Saturday, May 28, 2011

Escopol : de nouveau coudes à coudes face à Ravalomanana Marc


Le groupement politique ESCOPOL a été de nouveau ensemble face à la presse ce vendredi 27 mai au Carlton. L’ESCOPOL voulait faire part à l’opinion qu’il compte aller participer à la réunion initiée par la SADC à Gaborone (Botswana). En plus de ceux qui composeront la délégation qui serait prise en charge par la SADC – cinq ou six personnes par groupement apparemment —, l’ESCOPOL est prêt à envoyer à ses propres frais, d’autres membres de ce groupement.

À en croire le coordonateur de ce groupement politique, Benjamina Ramarcel Ramanantsoa, ministre de la HAT en charge des transports, cette réunion convoquée par la SADC est primordiale. Il s’agit, de l’avis de l’ESCOPOL, de signature de la feuille de route déjà paraphée à Ivato ; il n’est plus question de la rediscuter. Tout au plus selon l’ESCOPOL, les discussions avec les trois mouvances et autres nouveaux adhérents au processus ne porteront que sur sa mise en œuvre.

L’autre centre d’intérêt de la rencontre avec la presse avait trait à la réconciliation et à la nécessité des mesures d’apaisement. L’ESCOPOL n’est pas du même avis que le Premier ministre Camille Vital qui avait rejeté toute idée de réconciliation nationale. Selon l’ESCOPOL, il faut que des mesures d’apaisement soient appliquées avant toute élection. Plus précisément, il demande à ce que les détenus politiques recouvrent leur liberté avant l’ouverture des candidatures à toute élection ; en d’autres termes, il faut une amnistie avant tout scrutin. C’est l’essentiel des mesures d’apaisement qu’il réclame. Il n’a pas été précisé qui sont les détenus politiques en question mais en tout cas, l’ESCOPOL est contre une amnistie en faveur de Marc Ravalomanana.

Le PM Camille VITAL va nous dire qu’il faut que le pays se réconcilie d’abord avant d’organiser une élection ,mais une fois seulement qu’il serait renvoyé par la HAT et ses alliés. C’est classique et prévisible !

Tout cela fait désordre. Comme cela on va amnistier tout le monde sauf RAVALOMANANA ! Et les putschistes ? Car aux yeux de toutes les nations y compris la France, il y a bien eu un coup d'état...

Commettre un coup d’état ne serait-ce pas un crime ? Drôle de réconciliation !

A propos de l’amnistie,seuls les députés de Madagascar peuvent voter une amnistie.

A propos de Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA,soit disant il est condamné,mais par contumace alors il pourrait bénéficier d’un autre procès dès son retour (en tant que simple citoyen mais il faut une autre procédure en tant qu’ancien Président de la République) .

- « Dommage pour cette histoire de NOTAM »,son retour volontaire est louable et il est prêt à s’expliquer devant le PEUPLE MALGACHE,s’i le faut.

Dommage,dis-je !!!

« Il pourrait être responsable mais pas coupable » parce qu’on a oublié la responsabilité des personnes qui ont amené les « victimes » à franchir « la ligne rouge ».Elles pourront être responsables et coupables d’avoir pousser des personnes à l’abattoir".

Empêcher Monsieur le Président Marc RAVALOMANANA de se présenter à une élection au suffrage universel direct serait une erreur catastrophique pour Madagascar.

- Ce dernier avait quitté Madagascar pour éviter tout affrontement inutile et maintenant,il manifeste son retour sans être accompagné des forces étrangères africaines ou autres,...seul comme un responsable. Quelle opportunité pour la HAT, dommage!!!

- "laissez rentrer,sans condition,Messieurs les Présidents Didier RATSIRAKA et Marc RAVALOMANANA

- et les « MALGACHES » ne seront pas convoqués à gauche et à droite par les africains comme des pauvres écoliers.

Cette fameuse feuille de route sera encore en attente de la validation de l’UNION AFRICAINE (une coquille vide sans KADHAFI) pour le 29 juin 2011,quelques jours après notre fête de l’indépendance du 26 juin 2011.


La balle est dans votre camp, Monsieur le Premier Ministre du Gouvernement « solidaire » de Transition de l’Union Nationale Camille Vital.

Après la « convocation des Malgaches en Afrique »,décréter les élections avec le « consentement » des FORCES de l’ORDRE,dépendant du Pouvoir Exécutif,bref du Gouvrnement et NON du Secrétariat Général de la Présidence.

DEUX ANS DE TRANSITION C'EST TROP POUR LES MALGACHES!!!


Selon Roland Ratsiraka , Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka respectivement président déchu et ancien président de la République de Madagascar n’assisteront pas à la réunion des « parties prenantes » à Gaborone du 5 au 8 juin convoquée à la demande de la Communauté de Développement d''Afrique Australe (SADC).

Le président du parti Malagasy Tonga Saina (MTS), Roland Ratsiraka a profité de sa visite à la Foire Internationale de Madagascar à Andranomena pour affirmer que la SADC a convié pour la dernière fois ceux qui n'ont pas paraphé le document à y adhérer. Mais d'après lui, la réticence de ces derniers ne s'analyse pas comme un échec de la feuille de route si la communauté internationale la reconnaît.

Dans la foulée, le vice-président du Conseil Supérieur de la Transition n'a pas écarté une éventuelle absence des deux anciens Présidents Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka à Gaborone, d'après ses propres sources et appréciations de la situation.

Ceux qui ont signé la feuille de route de sortie de crise lors de la cérémonie au Centre de Conférence International (CCI) à Ivato le 9 mars, la réunion des « parties prenantes » à Gaborone du 5 au 8 juin ne devrait apporter aucun amendement au plan élaboré sous l'égide de la Communauté de Développement d'Afrique Australe (SADC). Seule sa mise en œuvre pourrait être négociable.

Avec ses branches, dissidentes ou non, l’Espace de Concertation Politique (ESCOPOL) le regroupement des forces politiques autres que les partis du régime de Transition, a formé un bloc en tenant un discours unique. « L'ESCOPOL ira à Gaborone pour signer la feuille de route dans sa version actuelle. En clair, nous ne nous apprêtons pas à discuter », a déclaré fermement Benjamina Ramanantsoa hier, lors d'une rencontre avec la presse au Carlton à Anosy.

Dernier appel
Le coordinateur général de l'ESCOPOL a cependant évoqué une certaine flexibilité de la structure envers les forces politiques signataires concernant son application.

Elia Ravelomanantsoa, membre du comité directeur de l'ESCOPOL Conventionnel a révélé sur ce point que depuis deux jours, l'ESCOPOL reprend les tractations pour convaincre les différentes sensibilités de rejoindre leur cause. « Avant le départ, nous nous entretenons avec toutes les sensibilités politiques afin que la réunion à Gaborone ne se prolonge pas une semaine », a-t-elle prévenu en présence de Benjamina Ramanantsoa, Eléonore Johasy et Henri Rasamoelina, trois des sept ministres issus de l'ESCOPOL.

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