Friday, January 21, 2011

Les voitures d'occasions se vendent bien


Les rues de la capitale et des autres villes du pays sont envahies par des véhicules avec des immatriculations étrangères.

Le marché de l’automobile dans sa globalité souffre de la crise. Certains concessionnaires ont déjà fait part de la situation de leur entreprise mais la réalité semble être tout autre pour les opérateurs qui importent des véhicules d’occasion.

Utilitaires

On affirme au sein de cette filière que le marché parvient à se maintenir malgré les difficultés. «Il y a toujours une demande à satisfaire sur le marché des véhicules d’occasion», c’est ce qu’a indiqué un de ces opérateurs ayant installé son commerce à Anosy, dans l'ancien marché des fleurs. Celui-ci vend notamment des minibus et il affirme que la demande pour cette catégorie de véhicule est assez stable. «Certes, l’on n’en vend pas tous les jours mais l’on peut dire qu’il y a des clients». L’interlocuteur confie alors qu’il vend ses minibus Mazda entre Ar 20 millions et Ar 25 millions. «Pour le moment, ce sont ces voitures qui se vendent le mieux», fait-il encore savoir. D’autres importateurs proposent également d’autres marques de véhicules utilitaires telle la Mercedes Sprinter, qui est aussi très à la mode ces derniers temps. Ces voitures coûtent cependant un peu plus cher.

Nouveaux importateurs

Un autre importateur de véhicules d’occasion, mais travaillant sur une autre frange de marché, se spécialisant dans la vente de voitures particulières, indique, quant à lui, que la crise est ressentie au vu du comportement des clients. Celui-ci explique qu’à la différence des gens qui achètent un véhicule dans le dessein de s’en servir comme outil de travail, la clientèle qui vient acheter des voitures particulières prend du temps pour se décider. Ceci explique le fait que le vendeur met plus de temps à vendre une voiture. «Le fonds tourne moins vite et la fréquence des importations suit le même rythme», explique-t-on encore.

Certains de ces opérateurs expliquent qu’ils font ce métier depuis des années et reconnaissent quand même que cette crise est très différente des précédentes. Même ceux qui arrivent à vendre affirment que les choses ont changé. Ils font remarquer par ailleurs que beaucoup de nouveaux importateurs ont fait leur apparition sur le marché ; rendant ainsi la concurrence beaucoup plus ardue. Or, en face, la demande est confrontée à une diminution de pouvoir d’achat. Les achats de voitures, à moins qu’il s’agisse d’un investissement lucratif, ne sont plus prioritaires pour un grand nombre de gens.

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