Saturday, April 07, 2012

Manifestation des opérateurs de bois de rose - Un renfort de 47 éléments mixtes dépêché à Antalaha

Samedi, 07 Avril 2012

L’exploitation de nos ressources naturelles, notamment le bois de rose continue de faire couler d’encre. Les avis oscillent entre libéraliser le secteur et appeler l’interventionnisme de l’Etat. Ainsi, la ville d’Antalaha a été en effervescence ces derniers temps, les opérateurs en matière de bois de rose réclament le départ du Directeur régional de l’Environnement de la localité ainsi que ceux des éléments mixtes des Forces de l’ordre et leur ultimatum a expiré jeudi dernier.
Alertées, les autorités centrales ont dépêché 47 éléments mixtes entre la Gendarmerie nationale et l’Armée, en renfort aux 12 éléments mixtes de la localité, dont le nombre a été proche de l’epsilon par rapport à l’agressivité des manifestants. Ils ont quitté la Capitale dans la journée d’hier, à bord d’un vol d’Air Madagascar. Des agents du Bianco faisaient également partie de la mission. Si les manifestants ont menacé de transformer la ville d’Antalaha en champs de confrontation armée entre les éléments mixtes et ces derniers, la journée d’hier a été calme, trop calme même pour une ville qui a été le théâtre de mouvement de contestation une journée auparavant.
Ces opérateurs en bois de rose, qui se trouvent dans les rangs des manifestants, ont réclamé le traitement égal de tous les opérateurs. « Nul n’est au-dessus de la loi. Si l’exploitation de bois de rose est suspendue, il faut prononcer cette décision pour tout le monde », ont-ils expliqué, avant d’avancer que « quelques opérateurs bénéficient de dérogation et exportent leurs produits en toute tranquillité ».
Il semble pourtant que l’ambiance d’hier annonce le calme avant la tempête. Les manifestants projettent de reprendre leur mouvement ce jour et surtout de durcir leur contestation. De leur côté, les Forces de l’ordre ne se laissent également pas faire. Mais ayant été témoins de l’ambiance d’hier dans la ville d’Antalaha, quelques-uns d’entre eux ne croient pas trop à la reprise de la manifestation.
A suivre.

Écrit par Corinne Razafiarisony

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