Monday, February 07, 2011

le clan Moubarak serait à la tête d'une gigantesque fortune


Le président égyptien, sa femme et leurs deux fils seraient à la tête d'une fortune estimée entre 40 et 70 milliards de dollars (soit entre 29,5 et 51,6 milliards d'euros), affirme The Guardian daté du 4 février. Selon le journal algérien El Khabar, une bonne partie de la fortune des Moubarak serait déposée dans des banques banques suisses et britanniques ou investie dans de l'immobilier à Londres, à New York, à Los Angeles, en France, en Suisse, en Allemagne, à Dubaï, et dans des complexes hôteliers sur les côtes de la mer Rouge.

Un système de corruption pour chaque investissement étranger en Egypte aurait permis au clan Moubarak de s'enrichir. Selon le quotidien britannique, le pouvoir égyptien exigerait, pour toute implantation dans le pays, une joint-venture avec un partenaire local à hauteur de 20 %.

Les fils du raïs, Gamal et Alaa, auraient profité de ces largesses et seraient milliardaires. La chaîne américaine ABC News affirme que Gamal Moubarak aurait spéculé sur la dette souveraine de son pays depuis une trentaine d'années. Acheteur d'immenses terrains militaires, il les aurait revendus à des investisseurs. La famille Moubarak posséderait également des participations dans des entreprises égyptiennes liées à l'Etat ou l'armée.

UN MODE D'ENRICHISSEMENT PROPRE AUX DICTATEURS

Un professeur en sciences politiques de l'université de Princeton affirme que l'estimation de la fortune des Moubarak équivaut à celle d'autres leaders des pays du Golfe. Ce mode d'accumulation de richesses est "un modèle appliqué par d'autres dictateurs du Moyen-Orient afin que leurs richesses ne soient pas saisies au cours d'un changement de pouvoir. Ces dirigeants prévoient ce cas".

Quarante pour cent des 80 millions d'Egyptiens vivent avec moins de trois dollars par jour.

Au pouvoir en Egypte depuis près de trente ans, Hosni Moubarak et sa famille ont accumulé une fortune colossale, selon certains experts, qui l'évaluent entre 40 et 70 milliards de dollars.
La fortune de la famille d'Hosni Moubarak, au pouvoir en Egypte depuis l'assassinat d'Anouar el Sadate en 1981, pourrait atteindre jusqu'à 70 milliards de dollars selon le quotidien anglais The Guardian, qui cite des experts du Moyen-Orient. L'essentiel de cette fortune serait placé sur des comptes en Grande-Bretagne et en Suisse mais aussi dans des biens immobiliers à Londres, à New York, Los Angeles et sur les côtes de la mer Rouge. Selon une enquête du quotidien arabe Al-Khabar, le président constesté possède des biens immobiliers à Manhattan mais aussi à Beverly Hills, notamment sur Rodeo Drive.
Plus que Ben Ali et Bill Gates

Son fils Gamal, longtemps présenté comme possible successeur à la tête de l'Etat, possède également une fortune colossale, et aime posséder des adresses prestigieuses à l'image de son adresse cossue du centre de Londres.
Selon Amaney Jamal, une professeure de sciences politiques de Princeton, la fortune globale de la famille régnante est évaluée entre 40 et 70 milliards de dollars et équivaut à celle des principaux leaders des monarchies du Golfe. La répartition de la fortune familiale serait la suivante: 15 milliards de dollars pour Hosni Moubarak, 1 milliard pour son épouse Suzanne, 8 milliards pour son fils aîné Alaa et 17 milliards pour son second fils Gamal. Le couple Ben Ali ne posséderait quant à lui "que" 5 milliards de dollars, selon le classement du magazine américain Forbes. Bill Gates, considéré comme un des hommes les plus riches du monde, a une fortune évaluée par l'hebdomadaire à 53 milliards de dollars.
Grâce à des partenariats avec des investisseurs étrangers et des sociétés

Le quotidien anglais cite Christopher Davidson, professeur spécialisé dans le Moyen-Orient de l'université de Durham pour qui cette accumulation de richesse a été possible à travers de nombreux partenariats avec des investisseurs étrangers et des sociétés avant même qu'il ne prenne la tête de l'Etat. Le professeur précise que "la plupart des Etats du Golfe exigent des entreprises étrangères de donner à un partenaire local 51% de parts dans de nouvelles start-up. En Egypte, le chiffre est généralement plus proche de 20% mais cela permet toujours aux politiciens et à leurs proches alliés dans l'armée d'avoir accès à d'énormes profits sans mise de fonds initiale et avec peu de risques".

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