Wednesday, November 30, 2011

Antsohihy Le membre du CST Jao Jean arrêté pour viol

Jao Jean aurait été transféré à Mahajanga, hier (Photo Claude Rakotobe)L'ancien député Jao Jean a été appréhendé dans son fief pour une affaire de mœurs. L'arrestation s'est produite la veille de la proclamation des membres du Parlement de transition.



Rebondis­sement dans l'affaire politico-judiciaire impliquant Rémi dit Jao Jean. Le membre du Conseil supérieur de la transition (CST) a été arrêté dans son fief à Antsohihy et ce, après plusieurs mois de polémique autour d'une affaire de mœurs.
Les circonstances de l'arrestation restent encore floues, mais il est certain que Jao Jean s'est présenté devant le juge d'instruction du tribunal d'Antsohihy hier matin, selon une source judiciaire. Son avocat l'accompagnait. Puis la gendarmerie serait intervenue. Pourtant, à l'ima­ge du général Bruno Razafindrakoto, commandant de la gendarmerie, les autorités se montrent évasives sur le sujet. « Nous sommes là pour exécuter une décision de justice », se contente de déclarer l'officier général.
Toujours selon des sources judiciaires que la gendarmerie ne confirme pas, Jao Jean n'a pas été placé sous mandat de dépôt à Antsohihy. Il devait être transféré à Mahajanga, dans la capitale de la région Boeny, pour sa détention préventive.
Il est, entre autres, impliqué dans une affaire de mœurs, précisément de viol sur mineure. Le membre du CST avait été immédiatement relâché après l'enquête. Mais une opposition avait été formulée contre cette décision, ce qui a conduit la Chambre de détention à statuer sur l'affaire et à remet­tre au goût du jour le mandat d'arrêt lancé contre l'ancien député d'Antsohihy.
En effet, des éléments de la Gendarmerie s'étaient déplacés dans la capitale de la région Sofia pour arrêter l'ancien parlementaire en octobre. Mais l'opération avait avorté.
Histoire de lobbying
Des bruits les plus fous ont circulé sur le dossier, faisant état d'un lobbying, avéré ou spéculé, entre ceux qui ont réclamé l'arrestation de Jao Jean et ceux qui ont soutenu l'avis contraire. Son cas n'a pas laissé indifférente la classe politique et certains, comme c'est le cas de quelques maires de la région Sofia, ont fait bloc autour de l'ancien député.
Des membres du Conseil supérieur de la magistrature, organe de gestion de la carrière des magistrats et de conseil de discipline au sein de la magistrature, sont montés au créneau pour rappeler son cas. Ils ont réagi après que des grands responsables des forces de l'ordre se sont exprimés en faveur de l'arrestation en Afrique du Sud de l'ancien président Marc Ravalomanana sous le coup d'un mandat d'arrêt, au moment de la signature de la Feuille de route alors que le cas de Jao Jean n'est pas réglé.
Contacté, le général en retraite Dolin Rasolosoa, président du CST, n'a pu être joint. Pour sa part, un autre membre du bureau permanent de la Chambre haute a affirmé qu'il n'est pas au courant de ce rebondissement de l'affaire.
Coïncidence ou réalité, l'initiative de Jao Jean de se présenter devant la justice, puis son arrestation, interviennent à quelques heures de la nomination des membres du Congrès et du CST. Le sort de l'ancien député risque de pimenter une vie politique déjà intense, mettant un grain de sable dans le plan de ceux qui s'apprêtent à s'appuyer sur lui, notamment dans la région Sofia, là où il s'est toujours fait élire sous plusieurs législatures.

Tuesday, November 29, 2011

Une jalousie torride....

Une femme est convaincue que son mari couche avec la bonne. Un jour, elle donne congé à la bonne pour le weekend sans pour autant informer le mari. Cette nuit-là quand ils vont au lit, le mari lui dit : "Excuse-moi chérie, j'ai des maux de ventre" et il s'en va aux toilettes. La femme entre furtivement dans la chambre de la bonne, elle se glisse dans son lit et éteint la lumière. Alors ce qui devait arriver arriva ; l’amant volage vint en silence et sans perdre son temps, ils commencèrent à faire l'amour. Après avoir fini, la femme s'écria : "Sûrement que tu ne t'attendais pas à me voir dans ce lit, n'est-ce pas ?" Et elle alluma la lampe. «Non Madame...répondit le gardien »

Londres menace l'Iran de "graves conséquences" après l'attaque contre son ambassade



La Grande-Bretagne va évacuer mercredi vers les Emirats arabes unis tout le personnel de son ambassade à Téhéran, attaquée et saccagée mardi par des manifestants islamistes proches de la ligne dure du régime iranien, ont indiqué des sources diplomatiques occidentales. Un premier groupe de diplomates doit embarquer en milieu de matinée à bord d'un vol à destination de Dubaï, et le reste de l'équipe devrait suivre dans la journée.

Le ton montait entre la Londres et Téhéran, après l'attaque, mardi 29 novembre, de deux complexes diplomatiques britanniques, dont l'ambassade de Grande-Bretagne dans la capitale iranienne, par des manifestants qui protestaient contre les sanctions décidées par Londres contre le pays en raison de son programme nucléaire controversé.

"Nous tenons le gouvernement iranien responsable en raison de son incapacité à prendre les mesures nécessaires pour protéger notre ambassade, comme il est tenu de le faire", a déclaré le chef de la diplomatie, William Hague. "Bien qu'il ait dit qu'il était désolé de ce qui est arrivé et qu'il allait prendre des mesures, il n'en demeure pas moins que cette affaire constitue une très sérieuse erreur du gouvernement iranien", a souligné dans un communiqué M. Hague. "Il y aura assurément d'autres conséquences graves", même si aucun membre du personnel diplomatique ne manque à l'appel, a ajouté le secrétaire au Foreign Office. Londres a demandé à tous ses ressortissants en Iran "de rester chez eux" et "d'adopter un profil bas".

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a exigé mercredi de l'Iran qu'il protège les diplomates étrangers en poste dans son pays et a condamné fermement l'attaque de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran par des manifestants islamistes.



En début d'après-midi, des dizaines de manifestants ont escaladé le mur d'enceinte du parc et brisé les vitres de la chancellerie avant d'y pénétrer et de jeter des objets par les fenêtres, selon des images de la télévision d'Etat. Ils ont ensuite enlevé le drapeau britannique pour le remplacer par le drapeau iranien, a constaté un journaliste de l'AFP. Les manifestants ont également brûlé des drapeaux britanniques et israéliens, selon la télévision d'Etat.

Les forces antiémeutes qui protégeaient l'ambassade ne sont pas intervenues pour empêcher cette attaque qui s'est produite alors que plusieurs centaines de manifestants, qualifiés d"étudiants" par la télévision, étaient rassemblés devant la mission diplomatique pour réclamer sa fermeture et l'expulsion "immédiate" de l'ambassadeur. Plusieurs dizaines de policiers en tenue antiémeute ont finalement pénétré à leur tour dans l'enceinte de l'ambassade pour leur faire évacuer les lieux, selon les images de la télévision.

Après cette évacuation, le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Sadjadi-Nia, est venu personnellement devant l'ambassade britannique pour demander aux manifestants toujours présents "de mettre fin à leur rassemblement". Mais en début de soirée, les manifestants sont entrés une deuxième fois dans l'ambassade pour y brûler des documents avant d'être définitivement évacués.

>>> Un portfolio de l'attaque de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran sur le site de l'agence de presse semi-officielle Fars News.

Moins d'une heure plus tard, quelque deux cents étudiants de la milice islamiste des bassidjis ont pénétré dans un deuxième complexe diplomatique britannique dans le nord de Téhéran, a rapporté l'agence officielle d'information IRNA. La police antiémeute s'est déployée en début de soirée devant l'entrée du site pour "mettre fin à la manifestation", selon les médias iraniens.

VIVES TENSIONS BILATÉRALES

Selon la correspondante du Financial Times en Iran, ces événements sont survenus dans le cadre d'une manifestation à laquelle participaient trois cents à cinq cents personnes pour marquer le premier anniversaire de l'assassinat du scientifique iranien Majid Shahriyari. Les services de renseignement israélien et occidentaux sont soupçonnés être derrière cet assassinat.



Bien que la Grande-Bretagne ait toujours nié toute implication dans cet assassinat, elle est considérée par les Iraniens les plus radicaux comme le chef de file des ennemis étrangers de l'Iran. Les tensions se sont à nouveau cristallisées après la décision de la Grande-Bretagne, comme d'une grande partie de la communauté internationale, de prendre des sanctions contre la République islamique à la suite de la publication, le 8 novembre, d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui établit que l'Iran travaille à la conception d'une bombe nucléaire. L'Iran a rejeté les conclusions du document, le jugeant "politique".

Les attaques contre la représentation diplomatique britannique sont les plus violentes depuis celle de l'ambassade américaine par des étudiants iraniens en 1980, qui avaient pris en otage cinquante-deux diplomates pendant quatre cent quarante-quatre jours et avait entraîné la rupture des relations entre Téhéran et Washington. Comme alors, les manifestants ont qualifié l'ambassade britannique de "nid d'espions" et ont affirmé y avoir trouvé des "documents confidentiels d'espionnage".

"INACCEPTABLE" POUR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

De hauts responsables britanniques "se sont entretenus avec le chargé d'affaires iranien à Londres pour demander instamment aux autorités iraniennes d'agir au plus vite afin de reprendre le contrôle de la situation et de protéger [leur] enceinte diplomatique, comme elles sont tenues de le faire par les conventions internationales", a indiqué le Foreign Office dans un communiqué, "scandalisé" par "l'intrusion inacceptable" des manifestants dans son ambassade à Téhéran. Une réunion de crise s'est également tenue à Downing Street en présence du premier ministre, David Cameron. Mercredi, le secrétaire au Foreign office, William Hague, fera une déclaration sur l'Iran devant le Parlement.

L'Union européenne et plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Russie, la France et l'Italie, ont également fermement condamné l'attaque "inacceptable" contre la mission britannique, que les Occidentaux ont indiqué vouloir porter devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Ce dernier a immédiatement réagi, en condamnant "dans les termes les plus sévères" cette attaque.

Dans un communiqué publié par l'agence Mehr, le ministère des affaires étrangères iranien "exprime ses regrets pour le comportement inacceptable d'un petit nombre de manifestants en dépit des efforts de la police", et affirme avoir "demandé aux autorités de prendre immédiatement les mesures nécessaires" pour mettre fin à l'occupation de l'ambassade.

Royaume-Uni : vers la plus grande grève depuis 30 ans dans la fonction publique

Mercredi 30 novembre, deux millions de personnes vont protester contre la réforme des retraites et des réformes - ici, une grève à Londres le 7 septembre 2010.


Londres Correspondance - Pour la première fois de sa vie, Margaret Palmer va faire grève, mercredi 30 novembre. Mais c'est la mort dans l'âme : à 44 ans, cette spécialiste des soins psychologiques pour les enfants, qui travaille dans une clinique de Londres, n'a rien d'une militante. Elle estime cependant que l'heure est grave : "L'ensemble du secteur public subit une attaque majeure. Le gouvernement tente de faire retomber sur nous les conséquences de la crise financière, qui est pourtant la faute des banquiers."

Le 30 novembre, elle ne sera pas la seule à descendre dans la rue pour la première fois. Trente syndicats, essentiellement de la fonction publique, ont voté la grève. Environ deux millions de personnes sont attendues, ce qui en fera le plus grand mouvement social depuis janvier 1979, quand "l'hiver du mécontentement" avait immobilisé le Royaume-Uni. Pour certains syndicats, la décision est historique : celui des directeurs d'école appelle à la grève pour la première fois de son histoire de 114 ans. Une grande partie des écoles seront fermées. Les douanes appelant également à arrêter le travail, le chaos est attendu dans les aéroports.

L'ampleur de la colère est donc inédite depuis une génération. L'explication vient de la réforme des retraites de la fonction publique. Le gouvernement négocie depuis neuf mois un changement radical : les salariés devront augmenter de 50 % leur contribution (qui passe de 6 % de leur salaire à 9 %) ; ils toucheront une pension plus faible, basée sur la moyenne des salaires plutôt que sur les dernières années ; et l'âge de la retraite, qui s'étale actuellement entre 60 et 65 ans, va être augmenté à 65 ans pour tous en 2018, puis 66 ans dès 2020 et progressivement jusqu'à 68 ans d'ici une trentaine d'années.

Jane Wilson, une collègue de Mme Palmer, a calculé qu'elle allait devoir contribuer d'environ 100 euros supplémentaires chaque mois pour toucher 100 euros de moins par mois quand elle sera à la retraite : "Cette réforme est idéologique et politique."

Le gouvernement réplique que l'allongement de la durée de vie rend ces changements indispensables. De plus, il souligne que les retraites dans le secteur privé sont nettement moins généreuses : celles-ci fonctionnent sur la base de fonds de pension, dont la valeur s'est effondrée avec les différentes crises boursières.

La colère de la fonction publique britannique va cependant bien au-delà des retraites. Le vaste plan d'austérité lancé par le gouvernement, en vigueur depuis le début de l'année, se fait sentir très fortement. Rien qu'au premier semestre, 150 000 emplois du service public ont été supprimés, sur un total de six millions. Les collectivités locales sont les plus touchées, le gouvernement réduisant les transferts vers elles d'un quart en cinq ans.

A Kaleidoscope, le centre de soins psychologiques pour mineurs du sud-ouest de Londres où travaille Mme Palmer, le budget a été réduit de 25 % cette année. Une dizaine d'emplois sur cinquante ont été supprimés. La conséquence sur la qualité des soins se fait sentir. En particulier, l'attente pour recevoir les enfants pour leur première visite est passée de trois à quatre mois en moyenne. "Le moral est très bas actuellement, estime Mme Palmer. Pendant longtemps, travailler dans la fonction publique apportait une garantie de l'emploi. Ce n'est plus le cas. Les retraites étaient le dernier avantage qu'on avait."

A la mairie de Westminster, à Londres, Jo, une assistante sociale, raconte la même histoire. Elle aussi fait grève pour la première fois de sa vie. "Dans quelques semaines, on va perdre 20 % de nos effectifs. Concrètement, ça veut dire que je vais moins rendre visite aux gens dont je m'occupe, que je ne vais pas avoir le temps de bien les connaître. C'est pour eux que je me bats. "

Si la colère est profonde, les syndicats prennent cependant un important risque avec cette grande grève. Le secteur privé ne suit pas le mouvement : les transports - gérés par des entreprises privées - fonctionneront presque partout pendant la mobilisation, par exemple. "Les syndicats n'ont pas réussi à faire passer le message que la bataille pour leur retraite était dans l'intérêt de tous", estime Paul Marginson, spécialiste des questions sociales à l'université de Warwick.

Pour l'instant, les Britanniques semblent solidaires : 61 % disent soutenir la grève, selon un sondage de la BBC. Mais dans un pays où les mouvements sociaux sont très rares depuis les années Thatcher, cette attitude est très fragile. L'opposition travailliste ne s'y trompe pas et ne sera pas dans les manifestations. Les grévistes eux-mêmes ne savent pas s'il s'agit du début d'un long mouvement social ou d'une action sans lendemain. "Cela va être une journée-clé, estime Mark Perry, un collègue de Mme Palmer. La grève peut galvaniser les énergies et lancer une vague de manifestations. Mais beaucoup de nos collègues disent qu'ils ne sont pas prêts à se mobiliser plus d'une journée. C'est sur cette faiblesse que compte le gouvernement."

Transport aérien La HAT lorgne sur deux Airbus A340, l'interet de la France d'abord...

Hadi Akoum, le vice-président des ventes d’Airbus Industrie pour l’Afrique et l’Océan Indien (Photo Iloniaina Alain)



Les autorités mènent discrètement des négociations pour la location d'avions Airbus, puis l'achat du même type d'aéronef, pour plus tard.
La Haute autorité de la tran­sition (HAT) veut deux Airbus A340 pour la compagnie Air Mada­gascar. Elle travaille sur le dossier, après avoir fait une annonce en grande pompe sur le projet en 2010.
Hadi Akoum, vice-président des ventes d'Airbus Industrie pour l'Afrique et l'océan Indien a confirmé l'information, mercredi, à Blagnac, à Toulouse, au cours d'une visite de journalistes au siège du constructeur aéronautique européen, jeudi. Il affirme que les autorités malgaches « souhaitent acquérir deux Airbus A340, nouvelle génération ».
À entendre Hadi Akoum, les autorités malgaches envisageaient au départ d’acquérir auprès d'Airbus Industrie deux nouveaux aéronefs. Mais le carnet de commande rempli, avec près de 6 000 unités en opération pour toute la famille Airbus, à livrer dans les prochaines années par la filiale de l'EADS, ne cadre pas avec le projet immédiat de la HAT. Cette dernière espère disposer des nouveaux avions dès l'année prochaine.
Le vice-président des ventes pour l'Afrique et l'océan Indien de Airbus Industrie affirme que les autorités se tournent vers une solution intermédiaire. « Elles entament des négociations avec une société américaine pour la location de deux Airbus A340, nouvelle génération », soutient-il. « Nous l'aidons pour cela », poursuit-il.
Toujours selon Hadi Akoum, les discussions pour la location des A340 sont encore en cours. Celles-ci ne remettent pas en cause le projet initial d'acquisition de nouveaux appareils, à moyen terme. Toujours est-il qu'il n'y a pas encore de contrat ferme pour les deux projets.
Renouvellement
Andry Rajoelina, président de la transition, a clamé la nécessité du renouvellement de la flotte de la compagnie Air Madagascar en novembre 2010, juste avant l'ouverture de la campagne référendaire, au cours d'un show politique à Maha­masina. Il a évoqué l'enta­me des négociations avec Airbus Industrie, en présen­ce de Hadi Akoum, pour réaliser le projet.
Mais la HAT s'est ensuite montré discrète sur les tenants et aboutissants de l'opération. Aucune information n’a filtré, aussi bien du côté du gouvernement, dit
d'union nationale, que de celui d’Air Madagascar, sur l'évo­lution du projet. Andry Rajoelina avait pourtant réitéré son intention de renouveler la flotte de la compagnie aérienne malgache en juin 2011, au cours de l'inau­guration du nouveau bâtiment de l’Adema (Aéroports de Madagascar).
Contactés, Benjamina Ramanantsoa, ministre des Transports, n'a pu être joint. Il en est de même de Harry Laurent Rahajason, ministre de la Communication, l’un des porte-parole du gouvernement et conseiller spécial du président de la transition, chargé de la communication à la Présidence.
En cas de concrétisation, le projet présidentiel devrait soulager la compagnie Air Madagascar, qui traverse encore des zones de turbulences. Les deux Boeing qu'elle louait, des avions long-courriers, ont figuré sur la liste noire de la Commis­sion européenne en avril. Le gouvernement, qui s'est plaint de la cherté de la location des deux aéro­nefs a dû louer un autre avion à Air Italia, puis à Euro­Atlantic Airways, pour servir la ligne Tana-Paris-Tana.
Avec l'initiative en cours, les autorités s'apprêtent sérieu­sement à changer d'orien­tation dans sa stratégie pour exploiter le trafic aérien. La réalisation de la location ou l'achat des avions Airbus seraient une grande première pour Air Madagascar, qui a toujours entre les mains, des aéronefs Boeing.

Trafic d’or : un “karana” influent veut monopoliser la filière

Un nouveau jour sur cette belle grande Ile que nous aimons tous. A l’horizon, l’ébauche de la Quatrième République qui se dessine ; par le passé, des soubresauts politiques incessants qui font le portrait de l’histoire de Madagascar promue dès le départ à un bel avenir et pourtant….

En toile de fond des crises politiques, les diverses histoires de corruption, les économies souterraines comme les trafiques de ressources précieuses (pierres précieuses, métaux précieux, bois de roses,…), les trafics humains sexuels et d’organes sont pratiqués dans l’ombre intégrant la gigantesque machine du secteur informel du pays. Et justement à ce propos, les nouvelles fraiches relatent la saisie par les autorités ce lundi dernier d’une quantité d’or avoisinant les 10 kg en petits lingots. Ne soyons pas naïf en pensant que ceci est une grande première sans précédent, au contraire, ces réseaux de convoyage d’or bien huilés sont opérationnels depuis des lustres dans les coulisses de la société nationale de transport aérien. Que faut-il penser de tout cela ? Les autorités ayant fait une bonne prise ont la côte et la promesse d’une belle carrière et de leur côté les journalistes affamés de « grands dossiers scandaleux » en font une belle pâture. Mais au fond, en tant que citoyen patriote et ne se complaisant pas à la superficialité et le caractère standard des actualités dans les médias, nous avons le devoir de disséquer objectivement les tenants et aboutissants de cette histoire.

Nous savons qu’à Madagascar la production d’or est foncièrement une petite production artisanale, alluvionnaire qui mobilise une masse importante de petites gens qui en vivent du revenu. Certaines dispositions du texte légal se référant aux exploitations et commercialisation d’or ne répondent pas à la réalité du terrain car les démarches légales apparaissent comme déficitaires pour les acteurs qui opèrent dans ce business. A qui donner tort alors face à l’incohérence du système ?

Nous ne devons pas sous estimer l’importance économique que ces secteurs informels constituent pour le pays. Aux yeux du public qui n’en a qu’une vision générale rapportée systématiquement à la morale et la loi, on ne distingue pas le gris clair du gris foncé. Nous disons qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Certains de ces réseaux jouent des rôles bénéfiques pour l’économie dans la mesure où ils font nourrir une masse importante de gens depuis la production et la collecte à la base jusqu’à l’évacuation vers l’étranger. Rappelons en ce sens l’exemple insolite de l’incarcération de ces indo-pakistanais qui opéraient dans le secteur des pierres précieuses du côté d’Ambositra et qui ont immédiatement été libérés par les autorités qui ont constaté à juste titre leur utilité car les prix des pierres précieuses ont dégringolé engendrant dans leur chute la précarité de toute une catégorie des autochtones qui vivent de ces activités.

Mais le plus triste dans l’histoire c’est le constat habituel de l’inégalité de traitement et de la toute puissance des plus riches généralement des étrangers qui ne font que pomper l’économie par la fuite des capitaux et l’évasion fiscale qui en résulte. En effet, les malchanceux malgaches qui ont été attrapés dernièrement ont fait l’objet d’une rigueur, d’une rigidité sans pitié auxquelles sont affranchis les autres acteurs étrangers de ce business. Nous rappelons à juste titre l’exemple de la saisie médiatique des à03 kg d’or à Maevatanana sous l’égide du colonnel Lilison et à l’aéroport de Mahajanga des 18 kg d’or que le ministre des mines sortant Mamy Ratovomalala lui-même a récupéré en personne et pourtant la suite de ces dossiers maintenant est tombé dans le silence et dans l’opacité totale. Ceci parce que toutes ces prises ont concernés des « karana influents » alors que les acteurs malagasy qui balançaient la concurrence dans ce business empêchant le pillage unilatéral par ces karana de l’or malagasy et qui faisaient du coup bénéficier une grande partie de nationaux sont éliminés et entrainés dans la boue au bonheur de ces karana protégés par notre système, notre pays, notre mère patrie.

Pourquoi ces acteurs karana qui évacuent leur revenu vers les comptes bancaires étrangers et qui ne réinvestissent pas nationalement ne sont ils-pas interpellés autant que ces malheureux malagasy attrapés ? Qui les protègent ? Vont –ils opérer tranquillement de façon indéfinie ?

Nous rappelons en dernier lieu que c’est à cause de la défaillance du système, de la caducité des textes, de la faiblesse des infrastructures que l’économie informelle trouve sa légitimité et sa praticité dans le réel. C’est pour cette raison que même si les 80 % des malagasy sont des paysans agriculteurs ils n’en sont pas pourtant formels : l’économie agricole de Madagascar est une économie informelle. Et si dans ce business d’or informel des acteurs nationaux ont trouvé avantages luttant contre l’avidité monopolistique de ces karana influents, nous disons qu’il faut protéger les nôtres comme on dit « protégeons les nôtres en temps de guerre ». D’autant plus que l’article 208 du code minier prévoit la régularisation par transaction de toute saisie illicite de ressources minières précieuses passant la douane nos malheureux concitoyens se retrouvent dans une situation de légalité prévue par la loi en ayant initié directement cette procédure de transaction. Et pourtant à l’heure actuelle les autorités chargées de l’affaire vont enfreindre cette disposition en s’entêtant à déferrer le dossier au parquet. Et ici précisément, nous vous faisons une grande révélation qui apportera certainement de l’eau au moulin des enquêteurs et des juridictions compétentes car voyez- vous les mêmes karana qui ont participé au détournement de fond de Manakara en aout 2007 à savoir Danis Ramjee et Din Mamod Nizarhoussen au coté de Akbaraly Raza Aly sont les mêmes convoyeurs d’or impliqués dans les saisies spectaculaires à Maevatanana et à l’aéroport de Mahajanga. Expliquez-nous maintenant comment les dossiers aussi brulants de ces derniers n’ont pas été déferrés au parquet alors que pour les malagasy attrapés dernièrement les procédures sont aussi expéditives. La vérité en effet c’est que le grand manitou qui orchestre en arrière plan ce business met une pression titanesque sur l’appareil judiciaire et administratif pour éliminer radicalement ces petits concurrents malagasy de ce business juteux. Néanmoins pour conforter la bonne volonté et l’application des enquêteurs et juridictions en charge de ces dossiers, nous déclarons pouvoir leur offrir les preuves nécessaires et suffisantes afin de réamorcer l’inculpation de ces gangsters hors la loi qui échappent comme des anguilles habiles aux mailles de la justice.

Et pendant que l’attention du public et des médias est distraite par cette fausse piste, les vrais responsables du vol organisé des richesses nationales, de la misère généralisée de la masse populaire courent toujours et continuent à s’enrichir tranquillement comme si ils ont reçu notre bénédiction, par notre inaction, pour le faire. Mais concrètement quel personnage se cache derrière ces fameux karana ? Qui est ce mystérieux premier bénéficiaire et propriétaire de ces quantités envoutantes d’or qui circulent et dont certaines attrapées par ci et par là ? Non, vous ne vous étonnerez pas à le savoir car c’est toujours la même tête qui maîtrise tous ces business louches et magouilles en passant des trafiques d’or et d’armes, des détournements de fonds comme celui de Manakara aux réseaux organisés de blanchiment d’argent et de fuite de capitaux à l’étranger. Cet influant personnage qui a longtemps sévi dans l’ombre de la justice, dans l’anonymat sera dévoilé au grand jour, bientôt.

Nous faisons conséquemment un appel citoyen et patriote à tous les Malagasy à tous les niveaux de réagir et d’intervenir face à cette séculaire traitement d’inégalité afin de dénoncer les vraies têtes à couper, les vrais cerveaux des trafiques non seulement d’or à savoir en les personnes du grand manitou précité et de ses proches collaborateurs.

Préservation de la forêt

La création, la restauration et la préservation de nos forêts dépendent essentiellement de la production des plants (Photo Hery Rakotondrazaka)



La restauration et la préservation des surfaces forestières reposent sur différentes actions dont la production de graines et de jeunes plants ou l'introduction de nouvelles variétés. Le silo national de graines forestières assure, depuis 25 ans, cette mission.
Cinq tonnes de graines et 400 000 unités de plants. C'est la capacité de production annuelle du Silo national des graines forestières (SNGF) basé à Ambatobe. Cette année, 90% de cette production sont commercialisés soit 3,5 à 4 tonnes de graines et 300 000 de plants. Par rapport à 2010, la vente a presque doublé. Cette situation s'explique par l'intérêt grandissant des différents acteurs pour la création, la restauration ou la préservation des forêts. Elle a aussi un lien avec le développement des activités rémunératrices de revenus comme l'agriculture, la fabrication de charbon ou la confection de meubles.
Si au début de ses activités, le silo a eu comme principaux clients l'administration publique à 80%, cette catégorie a perdu progressivement la première place. Depuis 2005, les particuliers représentent 60% des parts de vente, devançant aussi les ONG et les associations. Ce chiffre explique la faible concentration des surfaces cultivées ou reboisées. « L'intérêt pour le secteur forestier grandit. Cependant, les impacts sont moins ressentis du fait que les particuliers qui sont majoritairement clients du SNGF ne possèdent pas de terrains de plusieurs hectares. Les surfaces plantées sont très dispersées dans toute l'île », explique Lolona Ramamonjisoa, directrice générale du SNGF. 
Evolution des besoins
En qui concerne les variétés les plus prisées, elles ont aussi changé au cours du temps. De 1986 à 1993, l'eucalyptus et le pin ont été très demandés. Ces bois étaient, en ce temps, utilisés massivement dans la fabrication de bois de chauffe ainsi que dans le domaine de construction de meubles. A partir de 1995, il y eut un grande révolution. Les choix se sont orientés sur les espèces endémiques et agro-forestières comme l'acacia, l'Amberivatry ou Cajanus Cajan et le Kitseketsena ou  Sesbania Macranthe. Elles ont été appréciées pour leur caractéristique de fertilisant du sol pour la culture agricole. 
Par rapport aux nouveaux besoins et orientations, les techniciens du silo procèdent à des activités de recherches portant sur la multiplication et la conservation des graines. Des espèces ont alors été introduites, d'autres plus ou moins abandonnées. Le paulownia figure parmi celles qui ont été introduits récemment à cause d'une forte demande des clients. Il s'agit d'une espèce à croissance rapide. Son bois est très recherché sur le marché international. En cinq ans, sa taille peut atteindre une douzaine de mètres et le diamètre de son tronc, 30 centimètres. Le  paulownia  peut remplacer le bois d'oeuvre ordinaire comme le pin et l'eucalyptus, et les bois semi-précieux utilisés dans la construction. Dans la liste des espèces en voie de disparition figurent les palmiers à l'huile (Elacis guinensis) et le jatropha Curcas. Le faible  intérêt pour ces plantes s'explique par l'abandon progressif des projets de production de biocarburants.

Pana s’éteint à 52 ans

Pana, le discret, s’en est allé rejoindre la sérénité vers ses terres ancestrales, à Katsaoka .

Le monde musical malgache vit des heures sombres avec le décès de Pana, survenu, hier matin, à Katsoaka Imerintsiatosika. Un grand s'en est allé.
Et au milieu coule une rivière. Ce film de Robert Redford montre bien ce pavillon, sur la Rn1, au milieu d'un jardin immense sup­planté de sapins, bercé par la rivière Katsaoka.
Ce lieu où Panayotis Douran­tonis a choisi pour « finir ses jours », comme le cite Soarojo Rollande Rasoanaivo, la grande soeur de Pana, ainsi connu des mélomanes. Il a trouvé la mort de manière accidentelle, hier. « Il venait d'avoir tout juste 52 ans, la semaine dernière », précise sa grande soeur. Pana, c'est celui qui a joué avec des grands noms de la scène nationale et internationale. Pour ne citer que les Rakoto Frah, Rossy, Tôty, Lalatiana, Olombelo Ricky, Solo Andrianasolo et tant d'autres en tant que percussioniste. Il fut un temps où il a même joué avec l'américain Harry Belafonte.
Pourtant, Pana n'est passé par aucune quelconque école de musique. « Pour lui, c'est un don. Il avait pour arrière grand père Ranaivolava. Son grand père Ranaivo Ranarivelo était parolier à l'église d'Ampa­ribe Famonjena », ajoute Soarojo Rollande Rasoanaivo.
Âme malgache
De descendance grecque, Sakalava et Saint-Marienne, Pana est surtout connu pour sa discrétion. « En tant qu'être humain, il était quelqu'un de reservé et fidèle en amitié. Loin de lui les mondanités il n'a jamais souhaité devenir une vedette qui occupe le devant de la scène. Il a laissé cette place aux autres », reconnaît sa grande sœur. 
Et nul ne pourra dire que Pana a aimé son pays, Madagascar, comme personne. En 1972, face aux tensions politiques ambiantes, sa famille est contrainte de quitter la Grande Île. Pana revient en 1981 à l'âge de 21 ans. 
« La vie à l'étranger ne lui a pas plu, alors il a décidé de rentrer. S'en est suivie la formation Speedy basée à Andravoahangy ». Il sera inhumée en fin de semaine, non loin de ce pavillon à Katsaoka au Pk 22,400 sur la Rn1, avant le Lemurs Parks, où la sérénité est maîtresse. « La boucle est bouclée, Pana rentre à jamais sur la terre de ses grands parents», finit Soarojo Rollande Rasoanaivo.

Richard Branson s'offre les lémuriens de Madagascar




L’intrépide patron de Virgin Richard Branson a un plan pour protéger les lémuriens. Le milliardaire britannique va introduire ces petits primates dans l’une de ses îles privées caribéennes, Moskito (0,5 km²), située très loin de leur habitat originel, Madagascar (587.000 km²).

La Grande Île qui baigne à l’ouest de l’océan Indien est célèbre notamment pour ses populations de lémuriens que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Ils vivent dans la forêt primaire, dont l’étendue ne cesse de diminuer avec l’érosion. Interrogé le 15 avril 2011 par la BBC News, Richard Branson souligne un autre type de pression actuelle sur les lémuriens:

«Nous avons apporté notre aide pour tenter de protéger les lémuriens et malheureusement à Madagascar, à cause du renversement du gouvernement (du président Marc Ravalomanana, le 17 mars 2009, ndlr) l’espace des lémuriens se réduit de plus en plus.»

Un constat vérifié par de nombreuses organisations écologiques et de médias malgaches, qui ont alerté l’opinion sur l’ampleur du trafic illégal de bois précieux à Madagascar. Ce dernier a explosé dans un pays en crise où le régime de transition d'Andry Rajoelina, non reconnu par la communauté internationale, est soumis à un gel des aides budgétaires extérieures.

Dans la forêt protégée du parc national de Masoala, au nord-est de Madagascar, les lémuriens ont subi le double impact mortel de la déforestation mais aussi de l’appétit des braconniers ou des populations.

Peut-on introduire une espèce animale hors de son écosystème naturel sans risque?

Richard Branson a obtenu le feu vert des autorités des Iles Vierges Britanniques (BVI), dont fait partie Moskito. Une trentaine de makis catta, en provenance de différents zoos de Suède, d’Afrique du Sud et du Canada, vont débarquer sur la minuscule île privée dans les deux à trois semaines. Des makis vari roux, mais aussi des sifakas pourraient les rejoindre ultérieurement. Ces lémuriens figurent parmi la Liste rouge des espèces en danger établie par l’International Union for the Conservation of Nature (IUCN).

Le projet d’implantation de lémuriens de Branson suscite une levée de boucliers de scientifiques et écologistes. Ils craignent un impact désastreux sur l’écosystème de Mosquito.

«Ils mangent absolument tout —les lézards, les fruits, les racines, les insectes et les œufs d’oiseaux», note le biologiste James Lazell, président de Conservation Agency.

Selon cet expert, qui a travaillé pendant 31 ans sur la protection de la nature dans les BVI, les lémuriens risqueraient d’éradiquer le gecko nain, espèce endémique menacée. Spécialiste des primates à Madagascar pour l'IUCN, Christophe Schwitzer estime que pour éviter tout risque, les lémuriens devraient être placés dans un endroit confiné. Branson affiche de son côté une batterie de contre-arguments:

«Les lémuriens seront vaccinés, donc la maladie ne posera pas problème et nous les élèverons avec l’aide de vétérinaires en cas de besoin.»

Quant aux geckos, ils seraient près d’un millier sur Moskito et ne risqueraient pas de s’éteindre. Lara Mostert, une des responsables du Monkeyland Primate Sanctuary en Afrique du Sud et conseillère de Branson, assure que les lémuriens seront bien mieux traités à Moskito que dans les zoos d’où ils seront acheminés.

Selon le The Telegraph, les écologistes qui dénoncent aujourd'hui le projet sont ceux qui avaient applaudi Richard Branson en 2007 lorsque'il avait acheté pour 10 millions de livres (11,4 millions d'euros) l'île de Moskito, pour en faire un site touristique écologique de luxe.

Les habitants des Îles Vierges Britanniques critiquent le gouvernement local qui a cédé à Richard Branson en dépit des objections des experts consultés. Une opposante politique locale, Lorie Rymer, fait circuler une pétition contre le projet sur les lémuriens de Sir Richard.

Lu sur BBC News, The Telegraph

Nos militaires de demain ...

News SOBIKA ......"....Selon la Radio Tsiry, des enfants de troupe de la Semipi Fianarantsoa a effectué un ravage d'Ambalapiaso, passant par Anjomà puis à isaha ces derniers jours qu'il a fallu une intervention de la police pour le stopper. Le cas s'est présenté après une tournée de boisson alcoolique et les dégâts pour certaines personnes s'étaient élevés jusqu'à 19 millions d'Ariary sans compter les actes de violences et de harcèlement sexuels.

Kontan kontan nou lamour lé gran

Ratsiraka et Ravalomanana: Même combat ?



Comme Didier Ratsiraka, voilà que Marc Ravalomanana envoie lui aussi son fils en éclaireur à Madagascar. En effet, après Xavier Ratsiraka, qui a préparé le terrain en vue de la venue de son père, Tojo Ravavolamanana va faire de même. Est-ce à dire que l'ancien Président s'apprête également à emprunter la voie initiée par l'amiral Ratsiraka ?

Tout laisse, en effet, à penser que M. Ravaloamanana va incessamment quitter son exil sud-africain pour rejoindre l'île, à l'issue seulement de trois ans d'absence. Pourtant Didier Ratsiraka et sa famille ne sont autorisés à rentrer dans leur pays qu'à l'issue de… neuf années d'exil. Il y a sûrement quelque part une injustice. Que chacun en tire les conclusions.

Dans tous les cas, ce week-end, des forces politiques proches de la HAT ainsi que des éléments durs du régime en place (militaires et gros bras) auraient élaboré une stratégie visant à empêcher, sinon perturber l'arrivée prochaine de Marc Ravalomanana. D'après des indiscrétions, la capitale sera à feu et à sang, au cas où les autorités aéroportuaires malgaches permettraient à celui-ci de franchir tranquillement nos frontières.

Par contre, les partisans et autres sympathisants de M. Ravalomanana préparent, depuis quelques jours déjà, ce retour. Une réunion, dite informelle, a eu lieu hier vers 17 heures dans la banlieue Nord-Est d'Antananarivo, afin de ne pas attirer les regards et oreilles indiscrets. Seules quelques personnalités, très proches de l'ex-chef d'Etat, ont été sollicitées à participer à cette rencontre. D'ailleurs aucun ministre de la mouvance Ravalomanana, récemment nommé au sein gouvernement Beriziky, n'y a été invité. D'après notre informateur, hier soir : "Certains d'entre eux sont connus comme étant des "lohan'angidina " (têtes de libellules), donc pas sûrs de garder un secret ou sont incapables de concocter un projet sérieux…" (sic). " Néanmoins, l'on a vu la présence de deux ou trois officiers de l'armée dont un est à la retraite, et un bailleur de fonds spécialisé dans les basses besognes ", devait préciser notre interlocuteur, tout en ironisant que Marc Ravalomanana ne s'adonnera pas à un quelconque exercice sportif, à Ivato. Une allusion aux pompes de l'amiral…

Apparemment cependant, le comité d'accueil de Ravalomanana est plus organisé - car disposant des moyens financiers conséquents - par rapport à celui de l'amiral Ratsiraka qui a, cette fois, brillé par son déficit médiatique. Sur ce plan, le fondateur du TIM et de Tiko devrait avoir une longueur d'avance sur son ancien rival…

Bon nombre d'observateurs redoutent des affrontements sanglants au moment où Ravalomanana rentrera dans l'île. Toutes les mesures, apprend-on, sont désormais prises pour étudier la façon d'éviter tout débordement dans l'enceinte de l'aéroport ainsi que de neutraliser les casseurs au centre-ville…

Par ailleurs, hier soir, la famille Ratsiraka a, paraît-il, été invitée à dîner chez le couple Zafy à la villa "La Franchise " (Ivandry). On ne sait la teneur des discussions. Toutefois, l'on devine aisément que les deux " intimes ennemis " devaient faire table rase du passé. Pour le besoin de la cause. Mais peut-on ainsi effacer d'un coup de fourchette toutes les vacheries qu'ils se sont lancées dans les années 90 ? Entre la poire et fromage : le cas d'Andry Rajoelina, un homme qui a permis de faire des geôles de nombreux prisonniers politiques, a certainement été évoqué. "Que faire de ce jeune homme ", a sûrement dit l'amiral. Et surtout le rôle qu'entend jouer dans les prochains jours Marc Ravalomanana, étant donné que celui-ci a provoqué l'exil de l'amiral dans des conditions douloureuses, et a ensuite persécuté les proches de Zafy Albert...

Aujourd'hui, tous ces " anciens combattants " veulent se donner la main, et dans la foulée se refaire une virginité politique. C'est trop facile. Les Malgaches, qui ont enduré la famine, le chômage, la précarité, l'insécurité, etc., ne l'accepteront pas.



Maintenant qu'on annonce que M. Ravalomanana veut revenir, au plus tard dans dix jours, tout semble alors indiquer que les fêtes de fin d'année seront chaudes, voire menacées…

Monday, November 28, 2011

A quoi servent les conférences sur le climat ?

Des activistes de Greenpeace érigent une éolienne sur une plage de Durban, où s'ouvrait le 28 novembre un nouveau sommet sur le climat.


La planète tient sa grand-messe climatique annuelle. A partir du lundi 28 novembre et jusqu'au 9 décembre, 193 Etats, plus ou moins vulnérables et pressés d'agir, sont réunis à Durban (Afrique du Sud) pour la 17e conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Officiellement, l'ordre du jour est ambitieux : dessiner un avenir au protocole de Kyoto, traité juridique obligeant les pays développés à réduire leurs émissions de CO2, afin de limiter l'augmentation de la température mondiale à 2 °C d'ici à la fin du siècle. Mais nombre d'acteurs s'interrogent déjà sur la capacité à s'arrêter sur le principe d'un traité global contraignant. Car tous restent échaudés par l'échec du sommet de Copenhague, le manque d'ambition et de volonté politiques et la crise de la dette qui occulte les préoccupations climatiques.

Comment les sommets sur le climat ont-ils été créés ?

Dans les années 1980, le monde prend conscience de l'urgence à lutter contre le changement climatique. Des scientifiques, comme les Français Jean Jouzel ou Claude Lorius, mettent en lumière, en analysant les glaces de l'Antarctique, l'existence d'une corrélation entre l'augmentation de la concentration de CO2 d'origine anthropique et le réchauffement de la planète. Puis, en 1990, le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui vient de voir le jour, produit son premier rapport, établissant les répercussions du changement climatique sur l'environnement, l'économie et la société.

Immédiatement, l'ONU convoque un sommet de la Terre à Rio en 1992. C'est la grande époque du climat : les Etats ratifient une Convention-cadre sur les changements climatiques, avec pour objectif de stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, adoptent un agenda d'actions à mener au 21e siècle (Agenda 21), et le rendez-vous est pris, chaque année, de tenir une conférence des Parties à la Convention sur le climat (COP en anglais), ce qui va devenir le grand rendez-vous de l'ONU en faveur du climat.

"Les Nations unies sont apparues comme le cadre naturel pour agir, car elles seules peuvent produire du droit international, explique Pierre Radanne, expert des politiques énergétiques de lutte face au changement climatique. Par ailleurs, le climat étant un bien international, tous les pays doivent être concernés par les négociations et pas seulement une poignée, comme l'induit le G20."

Quelles ont été leurs avancées ?

Trois ans à peine après la première conférence sur le climat, la COP 3, en 1997, aboutit à des avancées majeures avec l'adoption du protocole de Kyoto, premier – et unique – traité juridiquement contraignant. Il engage ainsi 38 pays industrialisés à réduire leurs émissions de CO2 de 2 % en moyenne d'ici à 2012, par rapport au niveau de 1990. Seuls deux pays développés refusent de le ratifier : les Etats-Unis et l'Australie – qui le fera finalement en 2007.

Si l'accord constitue un succès, le texte n'en est pas moins difficile à mettre en œuvre. Il faut ainsi attendre le sommet sur le climat de Marrakech en 2001, pour qu'il soit finalisé, et 2005 pour qu'il entre en vigueur. Les errements de l'application du protocole n'empêchent toutefois pas les négociations climatiques de progresser, avec la publication du 4e rapport du GIEC et le sommet de Bali, en 2007, qui demande, pour la première fois, aux pays émergents d'infléchir leurs rejets, avec l'aide financière des pays développés.

Puis, c'est la douche froide. Le sommet de Copenhague, en 2009, qui se révèle incapable de prolonger les engagements du protocole de Kyoto pour la période de 2012 à 2020, enraye la dynamique des négociations climatiques. La situation n'est guère plus favorable l'année suivante à Cancun (Mexique) : si les Etats adoptent des mécanismes financiers pour s'adapter au réchauffement climatique, aucun objectif global contraignant n'est pris pour limiter les émissions de CO2. Les Nations unies, et leurs 190 pays en 2009, apparaissent incapables de réagir rapidement face à des défis urgents.

Pourquoi les négociations piétinent-elles actuellement ?

"Nous nous trouvons dans un cycle bas des négociations climatiques", admet Laurence Tubiana, directrice de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). La plupart des pays se sont engagés sur des politiques climatiques, mais de manière volontaire et non contraignante, avec des objectifs insuffisants et sans vision globale."

Pourquoi un consensus est-il si difficile à atteindre depuis Kyoto ? Car en quinze ans, la carte des pays pollueurs a totalement changé. En 1997, les pays en développement, pas concernés par le protocole, comptaient pour moins d'un quart des émissions de CO2. Aujourd'hui, ils sont à l'origine de plus de la moitié de ces rejets, la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud faisant la course en tête. Si ces pays ont admis qu'ils devaient s'engager, ils refusent néanmoins de fournir plus d'efforts que les Etats-Unis.

C'est là où le bât blesse : Washington refuse toujours de ratifier tout accord climatique contraignant. "Les dix années de présidence Bush junior ont été fatales au climat, regrette le climatologue Jean Jouzel. Les Etats-Unis, plus gros pollueur au monde, ont toujours refusé de signer des objectifs de réduction chiffrés et de montrer l'exemple." Et Barack Obama, qui a désormais les mains liées par une chambre des représentants à majorité républicaine, ne devrait pas se montrer plus entreprenant sur ce dossier.

Sans compter que le manque de motivation pointe chez nombre de pays. "A la fin des années 2000, on s'est aperçu qu'une majorité d'entre eux n'a pas respecté ses engagements", note Pierre Radanne. Pour preuve, le Canada a vu ses émissions bondir de 30 % depuis 1990, au lieu de les réduire de 6 %, tandis que le Japon enregistrait 8 % de hausse au lieu de 5 % de baisse. Seule l'Union européenne est parvenue à respecter ses objectifs d'une baisse de 8 % entre 1990 et 2012, mais avec de fortes disparités entre les Etats. "Tous les pays qui ont pris du retard sur la première période d'engagement demandent maintenant à réduire leurs engagements, pour la seconde", ajoute l'expert. Les objectifs de réduction de 25 à 40 % des rejets d'ici à 2020 par rapport à 1990 semblent donc intenables pour de nombreux pays.

Au final, c'est moins le processus des négociations climatiques onusiennes qui pêche, que le manque de volonté politique des pays. "On assiste à un retour des intérêts nationaux court-termistes, exacerbés par la crise économique des pays développés et le besoin de financement des pays en développement", assure Sébastien Blavier, chargé de mission au Réseau action climat.

Quels outils permettraient de donner une nouvelle impulsion aux négociations ?

Le maintien des négociations climatiques dans le giron de l'ONU devrait s'accompagner d'une amélioration de la gouvernance. "Il faudrait alors une réforme de l'institution, pour qu'elle ait un pouvoir de sanction vis-à-vis de ceux qui ne tiennent pas parole", plaide Pierre Radanne. Le Réseau action climat, lui, propose la création d'un organe de règlement des différends, à l'instar de l'OMC pour le commerce.

La question du financement de la lutte contre le changement climatique, et de son adaptation, est aussi cruciale. "Le sommet de Durban devra finaliser le fonds vert pour le climat, en le dotant d'un financement conséquent afin de permettre aux pays du Sud de lutter contre le changement climatique."

Enfin, il s'agira de tracer une feuille de route vers un nouveau cycle de négociations, qui pourrait coïncider avec le nouveau rapport du GIEC en 2014, espère Laurence Tubiana. "Les rapports du GIEC scandent les négociations, explique-t-elle. Ils sensibilisent l'opinion publique et les politiques, ils obligent l'activité diplomatique à rendre des comptes. Ce rapport pourra permettre d'obtenir enfin un calendrier d'engagements de l'après-Kyoto."
Audrey Garric

Exportation La crevette malgache conquiert l'Asie

La crevette malgache est très appréciée sur le marché international (Photo Mahefa Rakotomalala)



Des pays asiatiques sont devenus importateurs de crevettes malgaches alors qu'ils étaient depuis toujours des farouches concurrents de Madagascar.
La crevette malgache a le vent en poupe. Elle est aujourd'hui importée par des pays asiatiques comme le Japon, la Chine et même le Vietnam. Ce sont également des pays producteurs de crevettes sauvages et d'élevage et qui sont donc des farouches concurrents pour les produits en provenance de la Grande île. L'atout de l'or rose malgache réside dans sa qualité qui est de plus en plus recherchée par les consommateurs très exigeants. 
« Avec la crise financière mondiale, il  existe aujourd'hui deux types de consommateurs : ceux qui achètent les produits de basse qualité mais de moins en moins chers et ceux qui recherchent des produits de haute qualité. Voilà pourquoi il y a des poches de marché de la crevette malgache dans les pays asiatiques mais aussi aux États-Unis », explique Amyne Ismaïl, directeur général du groupe Unima, principal producteur de crevettes d'élevage de Madagascar. 
Unima aujourd'hui produit près de 3200 tonnes de crevettes d'élevage par an, représentant plus de 2/3 de la production nationale. 90% de cette production sont vendues sur les rayons des grandes surfaces les plus connus en Europe comme Inter­marché, Carrefour, Monoprix et Auchan. 8% vont au Japon et sont distribuées par les deux principales chaînes de grandes distributions japonaises à savoir Kyokuyo et Nichirei. 
L'explication de cette réussite malgache réside surtout dans la maîtrise de l'élevage en eau douce de l’espèce indigène panaëus mondon. Un savoir-faire qu'Unima compte même exporter en Asie aujourd'hui face une demande de plus en plus croissante. L'idée serait d'installer sur place des bassins de production de crevettes en état de post larves pour approvisionner les fermes aquacoles des pays asiatiques.
Savoir-faire
« Nous voulons mettre en valeur notre savoir-faire acquis à Madagascar en Asie où il va y avoir de plus en plus de demandes », précise Amyne Ismaïl.
Côté prix, la situation 
s'améliore petit à petit même si le niveau avant la crise financière mondiale reste loin. Depuis le début de l'année 2000 jusqu'en 2008, le prix de la crevette en Europe s'est déprécié de 70% au total. Une appréciation de l'ordre de 30% en moyenne a été obser­vée en 2009 et 2010 mais  un décalage de 40% existe toujours. Mais les professionnels restent optimistes à cause, notamment, de  l'explosion de la consommation chinoise qui atteint les 900 000 tonnes par an aujourd'hui.

Ambohidratrimo Une intoxication frappe 175 invités de l'OTIV

Toutes les agences de l'OTIV Mahasoa ont fermé leurs portes, hier. La moitié des participants à leur assemblée générale, samedi, ont été intoxiqués par les mets servis.
L'assemblée générale de l'OTIV Mahasoa, qui s'est tenue à Mandri­ambero Ambohidratrimo, samedi, a viré au drame. Atteintes d'intoxication alimentaire, 175 personnes présentes à la cérémonie organisée par cet organisme de micro-finance se trouvent dans un état préoccupant, selon l'Agence de contrôle sanitaire et de qualité des denrées alimentaires (ACSQDA), rattachée au ministère de la Santé. Les victimes indiquent que les symptômes se manifestaient par des maux de tête, des diarrhées répétées et des vomissements chroniques con­jugués à des troubles gastriques.
Mayonnaise
Clouées sur leur lit depuis samedi, les victimes n'ont pas pu rejoindre leurs lieux de travail, hier. Ainsi, les cinq agences de l'OTIV Mahasoa, dont celles de Mahitsy, Ambohidratrimo, Ivato, Ambohibao et Ambohitrimanjaka, ont été contraintes à cesser leurs activités, hier.
En début de matinée, des gens qui avaient à faire dans ces agences ont été surpris de voir un communiqué, placardé à l'entrée. Sur une affiche, il est écrit en lettres capitales que les souscripteurs à l'OTIV Mahasoa sont informés qu'en raison de problèmes de santé, touchant le personnel, toutes les caisses sont fermées pour la journée de 28 novembre. Vers la fin, l'organisme adresse toutes ses excuses à sa clientèle.
« Samedi, tous les membres du personnel de l'OTIV Mahasoa se sont rassemblés à Mandri­ambero pour élire les dirigeants. En début d'après-midi, vers 14h30, tout le monde s'est partagé un pot. Du hamburger garni avec du steak, de la salade, de la carotte râpée ainsi que de la mayonnaise ont été servis avec des amuse-gueules. Les invités se sont désaltérés avec des boissons gazeuses », indique un responsable de la sécurité, présent à la cérémonie.
Les mets ont été préparés par un traiteur, installé à Ambohibao. Selon ses explications, la mayonnaise battue au petit matin, vers deux heures, n’a été servie avec le hamburger que douze heures plus tard. Du coup, il estime qu'il est fort possible que celle-ci ait tourné sous l'effet de la chaleur.
Pour sa part, le docteur Miraho Felaniaina Rajemi­arimoelisoa, responsable des maladies d'origine alimentaire au sein de l'ACSQDA, met en avant que toute nourriture doit être préparée dans le respect des règles d'hygiène afin de prévenir de tels drames.


Andravoahangy : Olona 20 narary nihinana « composé »

Ahiana ho ny « mayonnaise » nampiasaina no nahatonga ny aretina.

Olona 20 tany ho any no naiditra tetsy amin’ny HJRA, ny asabotsy lasa teo. Voalaza fa narary noho ny fihinanana « composé » teny Andravoahangy izy ireo. Ny ankamaroan’ireo marary dia nandoa sy nivalana ary narary an-doha be sady mangovingovitra. Ny alakamisy lasa teo no voalaza fa nihinana ity sakafo amoron-dalana ity ireto olona ireto. Ny asabotsy anefa vao niseho ny aretina ary dia tonga tsikelikely teny amin’ny hopitaly izy ireo. Teny vao nifampiresaka ary nifankahafantatra fa samy nihinana ilay « composé » teny Andravoahangy. Na ilay mpivarotra, izay nihinana ny ambin-tsakafo tsy lany ihany koa aza dia narary ka isan’ireo naiditra hopitaly. Ahiana ho ny « mayonnaise » izay nampiasaina no namparary ireto olona marobe ireto. Voalazan’ny mpitsabo fa ny hafanana sy ny sakafo mialina andro ary ny fampiasana fitaovana plastika no tena mampitombo ny mikroba ary mahatoga ny aretina.

Ankoatra ireto olona narary teny Andravoahangy ireto dia nisy olona telo hafa ihany koa narary vokatry ny fihinanana hazan-dranomasina, teny Antanimena, ny harivan’ny sabotsy teo. Namonjy fetim-piangonana ireto olona telo ireto, izay mpivady niampy tovolahy iray, ka ny sakafo nohaniny tany no namparary azy ireo. Mitovy amin’ny nahazo ireo voalaza tetsy ambony ihany ny fisehon’ny aretina, mivalana sy mandoa ary marary an-doha be.

Farany dia olona roa no narary vokatry ny fihinanana sakafo voapoizina. Tany amina lanonam-panambadiana no nahavoa ireto olona ireto. Ireny « self service » ireny ny fomba fihinanana tany ka tsy voafaritra hoe inona marina tamin’ireo sakafo marobe nohanina no nampararay azy ireo ? Ny alahady maraina moa vao nitranga ny aretina ary soa fa voatsabo haingana.

Tsy nisy namoy ny ainy aloha ireto olona 25 narary noho ny fanapoizinana ara-tsakafo ireto fa saika avotra soa aman-tsara avokoa. Ny fitandremana ny fahadiovana sy ny fitehirizana ny sakafo ihany ary ny fifantenana ny akora ampiasaina no hany azo isorohana ny tranga toy izao, raha ny voalazan’ny mpitsabo.

Gendarmerie : Tojo Ravalomanana et Guy Rivo soumis à une enquête

Tojo Ravalomanana (2e à dr.) lors de son arrivée à Ivato, dimanche (Photo Mamy Mael)


La gendarmerie compte ouvrir une enquête sur le ressortissant étranger qui aurait accompagné Tojo Ravalomanana et Guy Rivo Randrianarisoa à leur arrivée à Ivato.
La vie de l'étran­ger portant une casquette et des lunettes noires, aperçu non loin de Tojo Ravalomanana et de Guy Rivo Randrianarisoa à leur arrivée à l'aéroport international d'Ivato dimanche, risque de se compliquer. La présence de « l'inconnu » soupçonné d'être un garde rapproché du fils de l'ancien président de la République en exil en Afrique du Sud, a éveillé la méfiance des responsables de la
sécurité.
Tojo Ravalomanana a reçu une convocation de la gendarmerie en vue d'une enquête à Betongolo.
Le déplacement des éléments de la gendarmerie à la villa de Marc Ravaloma­nana à Faravohitra pour remettre une convocation au nom de son fils cadet, a surpris les proches ainsi que les collaborateurs politiques de l'ancien chef de l'État. D'autant que, selon Me Hani­tra Razafimanantsoa, les émissaires auraient eu recours au forcing pour chercher, en vain, Tojo Ravalomanana.
Alertée au téléphone, l'avocate de Marc Ravaloma­nana a rejoint illico presto la résidence où elle a pu rencontrer les gendarmes qui se trouvaient encore sur place.
Introuvable
Elle a indiqué dans les explications qu'elle leur a données, que celui dont la présence à Ivato est douteuse n'a aucune relation avec Tojo Ravalomanana et Guy Rivo Randrianarisoa. Et d'ajouter que les trois personnes se sont retrouvées ensemble par pure coïncidence du voyage. « L'affaire est réglée et la convocation annulée », a conclu Hanitra Razafimanantsoa hier dans un entretien.
Une déclaration contredite par une source proche de la brigade de la gendarmerie nationale de Betongolo qui a confirmé le maintien de la convocation de Tojo Ravalomanana. Ce dernier devrait comparaître devant les enquêteurs ce jour. « C'est le commandant de compagnie de la gendarmerie de Tana-ville qui l'a convoqué. Il se chargera aussi de l'enquête », a confié notre interlocuteur.
De son côté, le commandant de la Circonscription régionale de la gendarme­rie nationale d'Antananarivo, le général Richard Ravalo­manana a été clair en indiquant que les autorités ordonneront l'expulsion de la personne suspecte du territoire malgache, s'il est prouvé qu'il assure effectivement la sécurité de Tojo Ravalomanana. « Il faut qu'un individu soit titulaire d'une carte de résident pour exercer la fonction de garde de corps », a-t-il souligné.
Selon la déclaration que l'étranger a faite à la Police de l'air et des frontières en débarquant à Ivato dimanche, il est venu dans la Grande île en tant qu'opérateur économique. La police ne l'a pourtant pas trouvé à l'hôtel où il est descendu,
d'après des sources policières.
Une communication émanant du camp des pro-Ravalomanana a affirmé que Tojo Ravalomanana est actuellement installé dans un endroit bien sécurisé. Elle a aussi mentionné que Guy Rivo Randrianarisoa a, lui aussi, reçu la même convocation de la gendarmerie.

Une réunion au sommet à Ambohitsorohitra
Des indiscrétions ont confié qu'une réunion entre le président de la Haute autorité de la transition, Andry Rajoelina et les hauts responsables de la sécurité s'est tenue au palais d'État d'Ambohitsorohitra hier. Les questions relatives au retour de la famille Ravalomanana ainsi que les mesures de sécurité adéquates à prendre auraient été abordées lors de la rencontre. Toutefois, le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason n'a pas confirmé la tenue d'un tel rendez-vous à Ambohitsorohitra. Il a soutenu que le Président a travaillé hier au palais d'État d'Iavoloha.

Sunday, November 27, 2011

Accueil de Guy Rivo Randrianarisoa et de Tojo Ravalomanana


Les « zanak’i Dada » et les « AV7 » au bord de l’affrontement à Ivato

Il régnait une atmosphère chaude ce dimanche après-midi du 27 novembre à l’aéroport d’Ivato. Deux camps de supporters étaient au bord de l’affrontement direct ; d’une part les « zanak’i Dada » et d’autre part des éléments de l’association des victimes des événements du 7 février 2009 (AV7). Les premiers étaient venus accueillir des proches de Marc Ravalomanana et ils étaient ainsi tout contents de voir le fils de leur « dada », Tojo Ravalomanana, rentrer de son exil accompagné par le porte-parole de la mouvance Ravalomanana, Guy Rivo Randrianarisoa - celui-là même qui était PDS de la capitale et dont le domicile avait été victime d’un incendie au moment fort du bras de fer entre le pouvoir en place à l’époque et les partisans d’Andry Rajoelina. Les seconds, conduits par Etienne Andriamahefarisoa y étaient venus pour exprimer leur colère et leur refus de l’impunité à l’endroit de Marc Ravalomanana, leur bourreau selon les banderoles qu’ils ont déployées. Ces éléments de l’AV7 réclamaient justice et ne voulaient pas d’un retour au pays de Ravalomanana.

Les membres de l’AV7 ont en effet brandi des banderoles et ont cherché à approcher les véhicules dans lesquels se trouvaient Tojo Ravalomanana et Guy Rivo Randrianarisoa. Certains ont même réussi à porter des coups sur ces véhicules tout en hurlant leurs revendications et en montrant les traces de balles sur leurs habits. C’est le cas par exemple d’Etienne Andriamhefarisoa qui avait toujours tout au long de la manifestation d’hier à Ivato, un doigt pointé sur sa poitrine gauche. Les partisans et « zanak’i Dada » ont de leur côté essayé de mater la manifestation en cherchant à s’approprier ces banderoles mais en vain. Ils en étaient presque venus aux mains car les prises de becs ne semblaient pas suffire.

Aucune bombe lacrymogène, aucune intervention musclée des forces de l’ordre ; ces derniers étaient réduites à éviter des casses, leur effectif n’autorisait certes pas une action d’éparpillement.
L’AV7 s’est trompée de cible

Pour beaucoup, les événements de ce dimanche 27 novembre l’aéroport d’Ivato revêtent deux aspects selon que l’on se trouve dans l’un ou l’autre camp. Pour le camp Ravalomanana, c’est une sonde pour mesurer la fidélité des partisans surtout de chez Magro à la mouvance Ravalomanana. Mais en même temps, c’est une sonde pour évaluer le respect de la feuille de route par les dirigeants. Pour l’AV7 par contre c’était pour traduire dans le concret leur refus catégorique d’un retour de Marc Ravalomanana au pays parce que si jamais il rentrait, il ne pourra échapper à la Justice auprès de laquelle il doit rendre des comptes.

Mais Tojo Ravalomanana n’est pas Marc Ravalomanana ; Guy Rivo Randrianarisoa n’est pas non plus Marc Ravalomanana. Si Marc Ravalomanana est condamné par la Justice, il n’est pas logique ni normal que son fils ou Guy Rivo supportent les peines qui ont été édictées contre le père ou se fassent huer pour les actes commis par son père. À moins que l’État ne décide de changer de méthodes et n’adopte le chantage pour pouvoir mettre la main sur Marc Ravalomanana ou pour le dissuader de rentrer au pays. Après un tel événement, les dirigeants veulent-ils démontrer aux yeux de tous qu’un retour de l’ancien président Mar Ravalomanana ne contribue guère à l’apaisement et ne pourrait signifier que désordre et effervescence dans le champ politique de la capitale ?

La France rode toujours dans les parages...

Le patrouilleur français " Floréal " à quai à Madagascar


Floréal " est amarré au port de Diégo-Suarez depuis samedi dernier. Le patrouilleur a eu droit à une cérémonie officielle à laquelle prenaient part des officiels malgaches et français. Son escale dans la ville du Nord de Madagascar intervient seulement quinze jours après le passage de la frégate française " Le Nivôse " pour raison technique. Le journal local l’Express salue " un événement qui n’a jamais eu lieu " depuis le début de la crise dans la Grande île.
Le patrouilleur français " Floréal " à quai à Madagascar


Le " Floréal " qui transportait à son bord 100 marins, dont 10 femmes, a jeté l’ancre au port  fraîchement réhabilité de Diégo ce samedi 5 novembre. L’arrivée du bateau a été accueillie dans une ambiance de fête, d’autant qu’un Malgache  natif  de la ville figure parmi l’équipage.


" Les  autorités régionales, civiles et militaires, conduites par les  parlementaires Patrick Monibou et Jocelyne Rahelihanta ainsi que le chef  de région Romuald Bezara ont été invitées à bord du Floréal par le  capitaine de frégate Christophe Pasco et son équipage pour un cocktail  convivial ", rapporte le quotidien l’Express de Madagascar. 


Cette cérémonie qui a duré deux heures a également vu la présence des résidents français ainsi que des coopérants militaires emmenés par le consul honoraire de Diégo-Suarez, Jean Pierre Manant. 


Mise à part cette réception officielle, c’est toute la ville portuaire qui était en effervescence. Une série de visites à bord du navire a été organisée à l’intention de la population, en particulier des écoliers et collégiens. Parallèlement, les opérateurs économiques locaux se sont mobilisés pour profiter de cette manne touristique. " Restaurateurs et artisans,  tours opérators et artistes, tous ont contribué à faire de la présence  des marins dans la capitale du Nord un événement inoubliable ", relate le journal malgache. " Naviguer  sur l’océan Indien sans faire escale à Diégo-Suarez   serait très regrettable  pour nous ", se réjouit le commandant du Floréal qui accoste pour la première fois à Madagascar. 


Le bateau de surveillance " Floréal ", mesurant 93,50m de long, 14m de large et 2950 tonnes de déplacements,   est armé de missiles anti-navires exocet (MM38), d’un canon de 100m et  de deux mitrailleuses 20mm F2. Il a aussi à son bord un hélicoptère de type Panther. Le bâtiment, qui participe régulièrement à la  surveillance des pêches dans les Terres Australes et Antarctiques  Françaises (TAAF), est basé à l’Île de La Réunion, au Port des Galets, et traverse tout l’océan Indien durant l’année.

Tsisy quoi

Saturday, November 26, 2011

Seul contre tous...il s'en sort toujours

Le soleil , la mer et les amis

Mars, nouvel objet de "Curiosity"

Le rover américain est l'engin le plus complexe jamais lancé à l'assaut de la Planète rouge. Il aura pour mission d'en analyser les roches afin de déterminer si elle a pu être un jour "habitable".



C'est la mission scientifique la plus ambitieuse jamais envoyée sur le sol de Mars : le rover Curiosity (Mars Science Laboratory, dans le jargon scientifique), qui a été lancé samedi 26 novembre à 16 h (heure de Paris) par une fusée Atlas V depuis Cape Canaveral (Floride), est un concentré de technologie.

Doté de dix instruments scientifiques, il devra survivre une année martienne (quatre-vingt-dix-huit semaines terrestres) et parcourir une vingtaine de kilomètres à la recherche de roches à analyser, pour que les équipes de conception du Jet Propulsion Laboratory - JPL - (NASA, Caltech University) soient satisfaites. Mais les scientifiques mondiaux qui sont associés à cette aventure espèrent que l'engin, le plus gros de son espèce, sera bien plus endurant.

Avant de commencer son travail scientifique, Curiosity devra survivre à un long voyage et surtout à un atterrissage, prévu en août 2012, dont les modalités sont encore inédites. Trop massif (900 kg) pour voir sa chute simplement amortie par des airbags, comme certains de ses prédécesseurs, il sera placé sur le sol martien par une sorte de "descenseur" spatial, une structure dotée de rétrofusées qui le déposera au bout de filins. Si la méthode fonctionne, elle sera adoptée pour les futures missions qui doivent acheminer vers Mars des équipements toujours plus lourds.

Viendra ensuite le temps de la mission scientifique elle-même. La NASA résiste pour l'heure assez bien à la tentation de "survendre" une opération qui coûtera pas moins de 2,5 milliards de dollars. Elle précise d'emblée que Curiosity n'aura pas pour but de trouver la vie sur Mars. Il ne pourra donc pas envoyer vers la Terre des images d'éventuels micro-organismes, vivants ou fossiles. Mais il devra tenter de déterminer si cette planète a pu un jour réunir les conditions favorables à son apparition. Le mot-clé ? "Habitabilité."

Toute la difficulté réside dans le fait que les conditions favorables à l'émergence de la vie sont aussi celles qui sont les plus défavorables à la conservation de ses traces : la rareté des fossiles sur la Terre en est une illustration. Sur Mars, on ne recherche pas les restes de Tyrannosaurus marsii, mais plutôt les indices laissés par d'éventuelles colonies microbiennes : difficile d'imaginer leur forme après plusieurs milliards d'années de pétrification.

Savoir si la vie a existé sur Mars est encore une "question ouverte", reconnaît la NASA. Son slogan des années 1990, "Suivez l'eau", s'est avéré décevant. Certes, pour que la vie apparaisse, H2O est indispensable. Mais il faut qu'elle ait le temps d'interagir avec son environnement. Les Rovers Spirit et Opportunity ont confirmé sa présence passée. Ils ont vu les traces d'écoulement qu'elle a laissées sur le sol, les sulfates qui sont les preuves de son évaporation.

Mais pour Jean-Pierre Bibring, de l'Institut d'astrophysique spatiale d'Orsay (CNRS, université Paris-XI), chercher la vie là où l'eau a coulé et a sculpté les reliefs est sans doute une "fausse piste" : des phénomènes volcaniques ont pu réchauffer l'eau qui avait percolé dans le sol pour la faire couler à la surface lors d'événements ponctuels. Mais, à ces époques reculées, l'atmosphère martienne était déjà trop ténue pour que cette eau stagne et permette des réactions conduisant à la vie. "Il faut remonter avant tout cela, peu après la formation des planètes, assure-t-il. Avant la fin du grand bombardement des premiers temps du système solaire. Avant que le volcanisme ne forme les grandes plaines du nord de Mars, quand cette planète était encore recouverte d'océans."

Pour lui, Mars est une "fenêtre ouverte sur le passé de la Terre". Notre planète, plus massive, a entretenu une activité tectonique qui a conduit à la disparition des roches les plus anciennes, réabsorbées dans le manteau. Sur Mars, ces vestiges des premiers âges subsistent, sous la forme d'argiles, nées de roches ayant "barboté" très longtemps dans l'eau. "Peut-être que, sur Terre, c'est dans ces conditions-là que la vie a émergé", avance-t-il. C'est l'instrument Omega, dont il est responsable sur la sonde européenne Mars Express, qui a mis en évidence, au milieu des années 2000, ces argiles diluviennes. Cette découverte a changé notre compréhension de l'histoire de Mars. Et aussi le mot d'ordre de la NASA, devenu "Suivez le carbone", qui pour Curiosity se traduira par "Suivez l'argile".

Le rover devrait en trouver sans mal dans le cratère de Gale, où il est censé atterrir. Le choix du site a fait l'objet d'une intense bataille, qui mêlait considérations scientifiques, techniques (sécurité de l'atterrissage) et aussi marketing. "Ce cratère présente une stratification bien marquée, que l'on a déjà bien comprise, indique Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration du système solaire au Centre national d'études spatiales (CNES). Il offre en plus un aspect assez spectaculaire, avec un piton à escalader qui promet de beaux paysages."

Jean-Pierre Bibring défendait un autre site, Mars vallis, sans doute moins pittoresque, mais où Curiosity aurait pu s'attaquer directement aux roches argileuses primordiales. Dans le cratère Gale, il lui faudra sortir de l'"ellipse", la zone où l'atterrissage est jugé sûr, pour les atteindre - "ce qui peut prendre deux ans", se désole-t-il.

L'astronome Sylvestre Maurice (Observatoire Midi-Pyrénées, Toulouse) n'est pas si sévère : "Le site retenu équilibre deux approches, la minéralogie (la composition des roches) et la morphologie (la façon dont elles se sont stratifiées)",dit-il. Il n'exclut pas des surprises : "Chaque fois qu'on a prédit quelque chose, Mars a montré qu'elle avait plus d'imagination que nous."

Aux côtés d'équipes du laboratoire américain de Los Alamos, ce Français est coresponsable d'un des instruments les plus spectaculaires de Curiosity, ChemCam. Il s'agit d'un laser capable de vaporiser la roche jusqu'à 7 m pour l'analyser à distance. Cet instrument sera en vedette. "Avec ce sabre laser, nous bénéficions d'un "cool factor", comme disent les Anglo-Saxons", se réjouit-t-il. D'autres instruments doivent affiner ces mesures, avec des forets, des fours, des chromatographes (notamment français), des spectroscopes, etc. "Au total, il y a 80 kg d'expériences scientifiques pour un engin de 900 kg, et on attend beaucoup d'un tel équipement", indique Francis Rocard.

Pour Sylvestre Maurice et ses collègues, le défi initial a consisté à faire passer la masse de l'instrument de 10 kg à 700 g. "Au début, il était trop long, on ne pouvait pas fermer le capot de la fusée", raconte-t-il. Chaque gramme en plus a un effet boule de neige, pesant sur le reste de l'équipement. L'exercice obligé d'amaigrissement est "un grand Monopoly, où on échange de la masse, de la longueur, de la puissance, le tout sous la maîtrise d'oeuvre extraordinaire des Américains".

Après le lancement, le répit ? Pas du tout, car le temps de la croisière vers Mars va être utilisé pour développer des logiciels : "Le Rover n'est pas encore fini, il sera beaucoup plus intelligent à l'arrivée qu'au départ", indique Sylvestre Maurice. Ces neuf mois seront mis à profit pour entraîner les hommes à l'utiliser. "On va se retrouver avec une voiture de 900 kg, avec dix instruments mis au point chacun par plusieurs dizaines de personnes, rappelle le chercheur. Cela fait potentiellement 400 à 500 pilotes pour un seul joystick de commande. "

Comment gérer cette situation, choisir les roches à analyser, le parcours à accomplir ? ChemCam, dirigé depuis la France, fera une analyse des roches environnantes, transmise au JPL en Californie, qui décidera de celles qui seront examinées plus avant, au contact. "La programmation se fera quasiment en temps réel, avec en plus la définition des objectifs stratégiques plus lointains, note Sylvestre Maurice. Cela suppose une organisation redoutable, aussi complexe que pour la construction des instruments." Curiosity, un robot aux tiraillements finalement très humains.

Elle s'appelle Amelia Fenosoa Rakotomanga

Ikongo : « Dina hentitra », Ampanjaka enina nosamborina

Tamin’ny alarobia lasa teo, tokony ho tany amin’ny 2 ora tolakandro, tonga nisambotra Ampanjaka miisa enina tany Ikongo ny mpitandro filaminana avy ao amin’ny Emmo Reg. Avy hatrany izy ireo dia nentina any Manakara. Araka ny loharanom-baovao, nosamborina izy ireo satria anisan’ny tomponandraikitra amin’ny fampiharana ilay atao hoe « Dina hentitra ». Ity dina ity dia mihatra amin’ireo olona voarohirohy amin’ny halatra taolam-paty. Raha ny marina, entina miady amin’ireo mpamaky fasana sy maka ny taolam-balon’ny razana anatin’ireny fasana ireny. Voalaza anefa fa tsy mifanaraka amin’ny làlana misy eto amintsika ny fampiharana ity dina ity. Izay no antony voalaza fa nisamborana azy ireo. Ireo olona nosamborina ireo dia Mpanjaka lehibe ny iray, mpanjaka tsotra ny roa ary andriambe ny telo. Eo anoloan’izany zavatra izany, manambara ny alahelony ny mponina any an-toerana ary mangataka amin’ny fitondrana mba hijery akaiky ity zavatra ity. Etsy andaniny, mafana dia mafana ny ady hatrehin’ny olona amin’ny halatra taolam-paty nefa dia tsy mbola fantatra mazava mihitsy hatramin’izao izay mividy sy maniraka ireny mpamaky fasana ireny.

Friday, November 25, 2011


BODO - LEO NY MANAO NY MARINA (Live) par aytrez

Mialy

Rallye international de Madagascar Joda et Boom coude-à-coude

Boom-Berthin aux avant-postes (Photo Hery Rakotondrazaka)


Des spectacles sensationnels ont marqué la première journée du 32e RIM malgré l'absence des ténors de la course automobile.
Surprise au PC d'Andoha­tapenaka. Boom au volant de sa Mutsibishi Evo X J2L Meca-concept a tenu tête contre Joda sur la Subaru Total Quartz DHL, lors du prologue de la huitième manche du championnat d'Afri­que qui a débuté hier.
En réalisant le même chrono de 2'10''sur la première spéciale de 2 km 200 à Andohatapenaka, Joda et Boom sont premiers ex-aequo dans le résultat officieux. « On a changé nos pneumatiques en bfgoodrich et le comportement de la voiture devient du coup génial », a déclaré Boom.
En deuxième position, une belle bagarre s'annonce aussi. Hery Be sur Subaru, Bukera le pilote étranger sur Subaru Yavarade et Mamy kely sur la Subaru Speed sont troisièmes ex-aequo. Ils ont respectivement réalisé un temps de 2'12''. « Nous sommes parmi les premiers c'est de bon augure malgré l'état glissant de la piste », a commenté Mamy kely qui prévoit de casser la baraque ce jour.
Un revenant
Crédité d'un temps de 2'15'', Nashemy qui a conduit une Subaru se trouve en sixième position. Il a devancé Verdin, un concurrent étranger en lice pour le cham­pionnat d'Afrique de deux secondes. Avec un temps de 2'18'', Freddy sur Subaru Yavarade et Michael Rabe­saotra, le revenant, au volant d'une Toyota Castrol sont huitièmes ex-eaquo. Classés dixièmes ex-eaquo, Haja Danielson sur Impreza Gasy et Dethise sur une Subaru Yavarade sont crédités d'un temps de 2'19''.
Une rude bataille entre les dix premières voitures marquera donc la compétition ce jour. L'écart est très serré. Neuf Subaru et une Mutsibishi vont se livrer un combat acharné dans le peloton de la tête.
Chez les deux-roues, le duel est aussi engagé entre P-ti Chinois sur une Golf qui a volé la vedette à Legah sur Peugeot 205. Legah a réalisé un temps record de 2'23'' au circuit d'Andohatape­naka. Un chrono qui a été amélioré de deux secondes par P-ti Chinois.
Cinq épreuves spéciales sont au programme ce jour dont Tsaravinany 1, Mahari­daza 1 et 2, et Imoala Vohi­tsara 1 et 2.

Deuxième journée du 32e RIM
Samedi 26 novembre
Les heures de fermeture des routes
- Tsaravinany 1 : 5h 57
- Maharidaza 1 :8h 46
- Imoala1 : 10h 50
- Maharidaza2 : 13h 16
- Imoala 2 : 13h 20

Affaire DSK Sofitel de New York : Un journaliste américain soulève de nouvelles zones d'ombre

Dominique Strauss-Kahn, sur le plateau de TF1, le 18 septembre.


L'affaire du Sofitel de New York est loin d'avoir livré tous ses secrets. Accusé d'agression sexuelle par une femme de chambre le 14 mai dernier à New York, Dominique Strauss-Kahn a admis une "faute morale" après avoir échappé à un procès au pénal. Mais l'affaire n'est pas close. Les questions inédites posées par Edward Epstein dans un long article de la New York Review of Books à paraître ce week-end, et auquel LeMonde.fr a eu accès, soulèvent de nouvelles zones d'ombre.

Qu'est-il advenu du BlackBerry disparu de l'ancien directeur du FMI ? Avait-il été piraté ? Que s'est-il passé dans la chambre 2820, située au même étage que la suite de DSK et où Nafissatou Diallo s'est rendue à plusieurs reprises avant et après sa rencontre avec l'ancien favori des sondages ? Le journaliste américain, qui a eu accès aux enregistrements réalisés par des caméras de surveillance du Sofitel et à certains relevés téléphoniques, revient, minute par minute, sur les événements troubles qui ont jalonné ce 14 mai.

Début de matinée

Dominique Strauss-Kahn découvre qu'il a "un sérieux problème avec un de ses téléphones BlackBerry". L'appareil, qu'il utilise pour envoyer et recevoir des messages personnels et professionnels, a vraisemblablement été hacké. Une amie de l'ancien directeur du FMI, qui travaille comme documentaliste au siège parisien de l'UMP, lui a envoyé un message dans la matinée pour le prévenir "qu'au moins un de ces e-mails privés récemment envoyés depuis son BlackBerry à son épouse, Anne Sinclair, avait été lu dans les bureaux de l'UMP à Paris."

10 h 07

Inquiet, Dominique Strauss-Kahn téléphone à sa femme depuis le BlackBerry en question. "Au cours d'une conversation qui dure moins de six minutes, il lui annonce qu'il a un gros problème" et insiste pour qu'elle contacte Stéphane Fouks. Patron de l'agence Euro RSCG, ce dernier pilote depuis quatre ans la stratégie de communication de DSK en vue de la présidentielle de 2012. L'ancien directeur du FMI demande à son épouse de prévenir cet "ami" pour qu'il puisse rapidement "faire examiner le BlackBerry et l'iPad par un expert", une fois que DSK sera rentré à Paris.

12 h 06 - 12 h 07

Nafissatou Diallo, qui travaille depuis trois ans comme femme de chambre au Sofitel, pénètre dans la suite présidentielle occupée par Dominique Strauss-Kahn. D'après les déclarations de l'ancien directeur du FMI, ses bagages sont "visibles" dans l'entrée. "En temps normal, rappelle le journaliste de la New York Review of Books, le personnel n'entre pas dans une chambre pour la nettoyer tant que le client s'y trouve".

Que se passe-t-il dans les six ou sept minutes qui suivent ? Edward Epstein s'en tient au rapport du procureur de New York qui évoque un "rapport sexuel hâtif". A 12 h 13, Dominique Strauss-Kahn téléphone à sa fille Camille avec laquelle il a rendez-vous pour déjeuner, pour la prévenir qu'il risque d'être en retard.

12 h 26

Nafissatou Diallo entre dans la chambre 2820, située au même étage que celle de Dominique Strauss-Kahn. La femme de chambre s'y est déjà rendue à plusieurs reprises dans la matinée, selon Edward Epstein. "Y avait-il quelqu'un dans la chambre 2820 en dehors de Nafissatou Diallo avant et après sa rencontre avec DSK ? Si oui, qui étaient-ils et que faisaient-ils là ; et pourquoi, dans tous les cas, Diallo a-t-elle nié qu'elle s'était rendue dans la chambre ?" s'interroge le journaliste. Interrogé à ce sujet par les avocats de l'ancien directeur du FMI, le groupe Accor a refusé de répondre.

12 h 28

Dominique Strauss-Kahn quitte le Sofitel dans un taxi en direction du restaurant McCormick & Schmick's, sur la Sixième Avenue. D'après les caméras de surveillance de l'établissement, il arrive à destination à peu près une demie-heure plus tard.

12 h 51

Le téléphone de DSK est déconnecté et le système de géolocalisation de l'appareil désactivé, comme en témoignent les archives de la compagnie BlackBerry. "Si on excepte la possibilité d'un accident, pour qu'un téléphone soit mis hors service de cette façon, il faut, selon un expert légal, une connaissance technique du fonctionnement du BlackBerry", précise Edward Epstein.

12 h 52

Nafissatou Diallo est prise en charge par le service de sécurité de l'hôtel.

13 h 03

John Sheehan, un expert des questions de sécurité "identifié sur son profil LinkedIn comme 'directeur de la sûreté et de la sécurité' chez Accor", reçoit un appel du Sofitel. Appelé en renfort pour assiter les équipes de l'établissement, il passe au moins un coup de fil dans la voiture qui le conduit à l'hôtel. A qui et pourquoi ? Impossible de le savoir. Le journaliste de la New York Review of Books se borne à rappeler que le responsable de la sécurité du groupe Accor, et donc le plus haut supérieur hiérarchique de John Sheehan, n'est autre que René-Georges Querry, un ancien membre de la brigade antigang, qui "a travaillé dans la police avec Ange Mancini, coordinateur national du renseignement du président Sarkozy".

13 h 33

Brian Yearwood, ingénieur en chef du Sofitel, et un homme dont l'identité n'a pas été dévoilée – mais qui a auparavant accompagné Nafissatou Diallo jusqu'au PC sécurité – s'éloignent du groupe rassemblé autour de la femme de chambre. A l'abri des regards, ils se congratulents, frappent dans leurs mains et se lancent dans "ce qui ressemble à une extraordinaire danse de fête qui dure trois minutes". Pourquoi les deux hommes se livrent-ils à une telle démonstration de joie ? Edward Epstein, qui a visionné les enregistrements des caméras du Sofitel, s'abstient d'émettre la moindre hypothèse.

14 h 05

Deux officiers de police arrivent au Sofitel.

14 h 15

Dominique Strauss-Kahn se rend compte dans le taxi qui le mène à l'aéroport que le BlackBerry qu'il souhaite faire expertiser à Paris a disparu. Depuis un autre mobile, il réussit à joindre sa fille et lui demande de retourner au restaurant pour vérifier que l'appareil ne s'y trouve pas. Camille renvoie un message à son père à 14 h 28 pour le prévenir qu'elle a fait chou blanc. A 15 h 01, le directeur du FMI, toujours en route vers l'aéroport, essaie en vain de joindre le BlackBerry à partir de son portable de rechange. Une demie-heure plus tard, il se résigne à appeler le Sofitel pour avertir le personnel qu'il a vraisemblablement oublié son téléphone dans la suite 2806.

15 h 42

Un employé de l'établissement new-yorkais rappelle DSK. L'homme, qui parle en présence d'un détective de la police, annonce "faussement" à l'ancien directeur du FMI que son téléphone a été retrouvé. Il lui propose de lui faire porter. "Je suis au terminal d'Air France, porte 4, vol 23", répond l'intéressé.

16 h 45

La police arrête Dominique Strauss-Kahn dans l'avion qui devait le conduire à Paris. Le BlackBerry ne sera jamais retrouvé et les soupçons de piratage de l'appareil jamais étayés par des analyses d'expert.

Elise Barthet dans le journal "Le Monde"