Friday, September 26, 2008

Etouffé ou écrasé ?

Le 6 mai dernier, un chef de chantier vazaha d’une entreprise de construction a porté la main sur D. Kely, un conducteur titulaire d’engin. Ce jour-là, ce dernier était au volant de son véhicule sur une carrière dans l’Est de la capitale quand cet individu musclé l’a intimé de descendre du poste de conduite pour le remplacer par un autre. Ce que D. Kely a refusé catégoriquement, exigeant à ce chef costaud de faire une passation. Furieux, le contremaître a voulu d’abord étrangler le machiniste avant de cogner sa tête contre un camion. Face à cela, deux compagnons de chantier sont intervenus pour sauver le conducteur. Aujourd’hui encore, D. Kely ne se sépare pas du T-shirt gris déchiré par les rudes empoignades de son chef en mai.

L’homme agressé a porté plainte le 20 juillet dernier pour coups et violences. Après une longue période d’attente et d’errance après sa déposition car l’affaire est amenée devant le Bianco, le dénouement semble n’être pas pour le lendemain. Elle sera reportée le 3 octobre prochain. Du coup, le vazaha a joui d’une liberté provisoire en attendant cette date.

Complication

Avant la décision du report de cette affaire pour le 3 octobre, l’affaire s’est nettement compliquée aux yeux de D. Kely. On dirait qu’il est devenu la victime de machination pure et simple. Même l’obtention du certificat médical failli lui être confisquée. De même, le service juridique de son entreprise lui a conseillé de retirer ses plaintes. D’où le geste désespéré de la victime de frapper à la porte du Bianco. C’est sans doute arrivé à ce stade que l’affaire a commencé seulement à bouger après cette longue période de stand-by. A signaler que la LP dont vient de bénéficier le contre-maître découle du fait que ce dernier a évoqué aussi devant les enquêteurs que D. Kely a voulu l’écraser par son engin l’autre jour.

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