Saturday, December 31, 2011

Impôts, Sécu, retraite : ce qui change au 1er janvier

Le plan de rigueur du gouvernement, à travers les budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale pour 2012, va se traduire par des hausses de prélèvements.

TVA Sont concernés par le passage du taux réduit de la TVA de 5,5 % à 7 %, le 1er janvier, la restauration, les travaux à domicile, les services à la personne, l'hébergement et les transports urbains. La hausse de la TVA pour les livres a été repoussée au 1er avril. Libre à chacun de répercuter ou non, sur ses prix, l'augmentation de la taxe. La SNCF majore ses tarifs grandes lignes de 3,2 % à partir du 3 janvier, ce qui inclut une augmentation de 1,7 % hors taxes. Le PS, les écologistes et le FN dénoncent cette double hausse, qui renchérit notamment les billets de TGV, au moment où la SNCF va verser des dividendes record à l'Etat.

Taxe boissons
Les taxes sur les alcools au-delà de 18° sont augmentées. Une taxe sur les boissons sucrées est instaurée et s'applique aux sodas avec édulcorants. Elle pourrait entraîner une hausse d'environ 2 centimes par cannette.

Energie Le prix du gaz augmente de 4,4 % au 1er janvier. Celui de l'électricité ne bouge pas.
Logement La réduction d'impôt pour l'investissement immobilier locatif (dispositif Scellier) est abaissée de 22 % à 13 %. La taxe sur les loyers élevés entre en vigueur.

Capital et entreprises Le prélèvement forfaitaire libératoire sur les revenus du capital est relevé de 19 % à 21 %. L'impôt sur les sociétés est majoré pour les grandes entreprises.

Famille Contrairement aux années précédentes, les prestations familiales ne sont pas revalorisées au 1er janvier, mais au 1er avril. Elles n'augmenteront que de 1 %. Le revenu de solidarité active (RSA) est revalorisé de 1,7 %, passant, pour une personne seule, de 466,99 euros à environ 474 euros.

Smic Il est augmenté à 9,22 euros brut par heure, soit 1398,37 euros par mois. Il avait été augmenté de 2,1 % le 1er décembre pour tenir compte de l'inflation.

Santé Les indemnités journalières versées par l'assurance-maladie lors des arrêts maladie sont plafonnées à 40,30 euros par jour, contre 48,43 auparavant. L'indemnité peut être complétée par l'employeur. Un jour de carence (non indemnisé) est introduit pour les fonctionnaires. La hausse de la taxe sur les mutuelles va se répercuter sur les cotisations. L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé est élargie aux personnes bénéficiant de ressources jusqu'à 35 % supérieures au plafond pour bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU) complémentaire, soit 875 euros, contre 816 auparavant.

Retraite L'âge de départ à la retraite de la génération 1952, qui atteindra 60 ans en 2012, est porté à 60 ans et 9 mois, soit un mois de plus que prévu, avant l'accélération de la réforme des retraites.

Vingt lingots d'or découverts dans une rame du RER B

Présentation de lingots d'or à Paris par la société CPoR.


Des lingots d'or ont été découverts, vendredi 30 décembre dans la soirée, dans une valise abandonnée dans un RER B à Massy-Palaiseau, indique, samedi 31 décembre la police, confirmant une information du Parisien.

Vendredi vers 18 heures, un employé a signalé une valise abandonnée dans un train stationné à la gare de triage de Massy, entraînant l'intervention des services de déminage qui ont fait exploser le colis suspect, selon la même source. La valise renfermait vingt petits lingots d'or.

Une enquête sur la provenance de cet or et l'identité de leur propriétaire a été confiée au commissariat de Palaiseau.

Voan’ody fitia: Tsy nahalala vady aman-janaka nandritra ny fito taona

Ilay vehivavy avokoa no mitazona ny volany sy mibaiko ary mampiasa azy.
‘’Izany tokoa ny hoe nody tsy nipataloha, fa kilaoty rovitra sy lobaka maloto no nentin’i Bernard nody ny tokantranonay’’, hoy Rtoa Gisèle vadiny. ‘’Efa mpivady nanomboka ny taona 2003 izahay’’ hoy ity Rtoa ity ‘’ka ny herinandro teo vao nody izy’’. Mpanao afera sy varo-mandeha no asan’i Be, ‘’nety ny fidiram-bolanay nandritra ny herintaona nefa vao nigadona ny faharoa taona nivadiana : nihodina rangahy ka na ny zanany aza tsy nahalala ny fisian-drainy akory’’. Vehivavy iray mpivaro-tena malaza amin’ny halatra sy fanodinkodinana vadin’olona irony materialista irony no niaraka tamin’i Rabe ary nanafina azy nanomboka ny taona 2004. ‘’Efa noheverinay maty na lasa adala izy, io tsy hita nandritra ny fito taona io ka niala nenina nanatona mpahita iray aho, satria olana maro ara-piainana no voavahan’izy ireny’’ hoy Rtoa Gisèle.

Voan’ody ratsy

‘’Noho ny lazany amin’ny fahitana ny zava-miafina sy fitaizana ny olona te hahomby eo amin’ny fiainana dia niantso ny 03429 02668 aho’’, hoy Rtoa Gisèle. Nambaran’io mpitaiza io tamin’ny fahitany fa ‘’ tazomina vehivavy milalao ody ratsy sy nafeniny any an-davaka vazimba ny akanjo sy ny sarin’i Bernard, ka tsy afa-miala ao an-tranony fa manompo azy Rabe. Ilay vehivavy avokoa no mitazona ny volany sy mibaiko ary mampiasa azy. Noho ny fahaizana sy ny hery manokana ananan’io mpitaiza io ny herinandro teo dia nody namonjy ny tokantranony ary nifona fa tsy hanao izany intsony ’’ ny vadiko. Vao telo andro kosa izay no nanatitra ny akanjo sy ny volan’i Bernard 5 tapitrisa ariary tavela tany aminy ilay vehivavy nitazona azy nandritra ny taona maro.

Friday, December 30, 2011

RESEAU – Il apprend le meurtre de son fils sur Facebook, la police présente ses excuses


31 décembre 2011

On savait que Facebook permettait d'aider la police à identifier des individus. Pas que le réseau social se substituait à celle-ci. C'est pourtant ce qui s'est produit au Royaume-Uni quand le père d'un étudiant indien tué lundi dans le nord-ouest de l'Angleterre a appris la mort de son fils, Anuj Bidve, sur Facebook.

La police britannique a reconnu un dysfonctionnement, présentant ses excuses pour ne pas avoir informé plus tôt la famille du jeune homme âgé de 23 ans. Anuj Bidve était étudiant en électronique à l'université britannique de Lancaster. Il a été tué par balle, lundi, dans la rue à Salford, près de Manchester.

"Ce n'est pas la façon dont une personne devrait apprendre une nouvelle aussi terrible, et nous comprenons que la famille soit en colère, a déclaré Dawn Copley, une responsable de la police. Les réseaux sociaux sont instantanés et nous n'avons pas de contrôle sur le moment où les gens publient des informations sur ces sites, ni sur ce qu'ils publient, mais personne ne devrait apprendre une nouvelle aussi tragique de cette manière."

Plus tôt vendredi, le père de la victime, Subhash Bidve, avait affirmé sur la BBC que "ni le gouvernement britannique, ni le consulat, ni le gouvernement indien" n'avait contacté sa famille pour l'informer du drame. La famille du jeune homme réside en Inde, à Pune, dans l'Etat du Maharashtra. "Je suis très surpris parce qu'ils [les policiers] ont confisqué son téléphone. Ils auraient dû trouver le numéro de son père ou de sa mère […]. Ils auraient pu nous appeler pour nous dire ce qui lui était arrivé", a-t-il estimé.

Le meurtre du jeune homme pourrait être à caractère raciste, selon la police, qui interrogeait toujours, vendredi, deux jeunes hommes de 19 et 20 ans dans cette enquête, alors que deux adolescents de 16 et 17 ans ont été libérés sous caution.

Corps des sous-Officiers - Revendication sur les impôts salariaux

Vendredi, 30 Décembre 2011
Le Corps des sous-Officiers est actuellement en effervescence pour une raison purement syndicale qui a trait à l’imposition sur leurs salaires. Leur revendication n’a rien à voir avec le mouvement populaire de l’année 2009 ainsi que la crise politique qui n’est pas près de trouver une solution.
Faut-il rappeler que du temps de Marc Ravalomanana, le Gouvernement de l’époque a décidé de rattacher directement au ministère des Finances les salaires des militaires, alors que ces derniers jouissaient auparavant du budget autonome. Mais le point le plus frustrant dans les dus de ces militaires réside surtout sur le fait qu’il n’y a pas de différence entre leurs salaires imposables et ceux qui ne le sont pas. Une décision qui a fait augmenter au plus haut niveau les retenues sur leurs émoluments mensuels.
Ainsi, depuis ce changement, les indemnités pour les charges militaires, celles d’habillement et de logement subissent la même imposition que les salaires proprement dits. Chose qui ne suit pas la règle en la matière. Depuis le début de la Transition, ces militaires ont revendiqué l’annulation de l’imposition sur leurs indemnités suscitées. Une demande qui, notons-le, n’a rien à voir avec la situation politique actuelle. Les hauts responsables au sein de l’Armée avaient promis que, à partir du mois de novembre dernier, les indemnités de toutes sortes ne souffraient plus de l’imposition. Cependant, cela n’a pas été fait jusqu’ici car même la paie du mois de décembre n’affiche aucun changement.
Bien que ce problème touche tous les éléments au sein de l’Armée, allant des hommes de troupe jusqu’aux Officiers supérieurs, en passant par les sous-Officiers, seuls ces derniers se sont lancés dans le mouvement de revendication. Ils ont rencontré plusieurs responsables au sein de l’Armée qui ont promis de résoudre dans les plus brefs délais ce problème d’imposition, ceci afin bénéficier de même traitement que les autres agents publics.

Joyeux noël





Quelles sont les 7 merveilles du monde ?

Il fut demandé à un groupe d'élèves une liste de ce qu'ils croient être les 7 merveilles du monde...
Malgré un léger désaccord, ce qui suit eu le plus de votes :
1. Les Pyramides d'Égypte - 2. le Taj Mahal - 3. le Grand Canyon - 4. le Canal de Panama - 5. l' Empire State Building - 6. la Basilique de St Pierre - 7. la grande Muraille de Chine

Lorsque les votes furent ramassés, le professeur remarqua une élève qui n'avait rien remis. Elle demande à la petite fille si elle avait besoin d'aide avec sa liste.
La petite fille répliqua : Oui, un peu, il y en a tellement que je ne sais lesquels choisir.

Le professeur dit : "Bien, dit nous ce que tu as et peut-être que nous pourrons t'aider..."

La petite hésita, puis elle lut : Je crois que les 7 merveilles du monde sont :
1. Toucher - 2. Goûter - 3. Voir - 4. Entendre
Elle hésita un peu, puis ajouta: 5. Sentir - 6. Rire -7. Aimer

Les choses qu'on ne remarque pas toujours, qui sont aussi simples et ordinaires que ceci, sont définitivement merveilleuses.
Ceci est un simple rappel, que rien n'est plus précieux que ce qui ne peut être acheté et donné avec la gratuité du cœur.

Thursday, December 29, 2011

Boissons diurétiques : attention danger

Régime

J'ai un petit surpoids, donc ma femme souhaite que nous fassions un regime. Nous avons decidé en premier lieu de changer un peu notre alimentations mais surtout de diminuer les quantités (point qui me semble le plus important - sans aller dans l'exces).
Nous mangeons plus de fruits et legumes et un peu de viandes ou poissons le midi, enfin je trouve ca certainement plus sain et donc ca me plait beaucoup.

Cependant avec ca ma femme souhaite me faire boire des tisanes et donc a la place de l'eau elle me fait des tisanes toute la journée. Je bois beaucoup et peu donc boire jusqu'à 4 / 5 litres de cette boisson diurétique chaque jour (d'habitude de l'eau en bouteille à la place), l'effet est que je vais faire pipi toutes les 10 minutes.

Je m'interroge sur les effets nefaste de cette pratique, si il y en a. Si vous avez des idées la dessus, les diuretique en grande quantité a moyen court terme?

Solution

Effectivement c'est idiot de boire autant d'eau même sous forme de tisane.

Si vous êtes forcés d'en boire tant c'est qu'il y a une faim à pallier, dans tous les cas ça ne fera pas perdre plus de gras.

Un régime ne doit pas être basé sur les fruits et légumes et "un peu de viande", si le régime est déséquilibré vous risquez la perte de poids rapide et la reprise fulgurante.

Au cours de la journée il faut:

- Manger un petit déjeuner COPIEUX, et oui même en période de régime. Faites vous un bol de céréales complètes, du lait, deux tartines de ce que vous voulez, et un verre de jus de fruit. Et de temps en temps rajoutez des oeufs au plat
- Consommer au moins 1g/kg de prots, si vous faites 70kg, il faut 70g. 100g de viande ou poisson contient environ 22g de protéines. On en trouve aussi dans les végétaux et dans certaines boissons. Il faut une source de prot par repas.
- Il faut manger des glucides, l'absence de glucides combiné à votre faible apport protéique est mauvais. Donc on se fait des pâtes le midi par exemple
- Les fruits / légumes c'est tant qu'on veut

De façon générale aussi

- La viande rouge c'est fini, on remplace par de la vollaile
- Poisson maigre au moins 4 fois par semaine
- Poisson gras (saumon, truite) au moins 4 fois par semaine
- Plus aucun aliment "blanc", que du complet, donc pour les pâtes par exemple c'est du complet. Idem pour le pain évidement

Avec ça c'est perte de poids garantie sans reprise .



Diurétique : Définition


Terme caractérisant de façon générale ce qui augmente la sécrétion urinaire. Le plus souvent le terme diurétique est utilisé pour désigner des médicaments dont le rôle est d'accroître la sécrétion rénale de l'eau et des électrolytes (sodium et chlore sous forme de sel de chlorure de sodium appelé vulgairement sel de table). On devrait donc parler plus exactement de salidiurétique plutôt que de diurétique tout court. L'action d'un salidiurétique est le suivant : par osmose (voir ci-après) le diurétique fait sortir du sel du sang vers les urines entraînant avec lui de l'eau et du plasma sanguin (partie liquide du sang). L'osmolarité est la concentration d'un milieu. Ceci fait appel à la notion d'osmose, qui est le transfert d'une certaine quantité d'eau d'une solution qui est diluée (que l'on appelle alors hypotonique) vers une solution qui est concentrée (appelée hypertonique) au travers d'une membrane semi-perméable (qui est perméable à l'eau mais non aux grosses molécules de cette solution). Autrement dit, l'osmose est la diffusion d'un solvant à travers une membrane semi-perméable qui sépare 2 solutions de concentrations différentes. C'est cette osmose qui crée progressivement l'égalité de concentration des deux côtés de la membrane semi-perméable.

On distingue plusieurs variétés de diurétiques dans l'action porte sur différents sites. Le long des structures du rein (voir rappel anatomique du rein) les diurétiques agissent en modifiant le transport du sodium et globalement en réduisant la réabsorption du sodium et consécutivement en augmentant son élimination dans les urines et simultanément celle de l'eau.

Rappel anatomique du rein
La structure du rein est complexe : il est constitué par la juxtaposition de millions de petits reins en miniature. Chacune de ces structures microscopiques possède une fonction de filtration et constitue une unité anatomique appelée néphron.
Les néphrons, dont le nombre est supérieur au million pour un rein, comportent chacun un petit tube appelé le tube urinifère. Autour de lui s'organise un réseau de capillaires, au niveau desquels les échanges entre le sang et l'urine vont se faire.
La première partie du néphron est constituée par une structure appelée le glomérule ou corpuscule de Bowman. Il s'agit d'une espèce de poche composée d'une double paroi extrêmement fine où vient se loger un enchevêtrement de toutes petites artérioles appelées le peloton capillaire du glomérule ou glomérule de Malpighi. Ce petit amas de glandes et de vaisseaux est l'élément qui assure la filtration du sang. Les glomérules de Bowman constituent la partie externe du rein appelée également zone corticale.
La deuxième partie du néphron est constituée par le tube contourné. Il fait suite à la capsule de Bowman, et l'on distingue trois segments en forme d'épingle à cheveux : le tubule proximal. A la suite de la capsule de Bowman se trouve l'anse de Henle puis le tubule distal. Chaque tube débouche dans un canal commun à plusieurs néphrons, le canal collecteur, qui s'ouvre dans le bassinet au départ de l'uretère. Les tubules profonds constituent la médulla.
Il existe trois types de diurétiques selon leur action sur un segment du néphron (unité fonctionnelle du rein) ou un autre :
1) Diurétiques thiazidiques : bendrofluméthiazide, chlortalidone, chlorpamide, hydrochlorothiazide, xipamide.
2) Diurétiques de l'anse : bumétanide, furosemide.
3) Diurétiques épargnants le potassium : amiloride, triamtérène, antialdostérone (canrénoate de potassium et spironolactone).

Classification pour les spécialistes :
1 Diurétiques hypokaliémiants

Dérivés de la thiazide et apparentés :
à action courte : clopamide, hydrochlorothiazide, téclothiazide, xipamide.
à action intermédiaire : bendrofluméthiazide, polythiazide.
à action prolongée : chlortalidone.

Dérivés thiazidiques permettent d'augmenter l'excrétion dans l'urine du sodium et de l'eau on se sont à proprement parler les salidiurétiques. Ils agissent par inhibition de la résorption dans le tube distal. De plus ils permettent l'augmentation de l'excrétion du potassium par sécrétion tubulaire distale, il s'agit là d'une action hypokaliémiante.

Diurétiques de l'anse : furosemide, bumétanide. Ils permettent d'inhiber la réabsorption du sodium et de l'eau au niveau de la partie ascendante de l'anse de Henle. Ces médicaments sont également efficaces en cas d'insuffisance de la filtration rénale proprement dit (insuffisance rénale).

2) Diurétiques hyperkaliémiants c'est-à-dire épargnant le potassium
Cette variété de diurétiques agit sur le tube rénal distal et favorise l'élimination du sodium et de l'eau ainsi que la rétention du potassium.

À action directe : amiloride, triamtérène
Antagoniste de l'aldostérone : spironolactone

3) Diurétiques inhibiteurs de l'anhydrase carbonique (acétazolamide). Cette variété de diurétique permet l'augmentation de l'excrétion urinaire des bicarbonates et provoque par ailleurs une acidose hyperkaliémique. Ces diurétiques sont utilisés dans le traitement du glaucome.

4) Diurétiques osmotiques : mannitol. Cette variété des diurétiques est à l'origine d'une diurèse aqueuse et est utilisée pour le traitement de l'œdème du cerveau.

Choix d'un diurétique
Le choix d'un diurétique se fait en fonction du diagnostic qui a été posé :

En présence d'une hypertension artérielle le choix portera tout d'abord sur un diurétique du type thiazidique ou de la même famille en commençant par des doses faibles et comprenant une dose unique le matin. Il est nécessaire d'attendre 1 à 3 semaines pour savoir si le médicament est efficace contre hypertension artérielle. Généralement il n'est pas utile d'augmenter les doses qui sont habituellement à l'origine d'effets secondaires et pour lesquels on n'obtient pas d'effets hypotenseur (faire baisser la tension). Néanmoins, si on associe le diurétique avec un autre médicament dont le but est de faire baisser la tension du patient, on augmente l'efficacité de celui-ci.

En présence d'une insuffisance de la pompe cardiaque proprement dit (insuffisance cardiaque) survenant de façon relativement rapide (insuffisance cardiaque aiguë) quand le patient présente un oedème aigu du poumon on utilise un diurétique de l'anse le plus souvent par voie intraveineuse.

En présence d'une insuffisance cardiaque chronique on est confronté à un risque d'hypokaliémie (baisse du taux de potassium dans le sang c'est la raison pour laquelle on utilise un diurétique distal (directe ou antagoniste de l'aldostérone) qui est le plus souvent associé à un diurétique thiazidique en complément d'un régime pauvre en sel.

En présence d'une cirrhose du foie ce sont les antagonistes de l'aldostérone qui sont utilisés. Les diurétiques thiazidiques ou de l'anse exposent quant à eux à un risque de d'atteinte de l'encéphale d'origine hépatique (encéphalopathie hépatique).

En présence d'une lithiase calcique et quand il existe une hypercalciurie (augmentation du taux de calcium dans les urines), on utilise les diurétiques de type thiazidique.

En cas de diabète insipide. Il s'agit d'une pathologie se caractérisant par une impossibilité des reins à concentrer les urines, entraînant une polyurie (émission d'une trop grande quantité de liquide dans les urines) accompagnée d'une soif intense. Ce type de diabète peut avoir plusieurs causes, mais toutes sont en relation directe avec un mauvais fonctionnement des reins et l'absence d'une hormone, appelée antidiurétique, dont le rôle est d'empêcher une trop grande fuite de liquide dans la vessie. Le diurétique utilisé est un thiazidique.

En présence d'un glaucome aigu on utilise un acétazolamide soit sous forme comprimé soit par passage intraveineux.

Pour le mal des montagnes on utilise généralement un acétazolamide sous forme de comprimé.

Pour une alcalose (contraire d'une élévation de l'acidité sanguine) due à une respiration intense (reventilation) on utilise de l'acétazolamide sous forme de comprimé.

Risque
Un traitement par diurétiques qui est mal surveillé peut être à l'origine :

D'une déshydratation (perte de liquide par l'organisme)
D'une perte de poids
D'un diabète (élévation du taux de sucre dans le sang au-dessus de la norme soit 1 g 27)
D'une hypotension artérielle (baisse de la tension artérielle)
De troubles de la concentration en sodium et en potassium
Des vertiges (essentiellement pour le furosémide)
De troubles de l'équilibre
D'une surdité
Hypotension orthostatique susceptible d'évoluer vers le collapsus (perte de connaissance) et le choc (baisse de la tension artérielle quand l'individu pas de la position de repos à la position debout)
Soif importante
Hyponatrémie (baisse de la quantité de sodium dans le sang)
Hypokaliémie (baisse de la quantité de potassium dans le sang) essentiellement chez les cardiaques et les cirrhotiques chez lesquels il est nécessaire d'ajouter du chlorure de potassium
Retrait excessif du sel de cuisine pouvant être à l'origine d'une hyponatrémie avec Hypotension orthostatique, crampes des mollets, vertiges, vomissements et quelquefois même de confusion
Hyperuricémie (élévation du taux d'acide urique dans le sang) pouvant être origine d'un accès de goutte
Hypoplasie de la moelle osseuse avec leucopénie et thrombopénie (insuffisance de fonctionnement de la moelle osseuse s'accompagnant d'une baisse du nombre des globules blancs et des plaquettes)
Dermatose (maladie de la peau)
Bourdonnements d'oreille
Rares cas d'hépatotoxicité (intoxication du foie) avec ictère (jaunisse)
Diminution de l'acuité auditive transitoire. Néanmoins il a également été décrit des cas de surdité permanente après une utilisation à de fortes doses et par voie parentérale (injectable) essentiellement dans l'insuffisance rénale (insuffisance de fonctionnement de la filtration rénale proprement dit)

La spironolactone peut entraîner une augmentation du taux de potassium, des réactions allergiques, des éruptions cutanées, une baisse du taux des plaquettes dans le sang, une inflammation du foie, une inflammation des vaisseaux, une élévation de la température, une inflammation du pancréas.

Utilisation
Les diurétiques sont souvent proposés pour permettre aux personnes de maigrir. Il s'agit là d'une méthode non seulement inefficace les dangereuse pour le patient. Inefficace car elle ne fait pas perdre de masse graisseuse mais par contre elle peut être à l'origine d'une perte importante d'eau et de sodium donc immédiatement de poids mais pas à long terme. Cette technique est dangereuse car elle peut avoir des conséquences fâcheuses dans le temps.

Contre-indications
Ils sont variables selon les produits. Ainsi les diurétiques en dehors des diurétiques de l'anse sont contre-indiqués quand il existe une insuffisance de filtration rénale (insuffisance rénale) et ils sont incompatibles également avec les anti-inflammatoires.

Il ne faut pas associer cette molécule avec :

La digitaline
L'acide tiénilique plus
Les antibiotiques aminosides (ototoxicité accrue surtout en cas d'insuffisance rénale)
Les céphalosporines (augmentation de la néphrotoxicité)
L'indométacine
Les salicylates
La phénytoïne
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Les produits de contraste iodé
Les corticostéroïdes
D'autres diurétiques
Laxatif stimulant. Il existe un risque d'hypokaliémie.
Les antidépresseurs tricycliques
Et neuroleptiques (risque d'hypotension orthostatique)
Les antiacides (diminution de l'absorption du furosemide)
La probénécide

Les bienfaits de la christophine ( Chouchou)

Les vertus

La christophine est une plante à tubercules comestibles surtout s’ils sont jeunes. Ils contiennent entre 10 et 15 % d’amidon. C’est un légume qui renferme 90% d’eau, plus que dans la courgette et le concombre, et très peu énergétique. Elle a une valeur nutritive de 24 kcal pour 100g, apporte 0,5g de protides, 0,1g de lipides et 2g de glucides. Elle renferme une grande part de composants actifs qui lui donnent la propriété de soigner les brûlures. Et parmi ses vertus, elle favorise aussi la cicatrisation des plaies et blessures. La christophine avec sa chair fibreuse facilite également la digestion et le transit intestinal.

La christophine regorge de minerais tels que le calcium, 0,4 mg pour 100g et le fer 20mg pour 100 g. Les vitamines B2 et B3 sont aussi présentes dans ce légume à raison de 0,03 mg pour la première et 0,04 mg pour la seconde. Pour la vitamine C, son taux est assez important de l’ordre de 20mg. Ce légume est une vraie mine de bienfaits en dehors de tous ses apports nutritionnels.Quand il se consomme en jus mais en dose raisonnable Il a une action diurétique , et peut aussi contribuer à faire baisser le taux de glycémie. Ses feuilles quand elles sont séchées sont efficaces en tisane pour lutter contre l’hypertension mais un avis médical est toujours nécessaire.

L’utilité de la christophine

La chair de la chayote est blanche et a presque le même goût que la courgette. Il en existe 3 variétés au Mexique d’où elle est originaire : vert pâle en forme de poire, une de couleur crème, plus petite et enfin vert foncé épineuse. Dans les recettes de cuisine, les jeunes pousses sont les plus utilisées. Elles ont toujours la chair blanche, un arrière-goût un peu sucré et beaucoup d’eau. La christophine peut se manger crue, en salade. Il est possible aussi de la cuisiner en gratin, de préparer des soufflés ou des beignets. Si vous la préférez mûre, elle se consomme bien en soupe ou en bouillie. En purée, elle est délicieuse avec un peu de vanille.

La christophine n’est pas seulement faite pour la cuisine, elle entre aussi dans la composition de certains produits cosmétiques. Comme pour le Sérum Corps Peau Neuve de Clarins, c’est un produit destiné à débarrasser la peau des cellules mortes toute en douceur. Les extraits de nénuphar qui hydrate la peau s’associent avec ceux de la christophine et de l’olive et conservent la jeunesse de la peau. Pour la toilette, le Savon au calendula et christophine de Byswanee est un savon naturel dont les ingrédients se complètent entre eux. Les peaux sèches seront plus douces et hydratées avec la christophine.

Olam-pitiavana - Vehivavy telo indray namono tena

Vendredi 30 décembre 2011

Vehivavy miisa telo no indray voatery nentina teny amin’ny hopitaly, omaly. Voalaza, fa samy namono tena avokoa izy ireo ary resa-pitiavana daholo no nahatonga izany.
Ny iray amin ’izy ireo, dia tovovavy 19 taona izay bevohoka telo volana, kanefa izao namono tena izao. Vehivavy miisa telo be izao no indray namono tena, noho ny olam-pitiavana nihatra tamin’ izy ireo. Ny voalohany, dia vehivavy iray 19 taona, izay namono tena tamin’ ny alalan’ ny fandrapahana fanafody famonoana parasy. Bevohoka telo volana anefa izy amin’izao fotoana izao. Araka ny fanazavan’ ny fianakaviany, manana olon-tiana ity tovovavy ity. Mifanaraka tsara amin’ ilay lehilahy miaraka aminy ihany izy ary amin’ny 5 janoary 2012 ho avy izao no kasain’izy ireo fa hanaovana ny raharahany. Misy tsy fifanarahana anefa amin’ity vehivavy ity sy ny renin’ilay tovolahy, araka ny fanazavana azo. Ankoatra ny teny maharary ataon’ io ramatoa io aminy, dia voalaza fa mahazo latsa sy fanakianana hatrany ny tenany. Nisy ny fifamaliana teo amin’izy mianaka, nialoha izao namo-noany tena izao. Izay antony izay no tsy zakany, ka omaly tamin’ny 10 ora sy sasany maraina, dia nandrapaka ilay fanafody famonoana biby kely izy. Tany Ambatolampy moa no nisehoan’ izany. Taorian’ny fihinanany io poizina io, dia nalemy ny tenany manontolo. Fanina ary saika torana tsy nahatsiaro tena mihitsy. Amin’ izao fotoana izao, dia mbola hatahorana be ihany ny toe-pahasalamany.
Tratra teo ambony fandriana
Ny faharoa kosa indray, dia tovovavy iray vao 17 taona. Afakomaly tamin’ny 9 ora alina izy no namono tena tao an-tranony, teny 67 ha. Voalaza, fa manambady lehilahy iray manodidina ny 31 taona izy. Efa nisara- panambadiana intelo io lehilahy io ary ny vadiny voalohany, dia efa niterahany zaza efatra. Tamin’iny faran’ny herinandro lasa teo iny, dia niala tao an-tranon’izy ireo ilay rangahy vadiny. Fantany anefa, fa nandeha tany amin’ ilay vadiny voalohany ity raim-pianakaviana ity. Tsy tantiny ny nieritreritra an’ izany, ka nanapa - kevitra ny hamono tena izy. Fanafody maro kosa no indray narapany. Izy efa nalemy tsy nahazaka ny vatany no hitan’ny fianakaviany. Nikoropaka namonjy azy ireo olona nahita ny fahavoazany taorian’izay. Ary ny farany kosa, dia tovovavy 20 taona, izay namono tena teny Ilanivato. Ny azy indray, dia tratrany niara - natory tamina vehivavy hafa ny lehilahy miaraka aminy. Io vehivavy io indray anefa no voalaza fa nanao vavabe taminy. Tsy zakany izany, ka nahatonga azy namono tena. Nentina teny amin’ny hopitaly avokoa izy telo vavy ireo ary manaraka fitsaboana eny an-toerana izy ireo amin’ izao fotoana izao.

Production rizicole : en baisse de 10% par rapport à 2010

Selon le service de la statistique agricole, le volume de la production nationale de riz a baissé de 4,73 millions de tonnes en 2010 à 4,30 millions de tonnes en 2011, soit une baisse de 10%. Cette baisse s’explique surtout par la diminution du rendement entraînée par le retard de la pluie dans l’Alaotra. Cette zone assure à elle seule près de 10% de la production nationale.

Quant aux autres cultures vivrières telles que le manioc, le maïs, la patate douce et le sorgho, des hausses plus ou moins importantes ont été enregistrées. Cette hausse pourrait s’expliquer par le fait que ces cultures ont toujours été les spécialités des régions du Sud où une bonne pluviométrie a contribué à ramener la situation de production à son niveau normal. Ainsi, la production nationale de manioc a augmenté de 16% par rapport à la campagne précédente, le maïs a augmenté de 4% et la patate douce de 20%.

Les sous-officiers devant le CMDN Les militaires rappellent les promesses qui leur ont été faites

vendredi 30 décembre 2011

Ce jeudi 29 décembre 2011, des soldats sont allés voir le Conseil militaire pour la défense nationale (CMDN) pour concertation sur les conditions de vie des militaires. Au centre des discussions, les promesses faites par la HAT en 2009 à leur endroit. Ils ont réitéré ainsi leurs revendications concernant l’allègement d’impôt sur leur salaire et s’attendent à ce que le président de la HAT, chef suprême des armées, accède à leur demande et le proclame lors de son discours de fin d’année. Dans le cas contraire, a-t-on compris, ces militaires ont déjà annoncé qu’ils déclencheront au début de l’année 2012, un vaste mouvement de revendication, à commencer par une demande d’audience auprès de la présidence de la HAT, dans la perspective d’une rencontre directe avec le chef suprême des armées.

À beaucoup d’égards, il semble que la promotion de grade et autres avancements et les dons de matériels et autres accessoires tels les accoutrements n’auraient pas suffi aux militaires, notamment aux sous-officiers. Selon certains d’entre eux, ils réclament la concrétisation des promesses qui leur ont été faites. Outre la question des impôts, sont évoqués le remboursement des frais d’hospitalisation et des médicaments, le paiement des indemnités et frais de transport des militaires retraités, la normalisation des promotions en grade, ou encore des admissions spécifiques à l’Académie militaire et à l’École militaire nationale (Semipi).

Dans le contexte actuel, on voit mal le régime ne pas considérer cette revendication car il faut reconnaître que l’armée c’est l’armée, et tout ce que cela signifie.

Wednesday, December 28, 2011

L'alimentation des personnes âgées influe sur leurs capacités mentales




Les personnes âgées dont le sang présente des teneurs élevées en certaines vitamines et en acides gras oméga 3 ont de meilleures capacités mentales et mémoire que celles consommant des aliments à faible valeur diététique, selon une étude publiée mercredi 28 décembre dans la revue Neurology, le journal médical de l'Académie américaine de neurologie.

L'étude montre, en outre, que les personnes âgées consommant ces vitamines et acides gras oméga 3 ne connaissaient pas de réduction du volume de leur cerveau, un phénomène typique observé chez les personnes souffrant d'Alzheimer.

FRUITS, LÉGUMES ET POISSONS


Cette étude, une des premières de ce type, visait à mesurer spécifiquement les niveaux sanguins d'une gamme étendue de nutriments au lieu de se baser sur les résultats de questionnaires portant sur le régime alimentaire, moins précis et moins fiables. Les auteurs ont déterminé que des hauts niveaux de vitamines B, C, D et E ainsi que d'oméga 3, qu'on trouve surtout dans des poissons, avaient des effets positifs sur la santé mentale et le reste de l'organisme.

"Les vitamines et les nutriments qu'on obtient en mangeant une grande variété de fruits, de légumes et de poissons peuvent être mesurés à l'aide de bio-marqueurs sanguins", relève-t-elle. "Je suis convaincue que ces nutriments ont un grand potentiel pour protéger le cerveau et le faire mieux fonctionner", explique Maret Traber, de l'Institut Linus Pauling de l'université d'Oregon.

L'étude a aussi révélé que le petit nombre des participants dont le régime alimentaire était riche en acides gras trans, abondants entre autre dans les produits laitiers et les aliments frits, ont obtenu de moins bons résultats aux tests cognitifs. En outre, la taille de leur cerveau se réduisait davantage.

ARRÊTER LA RÉDUCTION DU VOLUME DU CERVEAU


Dans l'ensemble, les 104 sujets de l'étude âgés de 87 ans en moyenne avaient un bon régime nutritionnel mais 7 % avaient une carence de vitamine B12 et 25 % de vitamine D. Les chercheurs ont testé au total 30 bio-marqueurs de nutriments dans le sang des participants. De plus, 42 ont subi un IRM (imagerie par résonance magnétique) pour mesurer le volume de leur cerveau. "Les résultats de cette étude sont fondés sur des personnes ordinaires se nourrissant selon le régime alimentaire commun aux Etats-Unis", précise Maret Traber.

"Les résultats de cette étude doivent encore être confirmés par d'autres recherches mais il est très emballant de penser qu'il est possible pour des personnes de potentiellement arrêter la réduction du volume de leur cerveau et de rester cognitivement en forme en ajustant leur régime alimentaire", relève Gene Bowman, de l'université d'Oregon également.

Oméga 3

Un trio d’acides gras

Les oméga 3 correspondent à 3 acides gras. Au premier plan, l’acide alpha-linolénique (ALA). On trouve l’ALA dans les végétaux (huiles de colza, de noix, de soja, graines de lin, les graines de chanvre, mâche, germes de blé).

Il existe encore l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Notre corps peut les synthétiser à partir de l’ALA, ou mieux encore, les puiser dans les produits d’origine marine, et en particulier les poissons gras.

Le rôle des oméga 3

Les oméga 3 sont connus pour leur bénéfices sur la santé. Mais attention cependant aux effets de mode, et à la forte "médiatisation" des effets des oméga 3...

C’est tout d’abord pour leur rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires que les oméga 3 sont reconnus. Ainsi, les populations consommant en grande quantité du poisson (les Inuits, les Japonais) sont moins touchées par les maladies cardio-vasculaires. Les oméga 3 seraient une des explications, mais elle n'est sans doute pas la seule...

Un apport suffisant en oméga 3 est recommandé pour les personnes souffrant d'une maladie cardio-vasculaire, comme une hypercholestérolémie. Dans le même temps, il est aussi recommandé de diminuer les acides gras saturés. Les oméga 3 auraient aussi une action contre l'hypertension artérielle. Ce qui ne signifie pas de remplacer vos éventuels médicaments anti-hypertenseurs par des compléments alimentaires riches en oméga 3 !

Les oméga 3 ont également une action bénéfique sur l’activité du cerveau. Celui-ci contient en effet énomément de lipides. D'après des médecins, les oméga 3 auraient des effets contre la dépression.

Les oméga agiraient également sur la qualité de la peau, et plus particulièrement son hydratation, d’où la sortie sur le marché de crèmes enrichies en oméga 3.

Les pirates roumains d'"Hackerville" tiennent tête aux polices du monde entier

Ramnicu Valcea (Roumanie) Envoyé spécial - Ville pleine de verdure située aux pieds des Carpates, au centre de la Roumanie, Ramnicu Valcea est loin d'être l'endroit paisible qu'on imagine en sillonnant ses grands boulevards. Dans le milieu de la cybercriminalité, on l'appelle "Hackerville".

"Il n'y a pas de quoi être fier, déclare Stelian Petrescu, un professeur de géographie. Ramnicu Valcea est sans doute la ville roumaine la plus connue aux Etats-Unis. Les Américains n'avaient aucune idée de mon pays à part la région de Transylvanie et la légende de Dracula. Mais maintenant, c'est ma ville qui est devenue la star à cause de ces jeunes qui volent sur Internet. Ici, on n'est plus à Ramnicu Valcea mais à Hackerville."

Frauder sur le Net est devenu le sport local dans cette ville que la presse américaine présente comme la "Sillicon Valley du vol sur Internet". Selon la police roumaine, 80 % des fraudes effectuées en Roumanie visent des Américains. C'est la raison pour laquelle, mercredi 7 décembre, le directeur du FBI, Robert Mueller, s'est rendu à Bucarest. Après un passage éclair au palais présidentiel et quelques mots avec le président Traian Basescu, M. Mueller a rendu visite à la police, au procureur général et aux services de renseignement.

"Les menaces les plus graves auxquelles nous sommes confrontés sont transnationales, a-t-il déclaré. Aucun pays et aucune agence ne peuvent lutter seuls contre ces menaces, qu'il s'agisse de terrorisme, de trafic de drogues ou de criminalité informatique."

Dans le quartier Ostroveni, le fief des hackers situé au sud de la ville, la nouvelle de cette visite ne provoque aucune réaction. Les descentes de police, les arrestations et les visites de journalistes venus du monde entier sont monnaie courante dans ce quartier où les habitants préfèrent tout de même garder l'anonymat.

"Mais qu'est-ce qu'on peut faire !, lance George, qui vient d'obtenir son diplôme en management. Il n'y a pas de travail ici. Le gouvernement ne parle que de crise, de diminutions de salaires et de se serrer la ceinture. J'ai 24 ans et toutes mes années à la fac, je n'ai fait que me serrer la ceinture. J'ai des amis dans le quartier qui touchent des dizaines de milliers d'euros. D'accord, ils les volent sur le Net, mais au moins, eux, ils se débrouillent. Et moi, je dois travailler toute ma vie pour rien. Que feriez-vous à ma place ?"

Malgré les nombreuses arrestations opérées par la police ces dernières années, Ramnicu Valcea reste une plaque tournante de la criminalité informatique dont les tentacules s'étendent sur plusieurs continents. Au début des années 2000, les jeunes de "Hackerville" étaient assez naïfs pour communiquer à leurs victimes leurs numéros de compte en Roumanie, ce qui permettait à la police de les localiser rapidement. Aujourd'hui, la donne a changé. La discrétion est de mise et l'effacement des traces est devenu un art.

Les hackers ont intégré des réseaux transnationaux très bien organisés et utilisent souvent ce qu'ils appellent des "flèches". Une "flèche", c'est un intermédiaire dont la mission est d'ouvrir un compte dans le pays où il se trouve. Il reçoit sur son compte l'argent que les victimes paient sur le Net pour acheter un produit ou un service qui n'existe pas, retient pour lui un pourcentage et vire le reste sur le compte d'une autre "flèche" dans un autre pays. Et ainsi de suite jusqu'à la dernière "flèche" qui transmet la somme finale au cerveau de l'opération.

Dans le centre de Ramnicu Valcea, on peut voir plus d'une vingtaine de bureaux de la société Western Union, spécialiste du transfert d'argent. Un vent de prospérité souffle sur la ville. Les clubs et les bars où les hackers passent leurs nuits ont poussé comme des champignons. En 2010, à Budesti, petit village situé à l'entrée de la ville, Mercedes-Benz a ouvert sur 2 700 m2 un salon d'autos dernier cri. Les hackers raffolent d'Audi et de BMW.

Apparemment, les descentes régulières de la brigade spéciale "Vlad l'Empaleur" de la gendarmerie roumaine n'ont aucun effet. La dernière, qui a eu lieu le 22 novembre, concernait plusieurs villes, dont Ramnicu Valcea. "Vingt-cinq personnes, de 18 à 35 ans, ont été arrêtées pour avoir provoqué un préjudice de 120 000 euros à des citoyens américains, suisses, français, autrichiens et allemands, affirme le procureur Danusia Boicean. Ils avaient mis en place de fausses enchères sur le site eBay pour vendre des produits électroniques, des voitures et même des tracteurs."

En juillet, la police roumaine et des officiers du FBI venus en renfort ont arrêté 23 hackers qui avaient réussi à escroquer un millier d'Américains à hauteur de 20 millions de dollars (15,3 millions d'euros).

"Finalement, par ces temps de crise, ces types réussissent à faire entrer des devises fortes en Roumanie. Il faut quand même admettre qu'il y a un aspect positif dans leur démarche", note George. Encore un peu et les hackers passeraient pour des patriotes. George n'a pas encore basculé dans leur camp, mais il semble très attiré.

La réussite affichée, les hackers de Ramnicu Valcea attirent les jeunes comme un aimant. Leur influence se ressent jusqu'à Dragasani, petite ville située à une centaine de kilomètres au sud. Ici, comme dans "Hackerville", les voitures de pointe se sont multipliées, signe que de plus en plus de jeunes se "convertissent". Mais le FBI a déjà formé plus de 600 policiers roumains pour endiguer ce fléau. George en sourit et montre du doigt une citation de Sénèque collée au-dessus de son ordinateur : "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Parole de futur hacker ?

L’euro descend sous 1,30 dollar





L’euro a brusquement décroché mercredi, chutant sous 1,30 dollar, à son plus bas niveau depuis janvier, dans un marché marqué par un très faible volume d’échanges et par les craintes persistantes sur la zone euro, alimentées, selon les analystes, par le bilan de la BCE.

Alors qu’il faisait du surplace depuis la veille autour de 1,3070 dollar, l’euro est descendu brusquement sous 1,30 dollar autour de 15H00 GMT, s’enfonçant ensuite jusqu’à 1,2912 dollar vers 17H00 GMT, son plus bas niveau depuis le 11 janvier. A la même heure, l’euro a par ailleurs plongé jusqu’à 100,72 yens, à son plus bas niveau depuis plus de 10 ans face à la devise nippone. "Les inquiétudes persistantes sur la zone euro pèsent, et à l’ouverture des marchés américains, on a vu les investisseurs fuir de concert les actifs jugés risqués, dont l’euro, au profit des valeurs refuges que sont le dollar et le yen", a indiqué à l’AFP Mark Deans, responsable du courtage de la société financière MoneyCorp. Selon les analystes, il était toutefois difficile d’identifier des facteurs déclenchants spécifiques. "La publication du bilan de la Banque européenne (BCE) a certainement suscité quelques inquiétudes", a avancé pour sa part Kathleen Brooks, analyste de Forex.com. Alors que l’institution de Francfort a annoncé la semaine dernière un prêt massif de près de 490 milliards d’euros à plus de 500 établissements financiers de la zone euro, son bilan (qui comprend la totalité de ses encours) a considérablement grossi, atteignant cette semaine un niveau historique de 2.733 milliards d’euros. "Cela alimente les préoccupations, car cela pourrait impliquer que la BCE puisse se trouver à court de munitions alors même que la crise des dettes souveraines s’aggrave" et que les Etats européens auront à emprunter des sommes considérables sur les marchés début 2012, a expliqué Mme Brooks à l’AFP. En outre, une rumeur de marchés faisait état mercredi d’un "désengagement massif de l’euro de la part d’une importante banque d’investissement suisse, et dans le volume d’échanges d’aujourd’hui, un rien suffit à faire plonger le marché", a poursuivi Mme Brooks.

De fait, les volumes d’échanges sont extrêmement faibles depuis le début de la semaine, alors que de nombreux investisseurs sont absents pour les fêtes, ce qui accentue toutes les fluctuations du marché et exacerbe les décisions des opérateurs encore présents. "D’autant que ces derniers sont en train d’ajuster leurs positions pour la fin du mois et la fin de l’année", a relevé M. Deans. Par ailleurs, le franc succès d’une émission obligataire en Italie n’est pas parvenu à rasséréner les opérateurs sur la situation du pays. Sous forte pression, le Trésor italien est parvenu à placer pour 9 milliards d’euros de titres de la dette sur six mois à un taux en très forte baisse. "Cela laisse penser à des interventions de la BCE sur le marché obligataire car on ne voit pas bien qui est prêt en ce moment à investir sur la dette italienne", et toute éventuelle intervention de la BCE est souvent interprétée comme une preuve de la gravité de la crise, estimait Mme Brooks. Autre facteur d’inquiétude : entre mardi et mercredi, les banques ont déposé 452 milliards d’euros auprès de la BCE, un montant record, ce qui témoigne selon les analystes de leur réticence à se prêter de l’argent entre elles, semblant préférer "sécuriser" les fonds prêtés la semaine précédente par l’institution de Francfort. "La nervosité des marchés ne se dissipera pas jusqu’à demain, puisque le Trésor italien prévoit une nouvelle émission jeudi, cette fois d’obligations à dix ans, qui sera très surveillée", a conclu Mark Deans.

L’Italie devrait continuer de focaliser l’attention des investisseurs : selon le quotidien Corriere della Sera, le pays devra trouver 450 milliards d’euros en 2012, dont la moitié dans les quatre premiers mois de l’année, un véritable défi. Vers 19H00 GMT, l’euro valait 1,2943 dollar contre 1,3070 dollar mardi vers 22H00 GMT. La monnaie unique européenne reculait à 100,90 yens contre 101,77 yens la veille. Le dollar était stable face au yen à 77,95 yens contre 77,88 yens la veille. La livre britannique baissait légèrement face à l’euro à 83,70 pence pour un euro, plus nettement face au billet vert, à 1,5464 dollar. La devise helvétique progressait légèrement face à l’euro, à 1,2194 franc suisse pour un euro, et se repliait face au dollar, à 0,9420 franc suisse. La monnaie chinoise a fini à 6,3219 yuans pour un dollar, au même niveau que la veille.

Bonnes fêtes de fin d'année






Tuesday, December 27, 2011

Affaire de Toliara 5 policiers à Tsiafahy et 6 autres en liberté provisoire

mercredi 28 décembre 2011

Après d’âpres négociations qui ont pris toute la matinée de ce mardi 27 décembre à la caserne des Forces d’intervention de la Police (FIP) à Antanimora, les 11 policiers de Toliara prévenus dans l’affaire de meurtre sur Michel Rehavana, substitut au tribunal de Toliara, ont finalement été conduits devant le Parquet où le procureur de la République les attendait depuis samedi 24 décembre. À l’issue des auditions tenues à huis clos, cinq policiers ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy tandis que six autres dont la seule femme, ont bénéficié de la liberté provisoire en attendant les enquêtes au fond prévues s’effectuer le 11 janvier 2012.

Selon le communiqué officiel des autorités, les prévenus devaient répondre de sept (7) chefs d’accusation à savoir : meurtre, coups et blessures volontaires, association de malfaiteurs, rébellion, tentative d’évasion par bris de prison, séquestration et vol d’armes. Comme d’autres policiers en service à Toliara sont encore impliqués dans cette affaire, les enquêtes judiciaires afférentes vont continuer et ceux–ci seront également déférés au parquet du tribunal de première instance d’Antananarivo, une fois les enquêtes préliminaires menées à leur encontre clôturées.

Les familles des prévenus crient à l’injustice et déplorent que leurs proches ne seraient que des boucs émissaires qui devraient porter le fardeau avec lequel ils n’auraient rien à voir. Des familles des policiers n’ont cessé de clamer l’innocence de leur proche et la détention arbitraire de leurs enfants : « ma fille n’a rien à voir dans cette affaire ; les vrais coupables courent en toute liberté à Toliara et dans la capitale. Ma fille fait partie des martyrs dans cette affaire » se plaint une mère de famille tout en pleurs.

Monday, December 26, 2011

Chez les forces d’intervention de la police: Inquiétant début de mutinerie

A-t-on affaire à une grosse mutinerie en gestation au sein de la Police nationale ? Tout le laisse penser, même s’il faut attendre la suite des événements pour être mieux fixé. Depuis samedi, en effet, les onze policiers de Toliara, inculpés dans le meurtre du magistrat Rehavana Michel, sont « hébergés » à la caserne des Forces d’Intervention de la Police (FIP), à Antanimora. Depuis leur arrivée jeudi dans la capitale, ils étaient logés dans les locaux de la Brigade Criminelle d’Anosy. Ils furent transférés le lendemain au camp de la Gendarmerie dit Toby Ratsimandrava, à Andrefan’Ambohijanahary. Ils devaient y attendre la reprise des audiences au tribunal d’Anosy, afin d’être déférés au parquet.

Mais, samedi, à la faveur d’un va-et-vient pour nécessité de service entre la Brigade Criminelle et le Toby Ratsimandrava, les onze inculpés ont été interceptés par des éléments des FIP et d’autres unités de la Police. Ils ont été conduits à la caserne des FIP à Antanimora au lieu d’être ramenés au Toby Ratsimandrava (Voir article à la page 4). Samedi soir et hier matin, cinq ou six policiers en uniforme (dont certains armés) assuraient la garde au portail de la caserne. Hier après-midi, les rumeurs d’une intervention extérieur ayant baissé d’intensité, et la fête de Noël aidant, la garde a été allégée et seul un policier demeurait en faction à l’entrée.

Les bruits qui circulent autour de cette caserne (qui se trouve à 300 mètres au dessus de notre rédaction, sur la côte qui monte vers le mausolée) : des éléments des FIP et d’autres unités de la Police refusent que les onze prévenus soient traduits devant le parquet, et les ont placés sous leur protection. Motif : selon eux, l’enquête menée à Toliara était superficielle, et les onze inculpés ont été ramassés au hasard alors qu’ils n’avaient rien à voir avec l’assassinat. Les « mutins » ajoutent que les prévenus ont été arrêtés arbitrairement pour servir de fusible aux « gros bonnets » et pour sauver les positions de ces derniers. Il reste un fait : les onze policiers de Toliara ont été mis à l’abri à la caserne des FIP et n’en sortiront qu’avec l’approbation de leurs ravisseurs.

En tout cas, la tournure des événements suscitent l’inquiétude car le camp des FIP, naguère celui du Groupe Mobile de la Police (GMP), fut en 1975 le théâtre d’une mutinerie de grande ampleur contre le régime du général Gabriel Ramanantsoa. Sous la conduite d’un colonel de l’Armée, le mouvement fut grossi par des hommes en uniforme venant de divers corps et a abouti à l’assassinat du colonel Richard Ratsimandrava, chef d’Etat et chef du gouvernement. La mutinerie ne fut mâtée que par un assaut de l’Armée appuyé par des blindés.

Ensuite car le mouvement n’a pas de tête, se considérant comme victimes d’une injustice, des subalternes ont spontanément fait bloc autour des prévenus et s’élèvent contre la hiérarchie de la Police. D’ailleurs, le regroupement de mutins a une forte connotation ethnique car les onze inculpés étant en général des gens du Sud, les premiers à prendre leur défense furent samedi des éléments issus des régions du Sud et du Sud-Est. Enfin puisque ceux qui ont pris les prévenus sous leurs ailes sont surtout des éléments des FIP, unité « d’élite » de la Police nationale qui a reçu une formation de proche de celle des commandos. C’est dire que si on veut réduire les mutins par la force, les assaillants trouveront en face d’eux une résistance acharnée. Peut-être que comme en février 1975, l’avant-garde des sections d’assaut devra être protégée par des blindés…

Chez les gouvernants, l’incompétence, les tergiversations et les erreurs d’appréciation pourraient encore une fois aboutir à une dangereuse mutinerie dans une caserne. De toute façon, après l’affaire des FIGN de Fort-Duchesne et celle de la Bani d’Ivato, ils devraient être… blindés.

Sunday, December 25, 2011

Friday, December 23, 2011

Editorial - Empoisonnement tous azimuts

L'espoir fait vivre des million de malgaches...


Voilà plus de 50 ans que les dirigeants et les politiciens font avaler des couleuvres à la population malgache.
Elle continue d’être au bord de l’asphyxie et ne manque pas de s’en étrangler tous les ans et sous tous les régimes politiques. Aucun d’entre ces derniers n’a réussi à réaliser et à concrétiser les promesses mirobolantes d’un mieux-être. Au contraire, elle s’enfonce de plus en plus dans la misère et la pauvreté. Les inégalités socio-économiques vont apparaître plus flagrantes encore à l’occasion des fêtes de fin d’année, à commencer par Noël. La classe politique et dirigeante va se gaver, ou plutôt va continuer à le faire avec une indécence qui provoque colère et révolte. Personne n’a été sans remarquer les joues pleines et les ventres rebondis des politiciens, très vite après qu’ils aient accédé au pouvoir ou qu’ils occupent des postes élevés dans la hiérarchie du pouvoir. Un train de vie qui ne peut pas seulement se justifier par des salaires et des rémunérations fabuleux, mais qui provient aussi d’indélicatesses sur fond de corruption, de trafic d’influence, d’exactions et d’abus pour ne pas dire des vols dans les caisses de l’Etat et des détournements divers. Face à cette opulence, la majorité de la population se meurt sous les yeux des dirigeants et des politiciens qui se donnent bonne conscience en donnant quelques kilos de riz et quelques poignées de friandises. Le « kobaka am-bava » (ou démagogie populiste) est devenu une seconde nature chez ceux-là. Les opérateurs ne sont pas en reste dans cette même démarche de se livrer à des œuvres de bienfaisance en cette période de fêtes. Tous vont donc au chevet des plus démunis et des plus défavorisés comme ils les appellent. Une catégorie dont le nombre augmentent d’année en année, voire de jour en jour et la situation qui prévaut dans la Capitale du pays est le reflet de l’état des lieux sur tout le territoire. La dégradation des conditions de vie de cette majorité est telle que les qualificatifs et les attributs sont à la fois insuffisants et en deçà des réalités. Il semble que personne ne soit plus sensible à cette situation qui n’est pourtant pas une fatalité mais bien le fait d’une gouvernance et d’un système avilis par les tenants du pouvoir. Ce n’est pas la première fois qu’il est fait état d’empoisonnement alimentaire dans le pays. Mais le phénomène s’est amplifié et aggravé ces dernières années. Notamment au cours de cette Transition avec tous ces produits venant de l’étranger dont les contenus sont incompréhensibles et d’origine douteuse. Non seulement la vie humaine et la santé n’ont plus aucune valeur mais la morale –juste le respect des autres- va à vau l’eau. Elles sont sacrifiées sur l’autel des profits financiers et commerciaux. Les dons dans le cadre des fêtes de fin d’année se déroulent dans des écoles publiques. Ils sont une occasion de plus de révéler les conditions déplorables et piteuses dans lesquelles « l’avenir de Madagascar » est en train de se construire. Le cas n’est pas non plus exceptionnel : celui d’enfants qui s’évanouissent sur les bancs de l’école. Plus de faim que de fatigue ou des deux combinées. Cette calamité est largement répandue dans le pays surtout dans les campagnes. Les dirigeants et les politiciens ne sont pas sans le savoir. Ou alors ils seraient atteints d’une grave cécité. Mais c’est semble-t-il le cas. La responsabilité est rejetée, comme de coutume, sur la suspension des cantines scolaires parce que les bailleurs de fonds ont fermé les robinets des financements. Les tenants du pouvoir seraient donc innocents et se laveraient les mains de cette détresse. Comme ils dénoncent les importations sauvages de produits alimentaires dangereux voire mortels. Ils ne cessent de déclarer qu’ils vont prendre des mesures draconiennes et se livrent à la destruction de quelques tonnes de produits périmés de temps en temps. Mais personne, parmi eux, ne s’engage à traiter le fond du problème. De tous les problèmes de ce pays d’ailleurs. Car il y a toujours des intérêts intouchables.
Entre les vaches maigres des fêtes et l’insécurité, les fêtes sont de plus en plus de tous les dangers. La population trinque des gabégies des dirigeants qui ne cessent de lui empoisonner la vie. C’est cela Noël…

Evénements de Toliara: La tension monte chez la... Police

Hier matin vers 10 heures, nous avons été le témoin du départ des « onze policiers de Toliara », de la Brigade criminelle d’Anosy vers la prison d’Antanimora. La direction de la Police, nous a-t-on dit, a décroché un billet d’écrou à l’intention de ces prévenus, lesquels vont voir leur garde à vue se prolonger dans la Maison Centrale. Embarqués dans un minibus, ils sont escortés par une demi-douzaine de policiers armés qui les suivent dans un véhicule 4X4 pick-up de couleur verte. A la Brigade criminelle, au service de l’Immigration, au ministère de l’Intérieur et au ministère de la Sécurité intérieure (tous voisins du site), les employés se sont donnés le mot et ont assisté au « spectacle » dans la cour ou aux fenêtres. Il s’agit pour la plupart de fonctionnaires de la Police nationale en civil. Les visages exprimaient de la curiosité, de l’intérêt ou de la commisération. Mais il n’y eut ni rire ni plaisanterie pour saluer le départ…

De la commisération, c’est-à-dire un sentiment de solidarité peinée pour ceux qui sont dans le malheur. En tout cas, le mode de règlement de la « crise de Toliara » provoque un début d’agitation au sein de la Police nationale. Si l’on n’y prend garde, l’effervescence va déboucher sur une mutinerie des subalternes à l’endroit des hauts gradés. Le clivage qui se dessine met aux prises d’un côté les agents, inspecteurs, brigadiers et officiers de Police, et de l’autre les commissaires, contrôleurs généraux et inspecteurs généraux. Jeudi déjà, les subalternes se sont réunis sous l’égide de leur syndicat et ont contesté l’accusation portée contre les onze policiers de Toliara. Selon eux d’ailleurs, aucune investigation sérieuse n’a été menée à Toliara, le ministre responsable ayant débarqué avec une liste toute faite et a procédé à un appel pour dégager les « accusés ». Ceux-ci ont été embarqués dans un camion et conduits à Antananarivo. Les principaux griefs des subalternes : enquête superficielle, insuffisance de preuves et de témoignages et surtout …absence des « gros bonnets » parmi les accusés. Selon eux donc, les hauts gradés se sont déchargés de leurs responsabilités sur les sans grade. Et seuls ces derniers sont en train de trinquer dans une affaire qui devrait pourtant toucher tous les échelons de la Police nationale…

Propos d’Andry Rajoelina jeudi sur le sujet : « J’ai donné des consignes au ministre de la Sécurité intérieure afin que les auteurs du crime soient jugés. Douze personnes ont été arrêtées jusqu’ici ». On l’aura remarqué, le procédé manque de perspicacité et de clairvoyance. D’abord car c’est soustraire le ministre de la liste des suspects, le mettre du côté du régime et faire de lui l’instrument de répression de ses subordonnés. Ensuite car la formule inélégante et même mesquine. Apparemment, le ministre se désolidarise de ses hommes, en fait des fusibles et les sacrifie pour sauver son siège. Or, en tant que chef suprême de la Police, le ministre est civilement et pénalement responsable des actes de ses subordonnés, d’autant qu’au moment des faits, il était présent à Toliara. Envoyé par Andry Rajoelina (qui visiblement n’a pas un sens développé des responsabilités) à Toliara pour enquêter et identifier les auteurs du crime, l’homme ne manquera de dégager sa responsabilité, et partant d’incriminer ses subordonnés.

Spirale dangereuse donc pour la Police nationale dont l’unité est menacée. Les subalternes se considèrent comme des boucs émissaires et pointent le doigt sur les gradés qui les dénoncent. L’esprit de corps aidant, ils font bloc et s’élèvent en face de leurs supérieurs qui veulent se défiler. Dans cette Police nationale qui a connu des mutineries dévastatrices par le passé, on ne sait jusqu’où ira le déchirement. Ainsi qu’on l’a vu au commissariat de Mahamasina ainsi qu’à Toliara, dans la Police, on prend facilement les armes pour appuyer ses revendications. Pour mettre un coup d’arrêt à cette évolution inquiétante, il faut d’abord admettre que la responsabilité du ministre est engagée, les évènements ayant été provoqués par les personnes placées sous ses ordres. L’homme peut bénéficier de circonstances atténuantes car s’il est responsable, par contre il n’est pas coupable. Ensuite, identifier les auteurs et complices du meurtre en confiant l’enquête à des personnes qui ne soient pas juge et partie, par exemple des gendarmes et des militaires appuyés par des juristes.

Incriminés dans la mort du magistrat à Toliara, Michel Rehavana, douze policiers sont attendus au parquet. 
« Ils seront auditionnés après clôture des enquêtes préliminaires et expiration des 48 heures de garde à vue », a indiqué la ministre de la justice Christine Razanamahasoa.
Arrêtés à Toliara, les suspects ont été placés, à la brigade criminelle à Anosy, jeudi. Puis ils ont été transférés au camp de la gendarmerie à Andrefan' Ambohijanahary, vers 9heures du matin. Leur audition s’est fait par la commission d'enquête, dans laquelle sont représentés les magistrats, la police et la gendarmerie. Le substitut du pro­cureur et le directeur de la police judiciaire à Antana­narivo, ont assisté aux auditions.  
Selon des indiscrétions, les prévenus devaient être livrés à la justice hier, mais cela ne s'est pas encore fait jusqu'à 21h30.
Lors des enquêtes préliminaires, les membres des bureaux des quatre corps de la police nationale ont tenu une réunion à Anosy hier après-midi, par rapport à la pression des magistrats qui exigent le limogeage de leur ministre. La mise en garde à vue de leurs collègues expire ce jour.

En tout cas, comme à Toliara où ils ont tiré sur la prison et le tribunal, certains dans la Police pourraient de nouveau prendre les armes. Il ne faut plus qu’Andry Rajoelina et Omer Beriziky se renvoient la …balle.

Behoririka Les marchands obstruent la rue

Le quartier de Behoririka complètement squatté par les marchands (Photo Mamy Mael)


Tout le quartier de Behoririka est occupée par les marchands ambulants. L'ambiance est au top, obligeant les voitures à chercher d'autres issues.
La commune urbaine d'Anta­nana­rivo s'avoue vaincue. Le der­nier vendredi avant Noël, les marchands ont occupé toutes les rues de Behoririka, Soarano et Analakely. Ils ont coupé la circulation, obligeant les véhicules à faire le tour de la ville. La température monte chez les usagers. « N'y a t-il pas de responsable pour gérer tout ça? On dirait que les marchands deviennent les maîtres ici. C'est vrai que c'est la fête, mais  à chacun sa priorité », évoque Philippe Rakoto­manana, un cadre qui habite  Mahamasina et  travaille à Ankorondrano. Il faut des heures pour sortir de la ville, avec la chaleur torride et les embouteillages énervants. Pire, pour les bus, au lieu de faire dix tours en une journée, ils n'arrivent plus à en faire que  quatre. 
« Allez par là ! »
L'arrêt des bus pour Ambohimanarina est transferé à Antanimena, près du Magro, ceux qui vont vers Andravoahangy ou Tsiazotafo ne savent pas où aller. Certains insistent quand même pour entrer du côté de Toyota Rasseta Behoririka, près du lac, où ils sont coincés pendant des heures. 
Les marchands font la loi. Ils disent n'avoir peur de rien, ni de personne. « Nous ne voulons pas de Mahamasina, parce qu'il n'y a personne là-bas. Nous ne bougerons pas d'ici même si le président Andry Rajoelina vient nous chasser », lance Rageor­gette, vendeuse de jouets. Ils obligent même les piétons à se frayer un chemin entre les cartons et les soubiques. 
« Monsieur par là-bas! Vous ne voyez pas qu'il y a un carton devant ? », apostrophe Mariette d'un ton menaçant. 
Alors que la commune urbaine d'Anta­na­narivo a mis tous ses efforts dans l'organisation du bazar de Noël à Mahamasina, elle lâche-prise. « Ils sont plus nombreux que nous et nous n'arrivons plus à les stopper. Il est inapproprié de s'affronter en ces jours de fêtes ,alors on leur a laissé la voie libre, hier. Aujourd'hui, nous essaierons d'ouvrir la circula­tion », avance le responsable du secteur marché de la CUA, Johary Razafimbelo. Les polices communales ont préféré se retirer, plutôt que de faire face à ces marchands, ceci,pour éviter tout  désordre.

Thursday, December 22, 2011

INSULAIRE – Vers une seconde guerre des Malouines ?



Branle-bas le combat à la "une" des quotidiens britanniques. Près de trente ans après la fin de la guerre des Malouines, le conflit séculaire semble relancé entre l'Argentine et le Royaum-Uni. Mardi, les pays de l'union économique du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay) ont décidé d'interdire aux navires portant pavillon des îles Malouines de mouiller dans leurs ports. Pour justifier sa décision, le Mercosur a qualifié le drapeau des Malouines d'"illégal", note ainsi The Wall Street Journal.

"L'impact immédiat de cette décision n'est pas encore mesurable" au niveau économique, note The Guardian, citant le ministère des affaires étrangères britannique. Dans les faits, les conséquences directes devraient être assez limitées, car selon la BBC, "seuls vingt-cing bateaux, principalement de pêche" devraient être gênés par la mesure. Mais l'annonce est très symbolique pour ce territoire contrôlé depuis 1833 par le Royaume-Uni sous le nom de Falklands, mais réclamé depuis toujours par l'Argentine, dont les côtes sont situées à 500 kilomètres des îles.

Derrière cette passe d'armes commerciale se joue aussi un débat plus vaste sur l'exploitation des ressources de l'archipel. La présidente argentine, Cristina Fernández de Kirchner, en saluant la décision du Mercosur, a ainsi critiqué les explorations de gisements de pétrole et de gaz réalisées par les entreprises britanniques dans la région. "Les Malouines ne sont pas seulement une affaire argentine, c'est une affaire qui concerne le monde entier, car les Britanniques y prennent nos ressources halieutiques et pétrolières"a-t-elle martelé.

"Si nous étions la Palestine, l'Union européenne serait outrée"

Le président de la Chambre de commerce des Malouines, Roger Spink, a ainsi déclaré mercredi sur la BBC que les habitants avaient de plus en plus le sentiment que leurs îles faisaient l'objet d'un blocus. "Si nous étions la Palestine, l'Union européenne serait outrée", a-t-il jugé.

Côté britannique aussi, les réactions ont parfois été violentes. Selon The Telegraph, l'ancien ministre britannique de la sécurité et vétéran de la guerre des Malouines, lord Alan West, a ainsi demandé à ce que le Royaume-Uni "envoie sur place un sous-marin nucléaire pour montrer la détermination des Anglais pour défendre les Malouines". Le journal publie même un comparatif des forces militaires des deux pays, en cas d'embrasement de la zone. "Pourrions-nous gagner une autre guerre ?", s'interroge ainsi le journaliste politique Tim Shipman. Relayées par The Australian, les déclarations du porte-parole du Commonwealth ont le mérite d'être claires : "Personne ne doit douter de notre détermination à protéger le droit des habitants des Malouines à choisir seuls leur appartenance."

Le temps de la médiation ?

Mais tous les médias britanniques n'ont pas une ligne éditoriale si belliqueuse et cvertains s'interrogent sur l'avenir des Malouines. "Fermer les yeux sur les demandes de souveraineté de l'Argentine sur le territoire ne les fera pas disparaître", insiste ainsi l'éditorial de The Independent, qui affirme qu'il "est temps de désamorcer la situation". "Jusqu'à présent, la Grande-Bretagne a refusé toutes les demandes de réouverture des négociations et insiste sur le droit des îliens à décider de leur futur. Des droits qui doivent en effet être respectés. Mais ce seront également ces mêmes îliens qui subiront la brutalité des marchandages diplomatiques", rappelle le journal. "L'an passé Hillary Clinton avait proposé d'agir en médiatrice entre la Grande-Bretagne et l'Argentine. Nous devrions accepter."

Un autre facteur de tension risque en outre de s'ajouter au conflit commercial, renchérit le Sun. Alors qu'un millier de soldats britanniques sont déployés sur le territoire, le prince William doit lui-même y effectuer une mission de six mois, à partir de février, dans le cadre de sa formation de pilote de sauvetage au sein de la Royal Air Force (RAF). Une mission qui pourrait être perçue comme une provocation par l'Argentine.

Le poète argentin Jorge Luis Borges comparait la guerre des Malouines à "deux chauves se battant pour un peigne." La repousse des cheveux ne semble décidément pas d'actualité…

Wednesday, December 21, 2011

Pety Rakotoniaina : attaqué...

Le PDS de Fianarantsoa, Pety Rakotoniaina a passé un mauvais début de matinée dimanche dernier en arrivant chez lui à Ikalamavony. L’homme nous a relaté une scène intrigante dépassant les rubriques d’un simple fait divers.

En effet, en joignant une localité d’un de ses proches, lui servant de quartier général dans ses activités de production de tourmaline, il fut victime d’un barrage. Il sortait de sa voiture et demandait qui a procédé à ces actes ; et en plus pour quelle raison. Mais sans réponse. Et puis, avec ses gardes du corps, il a pu déjouer les barrages.

Quelque temps après, son véhicule fut l’objet d’une série de tirs. Des actions dues à une dizaine de militaires armés qui lui auraient tendu un véritable guet-apens !

Avec audace, Pety Rakotoniaina et ses proches ont réussi à arriver à leur destination. Mais sa voiture a été endommagée : des pneus crevés et des portails laissant des traces de balles. Ses « adversaires » sont curieusement partis !

D’après différentes sources, il ne s’agit pas d’une affaire politique, mais d’une mission concoctée par d’autres groupes de gens voulant gérer la tourmaline d’Ikalamavony à la place du PDS de la capitale de Betsileo, dont un certain Serge de Fianar, et aussi un officier de garde de colonel qui fut ancien conseiller auprès de la Primature.

On s’interroge en clair, comment il se fait que ces hommes armés puissent procéder à une telle attitude pour une affaire personnelle, et non militaire. Soit des actes dénigrant l’honneur des forces armées.

Tuesday, December 20, 2011

Confédération des grands corps de l’État Grève générale à partir du jeudi 22 décembre




A partir de demain…: La pagaille et l’anarchie ...
Le conflit qui oppose les magistrats aux policiers prend une autre dimension à partir de demain. L’affaire se complique, en effet, avec l’entrée en grève des « grands corps de l’Etat ». Sous couvert de revaloriser leurs catégories, les grands corps, en fait, se solidarisent avec les magistrats et appuient les revendications de ceux-ci. En tout cas, on ne peut reprocher aux grands corps de se joindre au mouvement des magistrats. D’abord car ces derniers sont partie prenante dans la confédération des grands corps de l’Etat, ensuite car les grands corps ont déjà agité le spectre de la grève de solidarité comme pour inciter le régime à trancher dans les meilleurs délais.

Aucune décision n’ayant été prise, le blocage de la machine administrative va donc s’ajouter à la paralysie de l’appareil judiciaire. Les grands corps rassemblent, en effet, 17 catégories de fonctionnaires dont les enseignants-chercheurs, les magistrats, les administrateurs-civils, les inspecteurs d’Etat, les médecins diplômés d’Etat, les inspecteurs des Impôts, les agents diplomatiques et consulaires, etc. Presque tous les départements de la Fonction publique seront affectés par le mouvement et seront immobilisés. Quand les chefs font défection ou sont absents, les subordonnés cessent le travail et filent à l’anglaise…

Une sorte d’atmosphère de fin du monde donc à partir de demain. Visiblement, le régime de transition est balloté par les événements et n’a plus de prise sur le déroulement de fait. Il aurait dû réagir avec fermeté dès le premier jour et adopter une décision énergique, par exemple en écartant le ministre de la Sécurité intérieure dont la défaillance fut manifeste dans les événements de Toliara. Au lieu de cela, il a beaucoup hésité et tergiversé, tâtonnant par-ci et par-là au lieu d’aller dans le vif du sujet (lire page 5).

C’était laisser la gangrène s’étendre et contaminer d’autres organes de la Fonction publique. Le régime aujourd’hui est débordé et devient le jouet des événements. A partir de demain, le public aura une forte impression de chaos : la Police agresse et tue un magistrat, la Gendarmerie frappe à mort un simple citoyen aux portes de la capitale, les bandits et criminels en garde à vue sont lâchés dans la nature, les mouvances d’opposition quittent le gouvernement et le Parlement et y suspendent leurs activités, les ressources naturelles sont toujours pillées, la couronne de Ranavalona n’a pas encore été retrouvée, le prix du riz grimpe à l’approche des fêtes, etc.

En tout cas, c’est déjà le désarroi chez une population qui a l’impression de ne pas être gouvernée. Elle jugera avec sévérité ce régime mou et sans consistance qui, au lieu de faire montre de poigne, a laissé la situation pourrir. Les désagréments causés par le mouvement vont, en effet, s’ajouter aux mille difficultés d’une vie en temps de crise. Quid effectivement de ce régime incapable d’assumer ses fonctions régaliennes et qui laisse le désordre s’installer ?

Quid aussi d’Andry Rajoelina qui n’est pas à la hauteur de ses fonctions de chef d’Etat et qui ne remplit pas sa mission essentielle qui est la suivante : assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ? On assiste, en tout cas, à un net effritement de l’autorité de l’Etat et donc à la montée du chaos et de la confusion. La population peut à juste titre s’interroger sur ce régime incapable de protéger les personnes et les biens, de maintenir l’ordre public, de rendre la justice, de faire fonctionner les services publics, etc.

En 2009, beaucoup ont rejoint la « révolution orange » et la Place du 13-Mai dans l’espoir d’une gouvernance plus cohérente et de lendemains qui chantent. La plupart déchantent aujourd’hui face à un régime fantomatique et donc souvent inexistant. Dans certains pays d’Afrique, une gouvernance aussi décousue a incité des officiers de l’armée, soucieux d’ordre et de discipline, à passer à l’action…

Mais journée test, aussi demain, pour les grands corps qui lancent pour la première fois un mot d’ordre de grève. La grande question : chaque corps sera-t-il suivi par ses… membres ?

Le NOTAM contre Marc Ravalomanana levé

Le NOTAM (ou note aux hommes d’aviation) portant la référence FMMM A1204/11 et datée du 15 décembre 2011 ne figure plus sur le site internet de l’administration américaine gérant la diffusion de tels avis.

Ce NOTAM qui avait provoqué la colère de la mouvance Ravalomanana était celui qui demandait aux compagnies aériennes et aux équipages de ne pas embarquer l’ancien président et sa suite dans des vols à destination de Madagascar. La note, émanant des « hautes autorités » sans plus de précision, évoquait des raisons de sûreté et plus précisement l’objectif d’éviter des affrontements au sein de la population. L’instruction, qui devait être valable du 15 décembre au 15 mars, a été annulée sans commentaires.

L’instruction qui impose aux compagnies aériennes de communiquer 24 heures à l’avance la liste de leurs passagers reste en vigueur.

Proverbes de la semaine :

« Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos. »

« Un ami c’est une route, un ennemi c’est un mur. »

« Point n’est besoin d’élever la voix quand on a raison. »


"La joie est le soleil des âmes ; elle illumine celui qui la possède et réchauffe tous ceux qui en reçoivent les rayons"

Grève des transporteurs urbains à Antsiranana: Des politiciens tirent la ficelle

C'est sur la place de l'Indépendance que des chauffeurs de taxi - ville, essentiellement ceux des 4L, ainsi que les chauffeurs des bus se sont donné rendez- vous hier (lundi) pour déclencher leur grève.
Une grève qu'ils attribuent à la défaillance du maire de la ville lequel selon eux favorise la prolifération des taxis clandestins. Les marchands de Bazary kely et les syndicats de marins ont également fait part de leurs revendications sur la banderole que des grévistes ont déployée. Aussi illogique que cela puisse paraître, c'est au maire Johary Houssen Alibay que ces derniers demandent la hausse de leurs salaires. Du coup, certains observateurs politiques ne peuvent s'empêcher d'affirmer que cette grève a un dessous politique outre le fait qu'elle a pour but d'intimider les propriétaires et chauffeurs des " Bajaj " ou taxi-moto qui inondent la ville depuis quelque temps et qui concurrencent sérieusement les bus de la localité. A 2500 fmg, elles raflent la quasi-totalité des clients de ces bus. Ce qui n'est pas du goût d'un des présidents des syndicats de transporteurs urbains de la localité qui a orchestré cette grève de concert avec un conseiller municipal et un conseiller régional ainsi qu'un riche opérateur indien propriétaire d'une agence de location de voitures. A noter que ce dernier la semaine dernière a violé le domicile du maire Houssen Alibay et l'a menacé de mort. Il y a lieu de savoir que ce ne sont pas tous les chauffeurs des taxi-villes qui ont participé à cette grève. D'ailleurs d'autres syndicats de transporteurs urbains s'y opposent. Aussi pour donner de l'ampleur et de couleur à leur grève, des chauffeurs et rabatteurs qui apparemment ont bu un verre de trop s'en sont pris à tous les taxis et bus qui ont continué à travailler. Ils ont même renversé un taxi-moto appartenant à un commerçant du fokontany Tanambao Sud, dénommé Aly Sirop. Mais curieusement, en dépit du fait que ces chauffeurs de taxi-villes n'aient pas été autorisés à tenir une quelconque manifestation et ont saccagé des biens d'autrui, les forces de l'ordre de la localité n'ont pas jugé utile d'intervenir. N'ont - elles pas pour mission de défendre la population et ses biens ? Ce n'est pas étonnant si l'insécurité gagne du terrain dans cette ville. Ou nous sommes dans un Etat de droit ou nous ne le sommes pas. En tout cas, nous avons encore à parcourir une longue route pour y parvenir.

D'où vient l'expression toucher du bois ?

EXPRESSION
« Toucher du bois »

SIGNIFICATION
Conjurer le mauvais sort.

ORIGINE
La signification de cette expression est explicite : il ne s'agit là que d'un geste superstitieux, souvent accompagné de la parole "je touche du bois !", tout aussi efficace que de "croiser les doigts" ou de se signer, selon les convictions ou les habitudes de chacun.
Ce geste est supposé empêcher que des bâtons viennent se mettre dans les roues des projets de celui qui y participe ou lui permettre d'exaucer ses voeux de santé, de gain au Loto...

Apparemment, cette superstition remonte à très loin, puisque les les Perses et les Egyptiens la pratiquaient déjà.
Pour les premiers, ce serait parce qu'ils pratiquaient le 'mazdéisme' [1], religion dans laquelle le fait de toucher du bois permettait de se mettre sous la puissance protectrice d'Atar, le génie du feu.
Pour les seconds, ce serait parce qu'il pensaient que le bois diffusait une forme de magnétisme bénéfique.

Au Moyen Âge, les chrétiens disaient que l'habitude de toucher du bois venait de ce que le Christ avait été sacrifié sur une croix en bois : toucher du bois était donc une forme de supplication ou de prière qui permettait de se protéger de l'adversité.

[1] Comme ceux qui, aujourd'hui, adorent les voitures Mazda...
Plaisanterie mise à part, le nom de cette religion viendrait de la langue zend dans lequel 'mazda' voulait dire 'loi suprême'

Première découverte d’une autre Terre




On cherchait une autre Terre. Ils en ont trouvé deux. Dans un article publié, mardi 20 décembre, par la revue Nature, une équipe internationale de chercheurs exploitant les données de l'observatoire spatial Kepler de la NASA (que montre la vue d'artiste ci-dessus) a annoncé la découverte de deux planètes extrasolaires de taille comparable à celle de la Terre. Ces deux objets appartiennent à un système à cinq planètes tournant autour de Kepler-20, étoile située à un peu moins de 1 000 années-lumière de nous et très semblable à notre Soleil, quoique légèrement moins massive, moins chaude et moins lumineuse que lui. Sur ces cinq astres, trois sont des mini-Neptune et deux des cousins de la Terre. Baptisés Kepler-20e et Kepler-20f, ceux-ci sont très proches en taille de notre planète bleue avec des rayons respectifs de 87 % et 103 % de celui de la Terre. "Pour la première fois de l'histoire de l'humanité, on peut se dire : "ça y est, on est capable de détecter une Terre autour d'une autre étoile". C'est même la première fois que l'on passe la barrière du plus petit que la Terre", résume François Fressin.

Ce jeune astronome français de 33 ans, expatrié aux Etats-Unis au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics de Cambridge (Massachusetts), est le premier auteur de l'étude publiée dans Nature. Il s'est spécialisé dans la recherche des petites planètes parmi les données qu'envoie Kepler depuis 2009. Cet observatoire en orbite autour du Soleil observe sans discontinuer un catalogue d'étoiles situées dans la constellation du Cygne et autour d'elle. L'instrument de Kepler est un photomètre, qui mesure les infimes variations de leur lumière. Son objectif principal consiste à détecter la très faible baisse de luminosité due au passage – au transit disent les astronomes – d'une planète devant son étoile. Pour donner un ordre de grandeur, Kepler-20e et f ont fait diminuer cette luminosité d'environ un dix millième. C'est peu, mais largement suffisant pour que les spécialistes soient sûrs qu'il se passe quelque chose, et encore plus quand ces "creux" dans le flux lumineux se produisent à intervalles réguliers.

Cela ne signe pas pour autant la présence d'une planète car ces creux peuvent avoir d'autres origines. En effet, si Kepler surveille en permanence un catalogue d'astres bien précis, il n'isole pas complètement les étoiles du champ de vision où elles se trouvent. Une étoile présente en arrière-plan peut ainsi être masquée par une des planètes, ce qui se traduira par une très légère baisse de luminosité. Autre possibilité envisagée, celle d'une étoile binaire à éclipses située dans le fond de l'image : il s'agit d'un couple d'étoiles qui, dans leur valse, s'occultent périodiquement l'une l'autre pour un observateur situé exactement dans leur plan de révolution. D'où la nécessité, pour les astronomes, de procéder à de fastidieux calculs et vérifications, explique François Fressin : "Tous les projets de recherche d'exoplanètes utilisant la méthode du transit ont ce problème. On perd beaucoup de temps à s'assurer que ce qu'on a vu est bien le transit d'une planète. Pour certains projets, le ratio s'élève à une planète pour huit faux signaux qui sont dus soit au fait que l'on est à la limite de la détection soit à d'autres sources astrophysiques."

Pour traiter les données de Kepler, il a donc fallu développer Blender. Derrière ce nom se cache un simulateur testant tous les scénarios possibles. Ce programme tourne sur Pleiades, le plus gros ordinateur de la NASA et le septième dans le monde par la puissance de calcul. "Tester un scénario requiert un million de calculs, décrit le chercheur français. Et nous testons plus de 10 milliards de scénarios..." A chaque fois, il faut dessiner la courbe de ces hypothèses alternatives et vérifier si elle correspond ou non à la courbe mesurée par le photomètre de Kepler. Voir si le creux a la même fréquence, la même durée, la même profondeur, la même forme. Les astronomes procèdent ainsi par élimination et ne sont sûrs de l'hypothèse de l'exoplanète que si elle s'avère plus de mille fois plus probable que n'importe quelle autre configuration. Cela a été le cas avec Kepler-20e et f... mais pas du premier coup. En 2010, avec la première année de données de Kepler, les signaux étaient déjà là mais, explique François Fressin, "la première étude avec Blender n'a pas permis de tirer une conclusion". Et pendant que Kepler moissonnait la lumière du ciel pendant une année supplémentaire, les chercheurs ont raffiné leurs méthode et technique d'analyse. Avec 670 jours de mesures, tout le système solaire de Kepler-20 s'est révélé et notamment ses deux petites planètes. "C'est de loin la découverte la plus difficile qui ait été faite dans le domaine des planètes de transit", assure François Fressin qui n'exclut pas cependant la possibilité de trouver des exoplanètes encore plus petites.

En attendant, ces deux-ci ont la bonne taille pour être qualifiées de sœurs de la Terre. Mais on ne parlera pas de jumelles. En effet, elles sont beaucoup trop proches de leur étoile pour qu'on puisse les comparer au havre de douceur et de vie qu'est notre globe. La première fait le tour de Kepler-20 en seulement 6,1 de nos jours et la seconde accomplit sa révolution en 19,6 jours. Autant dire qu'une température de plusieurs centaines de degrés Celsius règne à leur surface. Aucune des cinq planètes n'est d'ailleurs située dans la zone dite d'habitabilité, celle où les températures sont suffisamment clémentes pour que l'eau, si elle existe, se trouve sous forme liquide.

Ce système solaire est en fait concentré en peu d'espace et tient dans l'orbite de Mercure, qui est, "chez nous", la planète la plus proche du Soleil. Un phénomène qui risque bien d'attiser l'intérêt des astronomes, souligne François Fressin : "On a une curiosité dans l'ordre des planètes de ce système solaire. La plus proche de l'étoile est une sous-géante d'un peu moins de 2 rayons terrestres, puis vient la plus petite des planètes jamais détectées à ce jour, Kepler-20e, puis une mini-Neptune d'un peu moins de 3 rayons terrestres, puis notre quasi-Terre Kepler-20f et, enfin, une autre mini-Neptune. Si l'on compare cela à notre système solaire où on trouve d'abord quatre petites planètes rocheuses, puis quatre géantes, cela ne rime strictement à rien. Pourquoi ce melting pot ?" Bien sûr, les astronomes savent aujourd'hui que notre système solaire ne prétend pas être représentatif de ce qui se passe en général dans les autres. Mais ils savent aussi que le cortège de planètes accompagnant Kepler-20 n'a pas pu se former là où il réside actuellement : il n'y avait tout simplement pas assez de matériel sur place, à l'origine, pour constituer ces cinq objets. "Les planètes ont donc dû migrer, explique François Fressin. Et lorsque les planètes migrent, elles se poussent et peuvent même échanger leurs places. Il n'est donc pas exclu que Kepler-20f se soit un jour trouvé dans la zone d'habitabilité de son étoile."

Pour le moment, le saint Graal des chasseurs de planètes extra-solaires, une planète de la taille de la Terre située dans cette précieuse zone d'habitabilité, n'est pas à portée de vue. "Je ne sais pas combien de temps cette quête du Graal prendra, poursuit l'astronome français. Il faudra avoir une étoile vraiment semblable au Soleil, et, pour la planète, une taille, une température, une composition, une atmosphère identiques. Cette quête se fera de manière très progressive. Mais la découverte que nous venons de faire est la plus importante de ces pierres angulaires car la question de la taille de la planète est primordiale : on ne sait pas si la Terre serait habitable avec un rayon de 50 % supérieur, on ne sait pas si les planètes qui, en taille, font la transition avec des astres comme Neptune sont rocheuses."

Il n'est pas sûr que Kepler puisse décrocher le gros lot mais il devrait donner de précieuses informations sur la fréquence des planètes de la taille de la Terre, avant de passer le relais à la génération des télescopes géants comme l'European Extremely Large Telescope, un monstre doté d'un miroir de près de 40 mètres de diamètre que l'Observatoire européen austral (ESO) compte lancer au début de la prochaine décennie au Chili. "Il ne faut pas oublier qu'il y a 20 ans, on ne savait rien des planètes extra-solaires, rappelle François Fressin, qui était adolescent lorsque les Suisses Michel Mayor et Didier Queloz ont trouvé la première exoplanète en 1995. Aujourd'hui, on en découvre de la taille de la Terre : sur le plan technologique, c'est phénoménal."

En 2002, j'avais publié dans Le Monde le portrait de l'Américain Geoffrey Marcy, un des plus prolifiques découvreurs d'exoplanètes (il est également co-signataire de l'étude de Nature). A l'époque, on ne détectait que des planètes géantes, ce en raison des limitations qu'imposaient les instruments. Mais Geoff Marcy, dans son bureau de l'université de Berkeley où il enseigne l'astronomie, voyait ses collègues, concurrents et lui-même comme des navigateurs approchant de la terre ferme : « C'est comme si nous étions sur un bateau, à 1 kilomètre de la plage. A cette distance, on ne distingue que les gros rochers. Mais à mesure que votre navire s'approche, les petits rochers apparaissent, puis les galets et, quand vous accostez, vous voyez les grains de sable et, bien sûr, ils sont les plus nombreux. C'est exactement ce qui nous arrive. Pour l'instant, nous ne voyons que les gros rochers. Un jour, avec une autre technologie, nous verrons les galets et les grains de sable. » C'était il y a moins de dix ans. La prophétie s'est accomplie, nous commençons à voir les grains de sable.