Sunday, May 09, 2010

Les choses se gâtent pour "A &C Hotel"


Les choses commencent à se corser pour la propriétaire de « A & C Hôtel » Ivato. En effet, après avoir vécu une carrière professionnelle éblouissante durant le régime Ravalomanana, sa propriétaire semble être en train de vivre le calvaire. Ainsi, pour une sombre histoire de dettes impayées, celle - ci vient d’être traînée devant la Justice. Ceci, sans qu’elle ne puisse esquiver les enquêtes approfondies qui viennent d’être ordonnées pour déterminer la manière avec laquelle elle a pu amasser des magots de centaines de milliards pour faire construire ce grand hôtel à Ivato.

Elle s’appelle Marie Odette Claudine Razaimamonjy. Elle, c’est la propriétaire de "A & C Hotel Ivato ".Ce nouvel établissement hôtelier qui fait scintiller d’étonnement les yeux des riverains, de par sa splendeur et sa consistance.
En tout cas, plus d’un curieux n’ont pas pu s’empêcher de se creuser les méninges pour se demander par quel « miracle » cette dame a - t - elle pu amasser les tonnes de liasses de billets lui ayant permis de faire construire ce joyau ? La réponse à cette question pourrait être donnée par les résultats des enquêtes approfondies qui viennent d’être ordonnées par l’Etat. Mais, en attendant, un dossier judiciaire vient d’être enrôlé devant le Tribunal de commerce d’Antananarivo pour citer Marie Odette Claudine Razaimamonjy dans une sombre histoire de dettes impayées.
En effet, cette propriétaire de « A & C Hôtel » Ivato a commandé, auprès d’une Société de décoration intérieure, différents matériels, fournitures et meubles pour son établissement. Ceci, pour un montant de 294 417 800 Ariary, montant établi dans les factures proforma de la Société de décoration intérieure. Ce qui veut tout simplement dire que, outre le fait que les commandes en question furent fermes, cette dame a déjà accepté la qualité et la quantité des matériels et autres qu’elle a commandés. En tout cas, elle a donné à la Société de décoration intérieure deux acomptes valant en totalité 180 millions Ariary. Et la propriétaire de la Société de décoration intérieure, après son voyage en Chine où elle a acheté tout ceci, a été prête pour la livraison à la date du 25 février dernier.
Des fonds auprès de la Primature
Malheureusement, la livraison en question n’a pas pu se faire à temps, dans la mesure où Marie Odette Claudine Razaimamonjy n’a pu offrir la garantie de paiement du reliquat du montant des factures qu’elle doit payer à la date, convenue entre les parties, de livraison. Ceci, étant donné que ledit paiement devra se faire à cette date de livraison. Comme motif, invoqué par cette propriétaire de « A & C Hôtel » Ivato, elle attend encore le déblocage de ses fonds auprès de la Primature. Néanmoins, le 22 mars dernier, cette dernière a sollicité le constat des matériels, fournitures et meubles en question au magasin de dépôt de la Société de décoration intérieure. Ce qui fut chose faite. Là où elle a ainsi invité son fournisseur à faire livrer tout ceci, avec une promesse de paiement sur le champ du reliquat dont il s’agit. Le jour indiqué et après avoir livré une partie des commandes, la propriétaire de la Société de décoration intérieure est rentrée bredouille, eu égard au fait qu’elle n’a reçu le moindre Ariary à titre de paiement de son dû. D’ailleurs, jusqu’à ce jour, cette dernière n’a pas été payée.
Réplique de mauvaise foi
Ce qui l’a amené à lancer une sommation interpellative et mise en demeure, à la date du 31 mars dernier, à Marie Odette Claudine Razaimamonjy de lui préciser son réelle intention quant à ces dettes impayées et de régulariser sa situation. En parallèle, la même propriétaire de la Société de décoration intérieure lui a également lancé, à cette même date que dessus, un commandement de payer, dans un délai de huit jours, la somme de 62 095 000 Ariary, montant des factures des prestations antérieures de la Société de décoration intérieure. En guise de réponse, Marie Odette Claudine Razaimamonjy a, elle aussi et à la date du 2 avril dernier (c’est - à - dire, deux jours après qu’elle ait reçu les deux actes d’Huissier émanant de la propriétaire de la Société de décoration intérieure), répliqué de mauvaise foi par une sommation interpellative et mise en demeure contre cette dernière. Là où elle a évoqué que son fournisseur ne lui a livré qu’une infime partie des matériels, fournitures et meubles commandés et qu’elle a jugés être « démodés et d’une qualité qui laisse à désirer ». Et qu’elle a également dénoncé que ces commandes sont à des « prix exorbitants ». Alors que, à la commande, elle a accepté et signé les factures proforma établissant la qualité desdites commandes. De surcroît, elle a rejeté les termes de ces commandes où elle a exigé à ce que les matériels, fournitures et meubles portent le logo de son établissement hôtelier. Ce qui a exposé son fournisseur devant de graves problèmes, dans la mesure où elle ne pourra plus mettre sur le marché lesdits matériels déjà frappés du logo de « A & C Hôtel » Ivato.
Décompte scandaleux de compensation
Plus grave encore, tout en ayant refusé de recevoir ses commandes, elle a exigé à ce qu’un décompte soit fait entre les deux parties et que, de ce fait, une compensation soit faite entre ce qu’elle doit à la propriétaire de la Société de décoration intérieure (les 62 095 000 Ariary) et le montant des acomptes qu’elle a déjà versés à cette dernière (180 millions Ariary). Bref, elle a exigé à ce que son fournisseur lui paie, dans un délai de 48 heures, la différence, c’est - à dire 117 905 000 Ariary. Une sombre stratégie et un décompte scandaleux qui visent à couper l’herbe sous les pieds de ce fournisseur. En tout cas, la propriétaire de la Société de décoration n’a pas voulu se laisser faire et a ainsi porté l’affaire devant le Tribunal de commerce.
La première audience afférente a été tenue le 6 mai dernier. Malheureusement pour Marie Odette Claudine Razaimamonjy, cette résistance opposée, assortie de mauvaise foi manifeste, a été portée à l’oreille des enquêteurs sur les sulfureux dossiers lui ayant permis d’amasser des centaines de milliards, durant le régime Ravalomanana, pour la construction de son hôtel sis à Ivato. De sulfureux dossiers qui pourraient dévoiler des faits scandaleux et pouvant faire éclabousser l’honneur de certains gros pontes tananariviens. Dont un ministre encore en exercice…


Un repas de réveillon mal organisé et le renom de l'étalissement sauvé par le célèbre Luc Ratsimbazafy

La prestation malheureuse d'un traiteur non expérimenté, lors de la fête de fin d'année a failli compromettre la réputation de l'établissement récemment ouvert. Le redressement se fait de manière magistrale.

La soirée de la Saint-Sylvestre aurait pu être une catastrophe à l'A & C Hôtel, laquelle a promis le plus grand réveillon de l'année. Dépassé par les événements, l'affluence des invités plus précisément, le traiteur aurait perdu le contrôle de son art.

Résultats : des entrées avariées, pas assez de nourritures à proposer. Ce qui a entrainé presque une bousculade devant les buffets installés sur les terrasses dans la nuit de la Saint-Sylvestre.

Changement

La gérante, Odette Clémence Raherinirina, n'a pas attendu longtemps pour redresser la situation due à cette « aventure malencontreuse ». Celle-ci pu compromettre cette ouverture en grandes pompes des deux espaces, Le Joyau et La Merveille.

Un professionnel de renom dans le métier vient d'être engagé pour assurer la restauration de tous les événements de A & C Hôtel. Il s'agit du chef Luc Ratsimbazafy, propriétaire du Relais de la Haute Ville, et du nouveau Athana Royal Event sis à Ivato.

« Nous avons fait appel à un professionnel pour mieux satisfaire nos clients. Nous sommes encore à nos premières expériences et nous cherchons à nous professionnaliser davantage dans le métier », avoue la gérante de l'hôtel.

Le changement se fera tout de suite sentir, en mieux, vu l'expérience de Chef Luc Ratsimbazafy.

Luc Ratsimbazafy : un parcours original

Après avoir obtenu le bac, Luc Ratsimbazafy est parti dans la ville de Poligny en France pour décrocher son brevet de technicien supérieur en management. Il devient ensuite propriétaire de deux restaurants à Lyon, ville française de la gastronomie par excellence. En 2001, Chef Luc est revenu au pays pour construire son business.

« Je me suis spécialisé dans la gastronomie française et les spécialités lyonnaises. Mais une fois arrivé à Madagascar, j'ai commencé à explorer la richesse de la cuisine de terroir », explique-t-il.

Interrogé sur ses décorations, il a répondu que les expériences et le savoir-faire sont les meilleures distinctions qu'il ait jamais accumulées.

« A mon avis, c'est le résultat qui compte.

Le diplôme le plus ardu à décrocher serait la satisfaction des clients» a confié Luc Ratsimbazafy.

Avec une équipe de 150 personnes, le chef jongle entre le Relais de la Haute Ville, l'Athana Royal Event et l'A & C Hôtel.

Luc Ratsimbazafy projette de créer son école en hôtellerie et restauration, qui sera baptisée « Institut Luc Ratsimbazafy ».

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