Tuesday, November 22, 2011

Industrie : Des fermetures d’usines sont à craindre

Les industries malgaches se trouvent actuellement en difficulté. Les états généraux de leur situation ont été présentés hier à l’Hôtel Carlton, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique.

Des firmes luttent actuellement pour leur survie. L’année dernière, 32% des membres du SIM ont procédé à un chômage technique ; 21% ont fermé leurs usines et 40% ont procédé à une compression de leur personnel, d’après les membres de ce syndicat. Actuellement, la situation empire. Outre les effets de la crise, les industriels souffrent du délestage. 40% du coût d’exploitation de leurs unités industriels sont accaparés par le coût de l’énergie. « Les coupures d’électricité nous délestent quotidiennement d’au moins deux heures de travail », s’est plaint Stéphane Raveloson, président du SIM. Avec tout cela, des fermetures d’usines sont à craindre.

Relance. Malgré cette mauvaise situation, les membres du SIM comptent se battre pour sauver le secteur. En effet, ces opérateurs sollicitent la mise en œuvre de certaines conditions favorisant leurs activités. Ils ont cité, entre autres, les incitations fiscales, la lutte contre le secteur informel et la concurrence déloyale, l’ajustement des tarifs de la JIRAMA, pour solutionner les problèmes financiers et techniques de celle-ci et d’éviter les coupures fréquentes. « Les solutions pour sauver l’industrie malgache doivent être trouvées car ce secteur est le moteur de l’économie. En 2010, le secteur industriel a réalisé un chiffre d’affaires de 703 millions USD. Il a contribué à un payement d’impôts et de taxes d’une valeur de 200 millions USD. 101 millions USD de masse salariale ont été payés et 1,36 milliards USD ont été investis dans ce secteur »,

A noter que le SIM a remis, hier au Bianco un engagement d'intégrité qui s'appuie sur les valeurs fondamentales d'intégrité, de transparence, d'équité et de responsabilité. Un engagement par lequel les entreprises s'attachent à créer et à maintenir une culture d'entreprise basée sur la confiance et qui ne tolère pas la corruption.

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