bougent guère parce qu’il y a des passagers qui ne font pas la queue. Ils sont emmenés par des policiers ou des gens portant des badges qui se chargent de leurs formalités de police. On ne sait pas comment ces gens font pour obtenir ce privilège inestimable après 11 heures de vol. Histoire de contenir sa colère, le petit malin se dit qu’il n’a pas un billet de 25 000 Fmg à donner car le peu d’argent malgache qu’il avait en poche lui a été gentiment soustrait sous prétexte qu’il est interdit d’amener de l’argent malgache à l’étranger. La valeur maximale légale pouvant être détenue pour tout voyage à l’extérieur est pourtant de 2 millions Fmg. Mais aucune affiche ne le dit au sein de l’aéroport, du moins aucune n’est visible. C’est pareil pour les devises étrangères et les bijoux.
L’énervement s’amplifie devant le tapis des bagages long d’une quarantaine de mètres pour un avion de 280 personnes. On se bouscule. On court pour récupérer ses bagages. Avec ses taxes qui ne sont pas données, l’Adema n’est pas fichue d’agrandir au moins cette partie importante de l’aéroport. Sans doute, son équipe de football est plus importante que le confort des passagers.
Au bout d’une heure, on s’achemine enfin vers la sortie. On lit les indications. On emprunte le couloir vert parce qu’on pense n’avoir rien à déclarer contrairement à certains passagers dont les valises sont pleines de postes téléphoniques, de caméras, de note-book… Mais qu’on prenne le couloir vert ou le couloir rouge, les bagages sont systématiquement fouillés. On ne souvient pourtant de la forte médiatisation faite par le ministre des Finances d’alors, José Raserijaona, quand il avait décidé d’instituer le couloir vert dans la foulée de l’abolition du visa de sortie et de la fouille corporelle des passagers par les agents de la DGIDE. Mais depuis, les couleurs ne veulent rien dire. Comme si les voyageurs étaient tous des daltoniens. Aucun ministre des Finances ni aucun directeur des douanes ne s’est soucié de cet état. Cela ne les concerne pas ni leurs parents et ni leurs connaissances.
Après la fouille, ne pensez surtout pas que c’est la fin du voyage. Car à peine quelques mètres plus loin, un policier vous demande encore votre passeport. C’est la troisième fois qu’on vous le demande. D’après des témoignages que nous n’avons pas pu recouper, un quatrième contrôle est possible au parking ou sur la  route d’Ambohibao. En effet, il semblerait que des douaniers dits volants vous contrôlent après la sortie de la zone internationale.
Le conditionnel est de rigueur même si au regard de ce qu’on subit au départ pour un voyage à l’extérieur, on a tendance à le croire. En effet, la propension des agents affectés à Ivato au contrôle existe aussi au départ. Et gare à celui ou celle qui détient 100 malheureux euros non achetés auprès des banques ou des bureaux de change. Car alors qu’à l’arrivée, aucune déclaration de devises n’est obligatoire en-dessous de 7500 euros, rien n’interdit non plus la détention de devises chez soi et donc, personne ne peut normalement demander l’origine des devises en votre possession. Mais le dernier douanier au-delà du guichet de la Police aux frontières, c’est-à-dire, en zone internationale se permet toujours de vous interpeller. Et parfois, il pose des questions comme « qu’est-ce que vous allez faire là-bas ? » pas sur le ton de la curiosité mais à la façon d’un enquêteur. Seule votre bonne éducation vous retient de lui adresser un bras d’honneur.
On raconte toutes ces choses-là parce que les pratiques à Ivato ne sont pas vraiment pour favoriser le tourisme qui est jusqu’à présent, le seul secteur porteur du pays et son avenir. Même les nationaux qui sont habitués, sont extrêmement furieux au sortir de l’aéroport où après deux heures d’ambiance analogue à celle existante dans les états policiers, l’Adema vous soumet encore à une demi-heure d’embouteillage devant les 2 petits guichets de paiement des frais de parking dont la capacité de 300 voitures est pleine à chaque départ et à chaque arrivée de long courrier. Quand  l’aéroport d’Ivato sera-t-il vraiment international au niveau du traitement des passagers ?