Wednesday, December 26, 2007

Seheno Railovy, une artiste qui vit dans un art métis




«Ka», c’est le premier album d’une des filles de Madagascar expatriées en France. C’est un fruit de la collaboration entre des artistes venus des quatre coins du monde.



Seheno ne vous dit certainement rien. A 34 ans, elle est l’une des jeunes artistes malgaches émigrées à l’étranger qui ont su garder leur identité malgré les influences de part et d’autre et l’éloignement géographique. Cela fait douze ans qu’elle est allée en France et quelques années qu’elle a monté le groupe à son nom. Actuellement, son premier album est fin prêt, il devra être sorti en France en 2008.

Née à Madagascar, fille de Biry du groupe Railovy, la chanteuse présente un parcours qui va de soi. Enfant, elle a été bercée par la musique malgache. Lorsqu’elle est partie en France, elle s’est initiée aux percussions brésiliennes, à la musique africaine et aux chants classiques indiens. Elle s’est intégrée dans des groupes de jazz, de pop et s’est également perfectionné la voix et les expressions corporelles dans les grandes écoles parisiennes.


Depuis quelques jours, Seheno Railovy accompagnée de son illustre percussionniste indien, Prabhu Edouard, est rentrée au pays. Hier, au cite Ambatonakanga, ils ont présenté en avant-première le disque, intitulé «Ka», (Lokanga). Une brève présentation puisqu’à partir d’aujourd’hui, l’artiste doit prendre quelques images à Nosy Be, pour les clips de celui-ci.



Contemporain…

«Détrompez-vous, «Ka» n’a rien d’indien», explique l’artiste. Il vient du «Koa» et il n’est pas le seul titre en malgache dans ce disque. Presque tous les morceaux qui le composent le sont. Toutefois, la plupart des musiciens qui l’ont réalisé sont européens, indiens et africains.

L’idée, remarque la fille des icônes du pop des années 50, est de découvrir comment les musiciens étrangers s’imprègnent de la culture nationale et comment jouent-ils notre musique? En tout cas, le cosmopolitisme est réussi. L’esprit de la musique, malgache bien entendu, est bel et bien présent. Les musiciens ont également apporté leur style. Ce qui fait que «Ka» fait partie du world music.

Dans une interview parue dans un magazine à Paris, Seheno définit son style comme «contemporain», parce que, «ce n’est pas du traditionnel». En vérité, c’est une musique métisse, textes en malgache et sonorité venue ailleurs, Afrique, Europe, Inde. Et les inspirations? Nature, odeur, environnement, amour,…En fait, dans les textes, elle réclame l’unicité de l’homme, la beauté du monde, les problèmes écologiques.

Pour les férus des retrouvailles en salle, cet album ne sera promu qu’à partir du mois de févier 2008 en France. On envisage de le porter sur scène à Madagascar et en Inde, dit Prabhu Edouard. Mais pour l’instant, ce ne sont que des projets.

Un clandestin malgache remis en liberté

Jugé pour avoir refusé d'embarquer dans l'avion qui devait le reconduire à Antananarivo, il a été déclaré coupable par le président de la 17e Chambre. La décision du jugement est renvoyé au 22 septembre 2008.

Arrivé en France en 1994 avec un visa d'étudiant, il a été sommé de quitter le territoire français, le 13 juin 2007. Roland Rakotovelo a fait un recours en grâce auprès du préfet. En vain, sa demande est restée lettre morte.
Il a été arrêté le 20 novembre, lors d'un contrôle d'identité alors qu'il faisait ses courses. Il a été placé dans un centre de rétention pendant 32 jours.

Sous le coup d’une obligation de quitter le territoire datant du 13 juin, Roland, avait fait un recours gracieux auprès du préfet, resté sans réponse. «C’est là que tout a déraillé, explique Huguette, de RESF. A l’époque, il n’était pas conseillé par les associations.» Il a été arrêté, le 20 novembre, lors d’un contrôle, alors qu’il allait «acheter des couches» pour son fils d’1 an, raconte sa femme, Michelle, malgache elle aussi.

A la sortie de la salle d’audience, elle fond en larmes. Après trente-deux jours en centre de rétention, dimanche alors qu’il devait embarquer, «il répétait au téléphone que sa vie est ici», bredouille-t-elle. Les quelque 25 militants, venus le soutenir, ont fait valoir «les preuves d’intégration et les liens forts avec la France» de Roland Rakotoarivelo. A l’école de sa fille aînée, 4 ans, à Vitry-sur Seine (Val-de Marne), «il est élu FCPE des parents d’élèves», pointe le représentant départemental de la fédération. «Il dirige la chorale des enfants à l’église : depuis un mois, ils le réclament», ajoute Huguette. Multipliant «les petits boulots par ci par là», selon sa femme, Roland a été chauffeur-livreur… «à La Poste en plus», rétorque-t-il. Un employeur a proposé de l’embaucher s’il était régularisé.

Pablo Krasnopolsky, de RESF, juge que la mobilisation à l’aéroport a payé, la police n’ayant «pas emmené Roland de force car on avait averti les passagers du caractère scandaleux de l’expulsion». Il salue «une victoire et une leçon pour Brice Hortefeux car sa politique du chiffre se heurte là à la résistance des citoyens et à une justice qui réfléchit».

« Le juge lui a accordé un délai assez long pour lui permettre de régulariser sa situation. Il est libre et c'est le principal », confie son avocate au journaliste de Libération.
L'expulsion de Roland Rakotoarivelo est donc suspendue.

L'éternel recommencement na solofo sy dimbin'ny ala



Thursday, December 20, 2007

Du nouveaux aux ambassades


Trois postes d’ambassadeur sont vacants à Tokyo, à Rome et à Johannesburg. Les anciens titulaires ayant été appelés à d’autres fonctions ou mutés ailleurs. Il s’agit respectivement de Radifera Jocelyn qui est parti du 3-23, Moto Azabu 2, Chome Minato-Ku à Tokyo pour emménager au 2374, Massachusetts Avenue à Washington D.C. Puis de Paraina Auguste qui a quitté la Via Riccardo Zandonai A/84 à Rome pour Dakar. Et enfin de Yvan Randriasandratriniony qui n’a pas toujours de remplaçant à Johannesburg depuis son entrée dans le gouvernement en qualité de ministre auprès de la Présidence de la République chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire.

Remplacement

Si le DG sortant de Aro, Jimmy Ramiandrisoa, pourrait aller au Japon, l’ancien ambassadeur aux Etats-Unis et actuel conseiller du Président de la République, Narisoa Rajaonarivony serait pour sa part, nommé au 1, Boulevard Suchet, 75016 à Paris. Et ce, en remplacement de Razafy Andriamihaingo qui passerait alors en Italie où était pressenti au début l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mahafaritsy Samuel. Ce n’est peut-être que partie remise pour le député élu à Toliara II qui fait, du reste, partie de la première promotion du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il sera sans doute fixé sur sa destination finale après les régionales et les sénatoriales.

Rapatriement

De son côté, Vola Dieudonné Razafindralambo resterait finalement – du moins jusqu’à nouvel ordre - au 20-22, rue Aouis Bologuine à Alger, alors que son imminent rapatriement circulait avec insistance dans les salons et chancelleries. Statu quo également au 22-A, rue Lamartine à Genève pour Charles Rambeloson qui était sur la sellette au lendemain des législatives du 23 septembre, au motif qu’il aurait, selon des caciques du Tim, soutenu le candidat Hary Kalizy à Mahajanga I, au détriment du candidat du parti au pouvoir. En tout cas, les ambassadeurs malgaches à l’étranger seront rappelés au pays le 4 janvier pour la cérémonie de présentation de vœux à Iavoloha.

Il valait mieux un "no comment" qu'un mot de trop!!!!


«Tsy te hahalala izany hafatry ny vahoaka izany aho ...», littéralement : «Je me fiche du message du peuple...». C’est la déclaration faite par Marc Ravalomanana à la presse, hier à Ambohitsorohitra.
Marc Ravalomanana a l’art du contre-pied. À une question d’un journaliste lui demandant son avis sur le message transmis par le peuple à travers les résultats des élections communales, il a répondu sèchement : «Tsy te-hahalala izany hafatry ny vahoaka izany aho. Na faly na tsy faly ny vahoaka, tsy raharahako. Tsy ny hahafaly ny vahoaka no tadiaviko fa ny hahasoa azy». En traduction libre : «Je me fiche du message du peuple. Qu’il soit content ou pas, ce n’est pas mon problème. Je ne suis pas là pour lui faire plaisir mais pour son bien».
Le président de la République venait de recevoir à Ambohitsorohitra, Andry Rajoelina porté à la tête de la mairie de la Capitale aux dépens de Hery Rafalimanana, candidat du Tim. Un revers interprété par l’opinion comme un vote sanction à l’endroit du Tim et un avertissement à l’adresse du président de la République.
La réponse de Marc Ravalomanana a été à la fois pour le moins crue et péremptoire. Visiblement irrité, il n’est pas allé par le dos de la cuillère. Une manière délibérée en quelque sorte pour montrer au nouveau maire d’Antananarivo qu’il avait beau gagner, le maître à bord reste celui qui avait dirigé la Capitale de 1999 à 2001.
C’est ainsi qu’Andry Rajoelina s’est rendu au petit matin au Palais d’Ambohitsorohitra pour recevoir, dit-il, la bénédiction d’un raiamandreny. Coup de théâtre, à la sortie du palais présidentiel, il a annoncé la tenue de la passation à la mairie d’Antananarivo l’après-midi après avoir déclaré qu’il attendait les résultats de l’audit des comptes de la Commune urbaine d’Antananarivo (Cua) avant de procéder à cette formalité. L’omnipotence présidentielle est passée par là.
Aux antipodes
La déclaration de Marc Ravalomanana se trouve aux antipodes de celle faite mardi par son parti, le Tim. Groggy par sa défaite à Antananarivo, le Tim s’est rendu à l’évidence. Yvan Randriasandratriniony, président du parti majoritaire, avait concédé. «Il existe un message de la population d’Antananarivo à différentes entités, y compris le Tim. Nous avons pris note afin de rectifier le tir».
Le président du Tim avait par la même occasion reconnu l’aspiration du peuple. «Les Malgaches espèrent l’accélération du processus de développement. Celui-ci devrait avoir de l’impact au niveau de chaque ménage». Ainsi, le Tim propose, le président dispose.
Le nouveau maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, s’est abstenu de tout commentaire des propos présidentiels. La prise de contact a été sans doute impressionnante qu’un commentaire aurait été superflu.
Quant à l’opposition, seul Evariste Marson du Rassemblement du parti sociale démocratie a réagi. Il a dressé un parallèle entre les propos de Marc Ravalomanana à Antsohihy il y a quelques semaines et ceux d’hier.
Dans les annales, la première République de Philibert Tsiranana et la deuxième de Didier Ratsiraka, s’étaient écroulées à cause d’un mot plus haut qu’un autre. Si les présidents se ressemblent, l’histoire se repète.

Encadré
Rajoelina se rend chez le président

Le nouveau maire d'Antananarivo a demandé, et obtenu, une audience de la part du chef de l'État, mercredi. «J'ai dû modifier mon programme de visite à Mahajanga et dans d'autres villes afin de le (Ndlr : Andry Rajoelina) rencontrer, très tôt le matin (de 8h 34 à 8h 59)», fait savoir le président Ravalomanana.
Ensemble, les responsables ont affirmé la nécessité de coopérer. «Une commune doit collaborer avec le pouvoir central, soutient le chef de l'État. Antananarivo est la vitrine du pays. Ne vous en faites pas, je l'aiderai financièrement et matériellement». Pour sa part, Andry Rajoelina, un peu crispé, a souligné que «l'objectif est de développer Antananarivo. Et c'est l'affaire de tous».

Entre Cecilia et Carla, Sarkozy a vite fait son choix : y a pas photo!!!..

Le Président préfère les brunes, c’est évident ! Mais de Cécilia Sarkozy à Carla Bruni, il y a bien plus qu’une même couleur de cheveux : une apparence, une allure, un style, et une indépendance farouche...

Physiquement, c’est saisissant : grandes, brunes aux yeux clairs, minces, les traits fins, Cécilia Sarkozy et Carla Bruni se ressemblent. Jusque dans leur façon de s’habiller, l’ex-première dame et l'ex-mannequin affichent des goûts similaires : lorsque Carla Bruni affirme aimer «la simplicité, le bleu marine, le noir, la réserve, la ligne», elle pourrait aussi bien parler du look de Cécilia Sarkozy. A l’aise en jeans, santiags et Ray-Bans mais aussi en fourreau Prada ou Dior, cette dernière a toujours misé sur les valeurs sûres et les tons sobres.

Un chic discret caractérise ces deux élégantes au port de reine, manifestement très maîtresses de leurs corps longilignes. Mais entre Cécilia Sarkozy et Carla Bruni, c’est plus qu’une question d’allure ! Les deux femmes, intelligentes et cultivées, ont en commun un caractère bien affirmé et des qualités de stratège. Elles mènent leurs vies tambour battant quitte à faire quelques victimes et avouent un certain goût pour la solitude. On a beaucoup dit de Cécilia qu'elle était "imprévisible et secrète", et Carla n'aurait sans doute pas renié ces épithètes!

Construire leur parcours selon leurs propres convictions, c’est d’ailleurs ce qui leur donne à toutes les deux un petit côté «garçon manqué» et provocateur assumé, parfois revendiqué. Carla Bruni et Cécilia Sarkozy, même combat pour ces filles à poigne farouchement attachées à leur indépendance, notamment à l’égard des hommes. La première dame n’a pas pu le rester tant elle aimait sa liberté, Carla Bruni saura-t-elle jouer le jeu à l'Elysée? N'affirmait-elle pas dans une interview : «Je suis confuse d’avouer ça mais retrouver le célibat, même s’il y a eu rupture et chagrin, me donne à chaque fois l’impression d’être jeune à nouveau»…

Prédatrice, croqueuse d’hommes, polyandre… Carla Bruni n’est pas du genre à cacher sa réputation de séductrice! C’est pourquoi en s’affichant ouvertement ce week-end au bras de Nicolas Sarkozy, fraîchement divorcé, la chanteuse a suscité l’étonnement de tous. Les rumeurs qui prêtaient au président une idylle avec la journaliste Laurence Ferrari, laissent soudainement la place à une officialisation tout autre : Carla Bruni est la nouvelle élue de son cœur. Son côté rebelle, sa beauté naturelle, son esprit… C’est vrai qu’elle a tout pour plaire à Nicolas Sarkozy! Mais attention car derrière cette charmeuse, se cache une prédatrice qui n’a pas froid aux yeux.
Issue d’une grande famille d’industrielle, Carla Bruni est née à Turin en Italie le 23 décembre 1968. De peur d’être attaquée par les Brigades Rouges, la tribu Bruni-Tedeschi emmigre au début des années 70 en France. La belle débute sa carrière de mannequin à 19 ans et gravit rapidement les échelons pour partager le rang de top model avec Claudia Schiffer ou Cindy Crawford dans les années 90.

À 29 ans, Carla décide de tout arrêter pour se consacrer pleinement à sa passion : la musique. Elle réussit rapidement à se faire un nom dans le milieu grâce à des textes profonds et son filet de voix si doux.

Quand l'homme se conjugue au pluriel

Côté cœur, Carla Bruni n’a jamais démenti son amour pour les hommes ni ce jeu de séduction dans lequel elle est experte. Sa réputation de croqueuse d’amants et de briseuse de ménages ne tarde pas à se révéler au public. L’ex-top model est d’ailleurs, bien malgré elle, l’héroïne du roman Rien de Grave en 2004 de Justine Lévy, la fille de Bernard-Henri. L’auteure y explique comment la chanteuse a séduit son mari, Raphaël Enthoven. Rappelons que Raphaël n’est autre que le fils de l’éditeur Jean-Paul Enthoven, avec qui Carla était alors en couple en 1999… Compliqué, non ? Malgré des débuts chaotiques, le couple aura un garçon en 2001, Aurélien. En 2005 pourtant, les premières rumeurs de séparation entre Carla Bruni et Raphaël Enthoven, pour qui elle a écrit une chanson dans son album Quelqu’un Ma Dit, retentissent en 2005… Il faut dire que lorsqu’elle donne des interviews, la chanteuse n’hésite pas à faire des révélations osées sur sa vision de l’amour. «Je suis monogame de temps en temps mais je préfère la polygamie et la polyandrie», explique-t-elle dans Madame Figaro. Avant d’indiquer dans un autre papier : «Quand un homme me plait, cela accroît évidemment ma curiosité».
Sa réputation de séductrice n’est pas nouvelle. Depuis le début de sa célébrité, Carla Bruni revendique son amour pour les hommes, et pas n’importe lesquels ! Showbiz, intellos, politiques… La belle n’a pas de limite ! Arnaud Klarsfeld, sympathisant de Nicolas Sarkozy, le guitariste du groupe Téléphone Louis Bertignac, l’acteur Vincent Perez, Charles Berling ou encore Guillaume Canet auraient d’ailleurs succombé aux charmes de l’ex-mannequin. On lui prête toutes les aventures, elle cultive parfois le mystère et ne déteste pas jouer les provocatrices. Autant dire que derrière ses yeux de chat candides et innocents, une tigresse est prête à jaillir à chaque instant !
Pourtant, en s’affichant avec Nicolas Sarkozy, Carla Bruni pourrait bien devenir la nouvelle première dame de l’Élysée. Alors plus question de n’être «fidèle qu’à elle même», comme elle l’a déjà déclaré. Carla Bruni devra faire avec ses nouvelles fonctions... Mais, l'ex-top s'installera-t-elle durablement au sommet de l'état ?

Monday, December 17, 2007

75.000 morts par an à cause de l'avortement !!!

“Il apparaît comme essentiel de proposer une évaluation critique des conditions de la loi par rapport aux caractéristiques du problème de l'avortement», peut-on lire dans la conclusion du rapport provisoire de l'étude sur l'interruption volontaire de grossesse (Ivg) à Madagascar.
Le sujet a été abordé lors d'un atelier organisé par le ministère de la Justice, celui de la Santé et du planning familial et le Pnud, qui s'est tenu à Isoraka, hier. Les responsables respectifs des institutions organisatrices envisagent de présenter un projet de loi auprès du Parlement.
«L'avortement et sa dépénalisation sont des sujets très sensibles. Il faut être prudent en l'abordant», déclare Dr Dominique Rakotomanga, qui travaille conjointement avec le Pnud, pour l'étude des cas de Ivg. «Il faut demander l'avis de quelques entités directement concernées, dont l'Eglise», poursuit-elle.
Dilemme
A entendre les participants, le projet de loi a la chance d'être finalisé. «Aucun des représentants des entités présentes ne s'est opposé au projet de dépénalisation. Seuls son utilité et ses impacts divisent les participants», signale Dr Dominique Rakotomanga.
«L'Eglise reste ferme sur la pratique de l'Ivg, mais prend en compte les raisons qui poussent les femmes à se faire avorter», fait-elle remarquer.
Le ministère de la santé et du planning familial fait face à un dilemme. En effet, 75 000 femmes malgaches de tout âge, issues de toutes les régions et de toutes les classes sociales décèdent chaque année des suites d'un avortement. Dans nombre de cas, l'Ivg s'opère clandestinement. La pratique, pourtant sévèrement sanctionnée par la loi, reste encore très répandue dans toute l'île.
Le recours au service d'une matrone, d'un paramédical ou d'un infirmier est le plus courant à Madagascar, comme dans les autres pays en développement. Jusqu'à présent, la majorité des femmes malgaches qui procèdent à l'avortement ne font pas appel aux spécialistes tels que les chirurgiens, pour plusieurs raisons. Outre le souci de sauvegarder la confidentialité, l'insuffisance de moyens, les pratiques traditionnelles les poussent souvent à chercher un autre terrain pour résoudre à la va-vite leur problème.
Loi sévère
Cinq à dix ans de prison assortis d'une amende variant de 3 600 000 à 21 600 000 ariary pour les auteurs d'interruption volontaire de grossesse (Ivg). Beaucoup de personnes trouvent encore le moyen d'en effectuer, souvent par nécessité. Ils n'ont que cet acte comme issue pour se débarrasser d'une grossesse non désirée ou pour limiter le nombre de bouches à nourrir. Selon les enquêteurs, les médecins et les autres praticiens sont les premiers à être visés par les dispositions légales.
Cependant, très peu d'entre eux sont jusqu'ici punis. Ils bénéficient toujours de la clémence de la famille des victimes, voire même du juge. Malgré la volonté de libéraliser la pratique, des balises sont prévues pour éviter les abus. Seuls les services de personnes habilitées à y procéder sont tolérés dans cette optique. Comme dans beaucoup de pays, l'Ivg concerne surtout les femmes âgées de 15 à 39 ans.
Il est temps de s'adapter à la réalité.

De gros problèmes en vu chez AIRMAD


Après avoir procédé au début du mois au licenciement massif de ses vacataires, Air Madagascar doit à nouveau affronter un autre problème. En effet, elle ne pourra plus compter sur le service du Boeing 767-300, qui assure certains vols long-courriers, notamment entre Antananarivo et Paris. Le contrat de location avec la compagnie internationale de leasing Gecash prendra fin en mars 2008, et le propriétaire de l'avion a déjà laissé entendre qu'il n'est plus disposé à renouveler le contrat.
Air Madagascar doit donc trouver un autre 767 à louer à un moment où ce type d'appareils est très recherché sur le marché. L'avenir de certains vols long-courriers d'Air Madagascar en dépend car la compagnie ne dispose que de deux.
Alternative possible
Le nouvel Airbus 350 pourrait le remplacer, mais déjà, l'avionneur européen a annoncé que la livraison des commandes passées connaîtra un retard, ce qui explique l'engouement actuel pour le 767-300. En outre, l'Airbus 330 ou 340, qui constitue une alternative possible, est trop grand par rapport aux atouts du 767.
« Aucune option n'a été décidée pour l'instant », indique simplement une source auprès de la cellule de communication d'Air Madagascar.
Le début du contrat avec Gecash remonte à mars 2003. Le B 767-300 est, en effet, entré en fonction sous les couleurs de la société nationale le 28 avril 2003, pour desservir la ligne Antananarivo-Paris après l'expiration du contrat avec la compagnie Blue Panorama.
La nouvelle, à l'époque, a été considérée comme un signe d'amélioration de la situation d'Air Madagascar, après les évènements de 2002 et avec une dette estimée à 40 millions de dollars.

Sunday, December 16, 2007

Une histoire d'amour entre SARKOZY ET CARLA BRUNI


L'Elysée s'est refusé, dimanche 16 décembre, à tout commentaire sur des informations de presse faisant état d'une relation intime entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, ex-top model et auteur-compositeur-interprète.

L'Express annonce, sur son site Internet, que les hebdomadaires Point de vue - le premier à paraître mercredi - Paris Match et Closer consacreront cette semaine leur Une aux "deux amoureux".

Sous le titre "Carla Bruni, la dame de coeur du président", le magazine "Point de vue" devrait publier une série de photos montrant le chef de l'Etat, 52 ans, se promenant samedi 15 décembre à Disneyland Paris en compagnie de Carla Bruni, qui aura 39 ans le 23 décembre.

Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, a déclaré, dimanche, sur LCI, que Carla Bruni, "une amie", lui avait confirmé en personne sa relation avec le président de la République.

Selon lexpress.fr, qui affiche la Une de "Point de vue", M. Sarkozy et Mme Bruni sont "très à l'aise sur cette série de clichés, prise le 15 décembre par une dizaine de photographes professionnels présents sur les lieux et travaillant (au flash) sans se dissimuler".

Nicolas Sarkozy et son épouse Cécilia avaient annoncé, le 18 octobre, leur divorce, par consentement mutuel.

Carla Bruni, née à Turin et vivant en France depuis l'âge de cinq ans, a eu en 2001 un enfant, Aurélien, de son union avec Raphaël Enthoven.

Sunday, December 09, 2007

Boxe Thay

Neuf malgaches arrétés à Maurice pour trafic de drogue


Un réseau de trafic de drogue opérant sur l’axe Madagascar-Maurice a été démantélé par la police mauricienne, samedi matin.

Une opération policière d’envergure menée dans le port de la capitale mauricienne a abouti à la saisie de vingt-cinq kilos d’haschisch, d’une valeur marchande de 25 millions de roupies (1 milliard d’ariary) et d’une certaine quantité de cannabis.
La saisie a eu lieu, samedi matin, à l’arrivée du navire Mauritius Trochetia, venant de Toamasina.
Il est 7h45, les policiers affectés au port sont sur le qui-vive. Ils sont en présence d’informations qu’une importante cargaison de drogue était attendue.
Au moment où les passagers débarquent, l’allure suspecte de certains d’entre eux retient l’attention. Six femmes paraîssaient nerveuses. Les policiers procèdent à une fouille de leurs bagages. Ils y découvrent des sachets de haschisch dissimulés dans cinq valises à double fond et dans des petites tables.
Les six passagères, Aurélie Renée Ravelonatoandro, Martine Sidy Ranalisoa, Bernadette Ranorosoa, Rosa Denise Rafarasoa, Davia Faratiana, Suzette Raharimalala, toutes des ressortissantes malgaches sont aussitôt arrêtées et subissent un interrogatoire serré.
Sur la base des informations fournies par les présumées passeuses, trois autres Malgaches, deux femmes, Louisette Faly Nirina, Monique Razanadrafaly, et Ranaivo Andrantsoa Rado sont interpellés, dans la nuit de samedi, à Grand-Gaube, un village au nord de Maurice.
Les deux femmes étaient arrivées à Port-Louis le 4 novembre et logeaient dans un pensionnat. Elles devaient prendre la livraison de la drogue dès l’arrivée des passeuses.
Une Mauricienne impliquée
Ayant eu vent de l’opération policière dans le port, elles ont aussitôt quitté le pensionnat. La police les a toutefois retrouvées à Grand-Gaube. Elles devaient rentrer à Madagascar en début de cette semaine.
Les six passeuses malgaches auraient touché chacune la somme de 1, 2 million ariary pour transporter la drogue. Selon les informations policières, c’est Monique Razanadrafaly qui aurait pris contact avec Bernadette Ranorosoa pour effectuer cette mission. Celle-ci aurait à son tour recruté ses cinq autres compatriotes.
Une Mauricienne soupçonnée d’être impliquée dans ce trafic et qui devait regagner Maurice de l’île de la Réunion, samedi soir, ne s’est pas présentée à l’aéroport de Gillot au moment de l’embarquement. La police mauricienne a sollicité l’aide des autorités réunionnaises pour la retracer.
Les neufs ressortissants malgaches comparaîssent au tribunal de Port-Louis ce matin. Ils risquent la prison à perpetuité.

Wednesday, December 05, 2007

Le premier ministre fait le ménage à Diégo

Il a fallu la descente du chef du gouvernement Charles Rabemananjara pour dévoiler au grand jour les gangrènes qui minent la société antsirananaise. Ainsi, lundi dernier, après avoir tenu une réunion de travail avec les autorités locales, le Premier ministre a donné l’ordre de lancer une « Opération coup de poing ». Ainsi au cours d’une seule nuit, sur les 50 étrangers contrôlés, 7 sont en situation irrégulière. Un autre a été appréhendé pour avoir été en compagnie d’une fille mineure. Du coup, le général Rabemananjara , en sa qualité de ministre de l’Intérieur, a donné l’ordre d’expulser immédiatemment ce « Vazaha » indélicat. Reste à savoir s’il sera poursuivi par la justice de son pays ou non. Certains étrangers dont la plupart sont déjà admis à la retraite ont choisi de finir en beauté leur vie à Madagascar. Avec leur pension de retraite, ils mènent un train princier avec les mineures malgaches. A cause de la pauvreté, des mineures, en complice avec leurs parents, préfèrent sortir avec ces « vieux boucs ».

Drogues et armes... dans les écoles

Cette opération a permis également au chef du gouvernement de découvrir un phenomène nouveau à Madagascar. Les forces de l’ordre, au cours des fouilles dans certains établissements scolaires, ont découvert des drogues et des armes chez certains élèves. Depuis quelques mois, des groupes de jeunes terrorisent des élèves ou des chefs fokontany. Un phenomène qui commence déjà à prendre de l’ampleur dans la ville d’Antsiranana. 15 d’entre eux sont déjà appréhendés et 11 d’entre aux ont commis des actes à caractère criminel. A ce rythme, cette ville reputée pour être calme risque de connaître des graves problèmes sociaux. Ce phénomène pourrait affecter d’autres villes de l’Ile. Des mesures urgentes s’imposent !

QUATRE GENERAUX IMPLIQUES DANS UN VOL D'ARMES

Nouveau rebondissement dans l’affaire de tentative de vol d’armes au camp du RTS ! De sources concordantes, les mailles du filet des investigateurs se resserrent actuellement sur des officiers généraux. Cités par les six officiers et sous-officiers présumés auteurs et co-auteurs durant leur interrogatoire, ces hauts gradés seront auditionnés dans les prochains jours. Parmi eux, des personnages bien connus de l’arène politique. Ce qui témoigne que cette affaire de tentative de vol d’armes au camp du RTS tend à toucher des gros « calibres » militaires. Une manière d’éviter de dire que la situation est en passe de prendre une tournure politique. Attentat

Sur plusieurs points, l’affaire remet en mémoire le coup d’Etat du Général Fidy. Coïncidence ou non, quelques-uns des militaires en garde à vue furent déjà impliqués dans la saga du Général putschiste. De surcroît, les bruits vont bon train que ces armes étaient volées pour réaliser un attentat du même genre. Contre qui et pour quelle raison ? Autant de questions que les investigateurs auront à élucider. La garde à vue des présumés coupables est actuellement à sa troisième semaine. Rien ne filtre de leurs auditions mais l’on entend dire que les langues se délient à Fiadanana, dans les locaux de la gendarmerie où l’enquête préliminaire se déroule.

Sujet brûlant

Le déplacement du Procureur de la République et d’un haut responsable de la Gendarmerie dans ce département, avant-hier, est d’ailleurs révélateur. L’on se rappelle que la dernière fois que ces responsables se sont déplacés à Fiadanana, c’était lors de l’arrestation de Pety Rakotoniana. Autrement dit, l’affaire compte parmi les sujets brûlants de l’heure. Rappel des faits. Début novembre, un sergent est pris en flagrant délit de vol d’armes dans le magasin d’armes du RTS. Il compte transporter les « instruments » dans une voiture 4x4.

Accord interarmes

Une hypothèse sur ses intentions : subtiliser une grande quantité d’armes. Une « manœuvre » qui, malgré tout, tourne court lorsque les vigiles, eux aussi des militaires, l’ont surpris. Face au protocole d’accord interarmes, l’investigation est diligentée par la gendarmerie de Fiadanana. Bilan, six militaires et un civil sont, jusqu’à maintenant, parmi les personnes placées en garde à vue. Le civil concerné est déjà en détention provisoire à Tsiafahy après son déferrement au Parquet pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.

Tuesday, December 04, 2007

Johnny Halliday à Madagascar en 2009


Incroyable mais vrai ! Johnny Halliday va clôturer sa carrière musicale par un concert à Madagascar, pour des fins humanitaires. Pour les fans, c’est un rêve qui va enfin se réaliser. La rockstar l’a annoncé dimanche soir sur TF1, en détaillant son ultime tournée. “J'ai décidé de m'arrêter. J'ai pris cette décision, pas de gaieté de coeur, mais parce qu'il y a bien un jour où il faut s'arrêter”, a-t-il déclaré. Une affirmation qui ne peut que réjouir le public malgache, qui aura enfin son «vrai» Johnny après le spectacle de son sosie il y a quelques années de cela.

Un concert de Johnny Halliday est un grand défi pour les professionnels du spectacle à Madagascar. Car Johnny est une grande rockstar qui déploie de grands moyens pour faire de chacune de ses apparitions un grand show exceptionnel. Et pour cette occasion unique, c’est le moment idéal de montrer que notre pays peut aussi accueillir une grosse pointure de cette envergure.



Dernière tournée

La tournée débutera par le Stade de France fin mai 2009 et durera environ un an, a expliqué le chanteur, âgé de 64 ans, qui vient de sortir un nouvel album, “Le coeur d'un homme”, avec des chansons de blues. “Ce sera ma dernière tournée. J'ai trop le respect du public pour ne pas être trop âgé pour monter sur scène. Je ne voudrais pas devenir pathétique. Par respect du public. Je sais que le public va me manquer”, a-t-il dit.

Si Johnny commence sa tournée au Stade France, cela donne déjà une certaine idée de l’ampleur du spectacle qu’il va présenter. Il ne s’agira pas d’une simple apparition ou d’un concert quelconque, il faudra du bon matos pour rendre l’effet «Johnny» comme on s’y attend. Matériel de sonorisation sur la pointe du progrès, à forte puissance puisqu’il s’agit avant tout d’un concert de rock, des effets lumières qui en mettent plein la vue, bref, un événement qui peut s’apparenter aux grands rendez-vous des jeux, mais dans de meilleures conditions. On l’attend pour «Allumer le feu» !