Thursday, February 17, 2011

Ravalomanana persiste et signe:ilsera de retour ce samedi 19 février


JOHANNESBURG, 17 fév 2011 (AFP) - L’ex-président malgache Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud, a annoncé son retour samedi sur la Grande Ile où il entend amorcer un dialogue pour "restaurer la démocratie" au travers de nouvelles élections.

"Je reviens pour amorcer un réel dialogue, dont (le pays) a désespérément besoin", a déclaré jeudi M. Ravalomanana lors d’une conférence de presse à Johannesburg. A Antananarivo, la ministre de la Justice de la Haute autorité au pouvoir, Christine Razanamahasoa, avait prévenu mercredi qu’il serait arrêté dès son retour au pays.

L’ancien président a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en août 2010 pour la mort d’une trentaine de manifestants devant le palais présidentiel le 7 février 2009. "Je connais les risques que j’encours à mon retour, mais je ne peux me permettre de les laisser nous empêcher de restaurer la démocratie. Je n’ai rien à craindre, je n’ai rien fait de mal", a-t-il dit.

M. Ravalomanana a souhaité la mise en place de "tables rondes incluant l’ensemble des parties et la société civile", dans le but d’organiser "des élections libres et équitables auxquelles toute personne désirant être candidate puisse l’être". "J’ai l’intention de m’adresser à tous les Malgaches, afin de parvenir à un consensus pour la paix", a affirmé l’ancien président, précisant que sa proposition s’étend à son principal rival, l’ancien opposant Andry Rajoelina aujourd’hui à la tête d’une Haute autorité de transition.

M. Ravalomanana a appelé à "l’assistance et au soutien de toutes les institutions internationales, de la Communauté des Etats d’Afrique australe (SADC), l’Union africaine, les Nations Unies, l’Union européenne, les Etats-Unis", dans le processus de retour à la démocratie. Lors d’un référendum le 17 novembre dernier, les trois quarts des Malgaches s’étaient prononcés en faveur d’une nouvelle Constitution.

Un calendrier prévoyant des élections municipales en décembre, des législatives en mars et une présidentielle en mai a été repoussé sine die. Le régime actuel est "illégal", a martelé M. Ravalomanana, contraint en mars 2009 de remettre ses pouvoirs à un directoire militaire face à la contestation populaire. Ce directoire les avait immédiatement transférés à M. Rajoelina, alors maire d’Antananarivo.

"Je suis le président démocratiquement élu de Madagascar, le président aux termes de la Constitution", a asséné M. Ravalomanana. "Je n’ai pas démissionné de mes fonctions de président de la République. J’ai seulement transféré les pouvoirs aux militaires".

Il a indiqué avoir "informé" le gouvernement sud-africain de sa démarche et expliqué qu’il aurait dans l’après-midi une réunion avec ses représentants. "J’espère qu’ils me comprendront et m’aideront à rentrer à Madagascar", a-t-il ajouté. M. Ravalomanana a par ailleurs fustigé une proposition de sortie de crise remise fin janvier aux différentes parties par l’émissaire de l’Afrique australe, Leonardo Simao.

Ce schéma, accepté par les partis favorables au régime en place, recommande notamment qu’il ne rentre pas à Madagascar avant "l’instauration d’un climat politique et de sécurité stable".

"Il ne s’agit pas d’une feuille de route officielle de la SADC mais d’une proposition d’un individu au sein d’une équipe de médiation", a dénoncé l’ancien président. "Il s’agit d’un plan de transition qui entérine un coup d’Etat, conçu afin de me garder hors de Madagascar", a-t-il lancé, estimant que la proposition était "un mauvais exemple pour l’Afrique".

Arivonimamo

En dépit des soins particuliers qui ont été pris par des pro – Ravalomanana pour dissimuler les stratégies qu’ils ont concoctées par rapport au retour au pays de Marc Ravalomanana, des confidences ont révélé hier que, d’une part, des ex – Députés et Sénateurs Tim vont mobiliser le plus grand nombre de leurs partisans et, de l’autre, un jeune cadre de ce même parti politique aura pour charge de monter un commando armé. Le tout, pour mettre la Capitale à feu et à sang. Pendant ce temps, Marc Ravalomanana va atterrir à l’aéroport d’Arivonimamo.
Les pro – Ravalomanana ont déployé toute leur imagination dans le dessein de dissimuler les stratégies qu'ils ont adoptés par rapport au retour au pays de leur gourou. Une peine plutôt perdue, dans la mesure où des fuites d’informations ont été notées hier pour dévoiler, d’une part, des plans machiavéliques, voire diaboliques, visant à mettre la Capitale à feu et à sang durant cette journée de samedi prochain. De l’autre, les mêmes confidences ont dévoilé que l’ex – Président de la République va atterrir, le même jour, à l’aéroport d’Arivonimamo, les Forces de l’ordre devant être très occupées à contenir les troubles décimant le centre ville. En tout cas, des noms et des détails ont également été révélés dans le cadre de ces stratégies.

Créer des troubles meurtriers
Ainsi, Rodin Georges Rakotomanjato, ex – Député Tim élu à Arivonimamo, et Lanto Rabenatoandro, ex – Sénateur du Vakinankaratra, ont pour mission de mobiliser le plus grand nombre de partisans de leur parti politique, notamment provenant de ces deux localités, pour être transportés dans le centre ville et à l’aéroport international d’Ivato. Soi - disant pour accueillir Marc Ravalomanana. Des partisans qui ont pourtant pour charge d’attiser des frictions directes tant contre les éléments des Forces de l’ordre que contre les anti – Ravalomanana. Le but escompté étant de créer des troubles meurtriers dans la Capitale. En parallèle, Riana Andriamandavy, Secrétaire général des Jeunes Tim, a pour mission de monter un commando armé qui, constitué en majeure partie de « gros bras » d’Amboditsiry, va user de cocktails Molotov et autres bombes artisanales.

Véritable guérilla urbaine…
Pendant ce temps, comme les éléments des Forces de l’ordre vont ainsi être littéralement occupés à contenir cette véritable guérilla urbaine, Marc Ravalomanana va faire atterrir son jet privé, en provenance de l’Afrique du Sud, à l’aéroport d’Arivonimamo.
D’ailleurs, Rodin Georges Rakotomanjato, dont le fief est sis de ce côté - là, va également y monter sa propre équipe qui, composée d’habitants de ce District, a pour mission principale de se constituer en bouclier humain. Bouclier humain qui, renforcé par une autre équipe compacte venue spécialement d’Antananarivo, va assurer la sécurité personnelle de l’ex – Chef de l’Etat jusqu’à son arrivée, par la route, dans le centre de Tanà. En guise de « plan B », au cas où des problèmes vont s’ériger du côté d’Arivonimamo, la même stratégie sera « transportée » à l’aéroport d’Antsirabe. Et, cette fois – là, il appartient à Lanto Rabenatoandro de prendre les rôles de Rodin Georges Rakotomanjato.

Subir des enquêtes judiciaires
Malheureusement pour toute cette bande de criminels, L’Etat, en général, et les hauts responsables des Forces de sécurité, en particulier, sont parfaitement au courant de toutes ces stratégies. Et ils ont déjà pris toutes les mesures qui s’imposent pour que, quoi que puissent amener à perpétrer Marc Ravalomanana et sa clique, la sécurité et l’ordre publics soient préservés dans la Capitale et ses périphéries (voir autres articles). D’ailleurs, tant Rodin Georges Rakotomanjato et Lanto Rabenatoandro que Riana Andriamandavy devront s’attendre à subir des enquêtes judiciaires, consécutivement à ces menées dévastatrices qu’ils comptent entreprendre. Tout comme Mamy Rakotoarivelo qui, faut – il le marteler, est, en quelque sorte, la première personne par qui tout ce remue – ménage s’est produit, étant entendu que ce fut sa personne qui a annoncé, en premier et en public, ce retour de Marc Ravalomanana.
Néanmoins, comme le pot – aux – roses a été découvert, cette cohorte d’individus, voulant créer de profonds troubles dans le pays, irait s’aviser soit pour changer de stratégies soit pour tout annuler.Vérité ou intox ? On verra !

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