Friday, February 17, 2012

Mirana Randria, la nouvelle virtuose

Mirana Randria présentant chaque morceau.

Un concert hommage de musique classique s'est déroulé dans la soirée du vendredi à l'Alliance française d'Andavamamba. « Le choix d'interpréter Shumann et Chopin était dû à l'anniversaire du bicentenaire de la naissance de ces deux compositeurs », met en évidence Mirana Randria, la pianiste. Devant un public recueilli et un piano droit, elle a joué six compositions de Chopin, deux de Schumann et un de Brahms, son compositeur fétiche.

Portrait : Mirana Randria, une surdoué du piano classique !

J’ai toujours l’air d’une jeune demoiselle mais attention messieurs, je ne suis plus un cœur à prendre ! Je suis mariée et suis maman d’un petit Thomas. Les gens m’ont rarement vue avec les cheveux longs mais ce n’est pas pour autant que je suis un garçon manqué. J’arbore toujours un grand sourire sauf sur scène, il me faut tout mon sérieux. J’interprète les compositions de Bach comme personne. Ça n’a rien de vraiment étonnant, puisque je suis une grande virtuose du piano. Qui suis-je ?

Passionnée. Comme toute histoire d’amour, la sienne a bien évidemment commencé par une rencontre, un déclic. Oui, nous sommes toujours dans la semaine de la Saint-Valentin et parler d’amour est toujours propice, mais là, il ne s’agit pas de l’histoire d’un Valentin qui tombe amoureux d’une Valentine mais de Mirana Randria qui, en jouant du piano pour la première fois, a su que cet instrument est fait pour elle et qu’elle ne s’en défera plus… Comme presque tous les virtuoses, son talent est découvert assez tôt. « J’ai commencé à jouer au piano à l’âge de huit ans. A cette époque, le piano était seulement une activité comme une autre ». Mais plus elle jouait, plus elle se découvrait une passion pour cet instrument qui, plus tard, allait devenir son instrument de prédilection. Elle ne cessa donc de travailler ses techniques et sans que personne ne l’y obligeait, la petite fille qu’elle était se mit à travailler plus souvent et plus durement. Deux ans plus tard, on l’inscrit à l’école des Beaux Arts. « Je suis entrée au Conservatoire de Toulouse à 10 ans ». Adolescente, elle était déjà une grande pianiste. L’écho de son talent se fait même entendre jusqu’à Mada, car il faut noter que Mirana Randria a grandi à Toulouse et qu’elle y a passé son enfance et son adolescence. Ce n’est qu’en 2001 qu’elle revient au pays. Et cette fois, elle s’y installe pour de bon.

Concert de midi. L’année de son retour, elle participe à l’évènement « Concours piano de Tana » qu’elle remporte haut la main. S’étant fait connaître grâce à ce concours, elle a été par la suite devenue très sollicitée et n’a cessé de donner des concerts… classiques, bien sûr. En 2006, la BNI enregistre son album intitulé « Morceaux choisis ». Jusqu’en 2010, elle accompagna des orchestres et d’autres musiciens classiques, étrangers comme locaux. L’un de ses plus beaux souvenirs restera cependant ce moment où pour la première fois depuis son arrivée à Mada, elle a donné un concert de midi. « C’était en 2010. Le concert ne devait commencer qu’à 13h mais comme la salle était pleine à craquer à 12H45, on a dû fermer les portes et refuser du monde. Le concert a donc commencé un tout petit peu plus tôt que prév. Je n'en reviens toujours pas qu'il y ait eu autant de monde. Ce sont déjà des souvenirs mais c'est pour ça que faire de la musique est un cadeau qui n'a pas de prix ! A tous les jeunes qui sont sur le chemin, n'abandonnez jamais ! Continuez et allez jusqu'au bout de vos rêves, ça en vaut vraiment la peine ».

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