Friday, March 04, 2011

Le Président de la Haute Autorité de la Transition (PHAT) Andry Rajoelina, a été la cible d'un attentat à l'explosif




La Mercedes du président de la HAT a été la cible d'un attentat, hier. Il allait rejoindre son foyer lorsque qu'une explosion l’a soulevée.
Scènes d'attentat à la bombe au Marais Masay. Le souffle d'une forte explosion a soulevé l'arrière de la Mercedes blindée du président de la Haute autorité de la transition (HAT), Andry Rajoelina, au Marais Masay, dans la soirée d'hier, aux alentours de 19h30.
La berline a continué sa route dès qu'elle a touché l'asphalte.
« L'intérieur de la Mercedes sentait la poudrière après la déflagration. Le président n'a d'ailleurs pas manqué de me le faire remarquer », rapporte le colonel Fidimalala Rafaliarison, son aide de camp.
Un tout-terrain qui fermait l'escorte s'est arrêté après le passage des véhicules de tête. L'explosion qui a retenti à des kilomètres à la ronde, a secoué les quartiers environnants. « J'aurai parié que c'était une bombe. L'explosion était si violente », relate Philippe Ramanantena, pompiste
d'une station-service à Ankorondrano.
La poudre piquait encore les yeux à l'endroit où l'attentat a été perpétré, une trentaine de minutes plus tard.
Attentat politique
L'homme fort du pouvoir de la transition allait rejoindre son foyer à Ambatobe lorsque sa blindée était tombée dans le guet-apens. Les gardes présidentiels étaient revenus sur les lieux après l'acte terroriste. En inspectant les environs, ils ont mis la main sur un câble mesurant environ 200 mètres qui avait été dissimulé le long des gardes-fou, installés sur le côté. Des éclats de l'explosif avaient été relevés près du ralentisseur où l'explosion avait eu lieu. Des herbes et une grosse pierre sous lesquels le dispositif avait apparemment été camouflé étaient encore visibles sur place. De visu, les individus qui ont installé le dispositif ont court-circuité les fils à l'autre bout du câble pour déclencher l'explosion.
« Tout semblait normal avant que nous n'arrivions au casseur de vitesse. Des individus faisaient des exercices sur la piste cyclable », affirme le colonel Fidimalala Rafaliarison. En revanche, il assure avoir repéré au loin une voiture suspecte avec un enfant à bord.
Le premier ministre, Camille Vital, s'est rendu sur place sitôt alerté. « Vu le contexte, la thèse d'un attentat politique pourrait bien tenir la route », lâche-t-il.
Sommes-nous les derniers des imbéciles en Afrique ? Au 21ème siècle, on est encore au point de vouloir assassiner un chef d’Etat. Il est maintenant prouvé, après cet attentat manqué, hier soir, contre Andry Rajoelina, que Madagascar reste et demeure un pays sous-développé au sens large et profond du terme. Dans nos colonnes, on a de cesse de mettre en garde l’entourage du président Rajoelina, d’assurer, de renforcer la sécurité de celui-ci. Des opposants estiment, en effet, que l’élimination du chef de la Transition est la solution finale à la crise…

Hier, donc, sur la route du marais Masay, Andry Rajoelina a échappé de justesse à un attentat. Selon sûrement les commanditaires de ce guet-apens, la mort de l’homme fort du régime aurait pour première conséquence de verser l’île dans une guerre civile. Ce qui réjouirait certains leaders politiques de l’opposition. Les récentes déclarations de ces derniers, qui souhaitent de mettre feu à sang Madagascar, semblent accréditer cette thèse de rééditer l’assassinat du colonel Ratsimandrava, le 11 février 1975. Un assassinat qui avait contribué à la prise du pouvoir d’un clan, voire d’une certaine mouvance… L’histoire aurait pu, en tout cas, se répéter. Le sort en a - Dieu merci - décidé autrement. Bref, à qui aurait profité le crime ?

Curieuse « coïncidence », hier à Antsirabe, des partisans de l’ex-président ont distribué des tracts appelant à la révolte, et ont projeté d’attaquer la prison pour libérer trois militants du TIM. En outre, avant ce 8 mars, la feuille doit être signée, une échéance que certains n’acceptent pas, car elle signifie, entre autres, que le retour au pays des ex serait gravement hypothéqué… La sortie de crise, sur tous les plans, doit-elle ainsi passer par l’élimination physique d’Andry Rajoelina ? Qu’on arrête les frais. Il y eut, depuis 1972, trop de morts dans ce pays pour des raisons bassement politiques. Inutile d’en rajouter, avec ce projet d’assassiner d’Andry Rajoelina.

Si cette tentative d’attentat ne paraît souffrir d’aucun doute, la presse a, cependant, voulu, hier soir, photographié la voiture présidentielle endommagée, mais le service de sécurité d’Andry Rajoelina nous a indiqués que cela est impossible, car une enquête est en cours… Dommage.

Quoi qu’il en soit, la protection rapprochée du président de la Transition semble défaillante. En effet, généralement, l’itinéraire de tout chef d’Etat doit être sécurisé, balisé, passé au peigne fin, ce qui n’était pas, jusqu’à preuve du contraire, le cas hier soir. Les agents chargés de la sécurité de M. Rajoelina ont peut-être fait leur travail, mais face à des individus déterminés, même des tanks tous les dix mètres n’y pourraient rien. D’ailleurs, ni le FBI ni la CIA n’ont pu empêcher l’assassinat de John Kennedy… Au cas où M. Rajoelina aurait été tué hier, Tana serait effectivement à feu et à sang : ce serait alors une chasse à l’homme à grande échelle.

On attend maintenant les réactions des chefs politiques pour dénoncer cette opération criminelle. Qui ne dit mot consent. Les Malgaches veulent désormais une Transition, une vie politique où le sang ne coulerait plus. Mais certains souhaitent le contraire, dans le dessein évident de voir la Sadc et aussi les forces des Nations Unies intervenir militairement à Madagascar. Qu’ils cessent de fantasmer…

Pétard mouillé

Nous avons ralenti au niveau du casseur de vitesse et nous avons entendu une explosion. Mais nous avons cru qu’il s’agissait d’une explosion d’un pneu. Alors on ne s’est pas inquiété. Mais après, j’ai senti une odeur d’explosif. Alors nous avons décidé de raccompagner le président à son domicile ». C’est la déclaration faite par le colonel Rafaliarison Fidimalala.

Personne n’y croit une seconde !

Comme dit ma mère qui, à 76 ans, est pleine de bon sens : ils ont tellement l’habitude de faire ça qu’on n’y croit plus.
Si on avait voulu le tuer ,il aurait été tué depuis longtemps.

Quand sa majesté se trouve en difficulté,il y a toujours une bombe « providentielle »qui tombe.

Qu’est-ce qu’on parie ? le prochain candidat à Tsiafahy est le Professeur Zafy,il est tellement bête que pour appuyer ses déclarations d’hier,il a posé un pétard mouillé sous la roue du Bien-aimé !

C’était téléphoné ! euh,je veux dire télécommandé.

En tout cas,on va s’attendre à ce que l’appareil répressif continue à œuvrer et puis quelle aubaine:comme la patrie est en danger avec cette violence,le retour de Ravalomanana et de Ratsiraka est compromis de plus bel.!!

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