Wednesday, October 31, 2007

Stress au travail : mauvais pour le cœur et le diabète



L'apparition précoce de symptômes de maladie cardiaque et de diabète est très fréquente chez les personnes qui font état d'un stress chronique au travail. Une étude britannique s'est penchée sur le stress au travail et le syndrome métabolique, un ensemble d'anomalies qui peut conduire à développer un diabète et une affection cardiaque.

Votre travail: stressant ou pas?

Les chercheurs ont englobé dans leur étude près de 10.300 fonctionnaires londoniens. Ces derniers ont été invités à répondre à un questionnaire portant sur le stress au travail et leur mode de vie. Ils ont aussi subi des examens médicaux à plusieurs reprises sur une moyenne de 14 ans. Afin d'évaluer leur stress au travail, les participants devaient quantifier le niveau d'exigence de leur travail, le niveau de contrôle exercé sur leur travail, et le degré de support de leurs collègues. Les chercheurs n'ont pas vérifié l'exactitude des tâches des participants, pas plus qu'ils n'ont visité leurs bureaux pour confirmer les évaluations données. Pourquoi pas? Le stress est souvent personnel. En effet, deux personnes faisant le même travail dans le même environnement peuvent voir leur stress au travail différemment.

Syndrome métabolique

Les fonctionnaires souffrant de stress chronique avaient deux fois plus de chance de présenter un syndrome métabolique que ceux qui n'étaient pas stressés.
Les facteurs de risque du syndrome métabolique sont:
- l'obésité abdominale, un tour de taille de plus de 102 cm chez les hommes ou de plus de 88 cm chez les femmes;
- un taux élevé de triglycérides de 150 mg/dl ou plus;
- un faible taux de bon cholestérol (HDL) de moins de 40 mg/dl chez les hommes et de moins de 50 mg/dl chez les femmes;
- une tension artérielle élevée de 130/85 mm Hg ou plus;
- une glycémie à jeun de plus de 1 g/dl.
Pour être atteint du syndrome métabolique, il faut présenter trois de ces paramètres ou plus.

Tuesday, October 30, 2007

Monday, October 29, 2007

Friday, October 26, 2007

Bouclier anti-missile: Poutine hausse le ton...


Le ton monte entre Washington et Moscou. La question du nucléaire iranien et le bouclier antimissile américain continuent d'alimenter les crispations. Cette fois-ci, c'est le président russe Vladimir Poutine qui s'est exprimé en comparant, vendredi 26 octobre, cette dispute entre les Etats-Unis et la Russie à la crise de Cuba de 1962. Il a cependant ajouté que cette crise ne pouvait pas se répéter car les deux pays n'étaient "plus ennemis, mais partenaires".Ce que l'on avait appelé "la crise des missiles" avait opposé, en 1962, les Etats-Unis et l'Union soviétique au sujet de l'installation sur l'île de Cuba de missiles nucléaires pointés vers le territoire américain. Cette crise avait été surmontée après l'engagement écrit donné à l'Union soviétique par le président américain John F. Kennedy que son pays n'envahirait pas Cuba.

"Des agissements analogues de l'Union soviétique qui avait déployé des missiles à Cuba avaient provoqué la crise de Cuba. Pour nous, la situation est pareille d'un point de vue technologique"
, a-t-il déclaré à l'issue d'un sommet Union européenne-Russie. Mais, a ajouté M. Poutine, "il n'y a heureusement aucune crise de Cuba", parce que "les relations entre la Russie et les USA et l'Europe ont changé de manière radicale". "Je suis entièrement d'accord avec le président Bush sur le fait que nous ne sommes plus ennemis mais partenaires", a indiqué M. Poutine avant d'ajouter : "Nos relations personnelles avec le président Bush nous aident à aplanir les problèmes, (...) je peux dire que c'est mon ami."

"NOUS N'AVONS PAS OBTENU DE RÉPONSE À NOS PROPOSITIONS"


Le président russe a par ailleurs souligné, comme son ministre de la défense l'avait fait lors d'une réunion OTAN-Russie jeudi, que ce qui était "positif", c'est que "nous voyons que nos inquiétudes ont été entendues par les Américains". Il a cependant regretté n'avoir "malheureusement pas obtenu de réponse [des Etats-Unis] à nos propositions" concernant la création d'un centre d'information commun sur le lancement de missiles, à Bruxelles, auquel les Européens participeraient de plein droit. Jeudi, le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, avait affirmé que les Etats-Unis avaient été aussi loin qu'ils le pouvaient pour répondre aux inquiétudes de la Russie sur le bouclier antimissile et que la balle était désormais dans le camp de Moscou.

Les Etats-Unis négocient depuis un an l'installation en Pologne de dix intercepteurs de missiles et d'un radar en République tchèque, à la grande colère de Moscou, qui n'a cessé de dénoncer l'extension du bouclier antimissile américain près de ses frontières, y voyant une menace pour ses intérêts vitaux. Les Américains ont notamment proposé aux Russes de "retarder" la mise en service du bouclier antimissile en Europe jusqu'à "preuve définitive" de la menace iranienne. Les Etats-Unis ont également proposé aux Russes de leur donner accès aux sites polonais et tchèque de leur futur bouclier.

Pazapa V : Poon ou Sandra ?


Suite à la situation qui a entraîné des polémiques au sein des téléspectateurs lors de la finale « hommes » où le vote s’est bouleversé à la dernière minute, les milliers d’admirateurs qui suivent quotidiennement « Pazzapa » souhaitent un vote plus « sain » pour que le meilleur gagne vraiment, demain.

Alors que l’affiche est plus qu’alléchant ce week-end avec les « hommes » pour ne citer que Mahaleo, Ambondrona, les téléspectateurs et la famille des « Pazzapa » attendent impatiemment la finale qui va se tenir à la salle de Rta à Ankorondrano, demain soir.

Poon et Sandra, les deux finalistes, vivent dans le suspense total en attendant la dernière minute qui va sonner pour désigner celui ou celle qui va être le vainqueur de ce « Pazzapa V ». Surtout que les deux jeunes concurrents ont chacun leur point fort et point faible tant côté technique et vocale que côté prestance scénique.

Une situation confirmant la difficulté pour les téléspectateurs qui posséderont le dernier mot lors de cette finale jusqu’à preuve du contraire. En effet, ils resteront les seuls « maîtres » pour désigner le gagnant ou la gagnante de ce concours qui aura le privilège d’empocher 20 millions d’Ar. comme lors de la dernière édition. Le dernier « prime » de ce samedi sera plus particulier car il aura comme invité plusieurs artistes de renoms. Entre autres, Mahaleo, VHF, Ndondolah et Tahiry et bien d’autres encore. Un rendez-vous qui précédera les deux grands concerts, comme à l’accoutumée, au Palais.

Cette année, le lieu reste le même. Seuls les acteurs vont changer, avec la participation des demi-finalistes de Pazzapa V. Poon, Sandra, Manou, willah, Tahio et Tatano, Tombolaza, Naval et Ludovic se produiront devant les « fans » pour l’occasion. Quoi qu’il en soit, l’attention est encore concentrée sur la finale de demain. On espère que les organisateurs sont déjà en mesure de gérer le vote afin que le « meilleur » puisse gagner en toute transparence.

Un pasteur arrété en plein culte

Grosses prises de la police nationale. Une vaste opération menée sur les réseaux de chemins fer des Hautes terres par la police de la gare de Soarano a permis de surprendre le présumé instigateur des vols de rails de la société de transport ferroviaire Madarail.
« Il s'agit d'un pasteur d'une grande association religieuse connue aussi bien dans la capitale qu'en province », affirme un policier chargé de l'enquête. Depuis le 8 octobre, le suspect est incarcéré à la prison de Toamasina.
L'arrestation de ce suspect a été rendue possible grâce à l'interception d'un convoi de pirogues, transportant des barres de rails à destination de Brickaville.
Informés sur l'existence d'un réseau de voleurs de rails dans la localité, des policiers du commissariat de la sécurité publique y ont enclenché une opération de ratissage. L'enquête a débouché sur la découverte des 8 tonnes de rail, volé à la société Madarail.
Le kilo à 800 ariary
Les ferrailles étaient sur le point d'être embarquées pour la Capitale lorsque les forces de l'ordre les ont saisies. Quatre personnes étaient impliquées dans cette affaire. En passant aux aveux, les quatre prévenus n'ont pas hésité à dénoncer un pasteur. Les malfaiteurs affirment avoir travaillé sous les ordres de ce réligieux qui tenait office dans la capitale.
La police a pu récupérer 68 barres de rail de 3 m chacune à Maromby et 33 barres de même dimension à Vohitsara. Deux localités du district de Brickaville.
Le présumé cerveau a été intercepté, le 7 octobre. Il était en plein culte dans un édifice cultuel quand des policiers l'ont arrêté avec une autre suspecte. Cette dernière a bénéficié d'une liberté provisoire après avoir été déférée au Parquet du tribunal de Toamasina.
Le démantèlement de ce réseau de malfaiteurs a entraîné d'autres arrestations. Le 13 octobre, neuf personnes ont été arrêtées à Antsirabe. Elles se trouvent actuellement à la Maison centrale de la ville d'Eaux. Les prévenus ont été surpris en possession des quatre barres de rail de 8 m et d'un poids total de 832 kg.

Thursday, October 25, 2007

Un enfant qui pleure peut constituer un danger de mort

Soupçonnée de rapt d'enfant, une femme a échappé de justesse au lynchage, hier dans la matinée, à Analakely. Il a fallu l'intervention des agents du service du marché d'Analakely et des éléments du commissariat du 1e arrondissement de la Sécurité publique pour la sauver de la foule surexcitée. Des badauds avaient déjà haussé le ton pour inciter l'assistance à la frapper.
L'incident a commencé quand une femme est sortie d'un taxibe près de l'esplanade d'Analakely. Elle était avec une petite fille d'environ deux ans. L'enfant s'est mise à pleurer alors qu'elle était dans les bras de la femme. Et les cris de la fillette n'ont pas tardé à attirer l'attention des passants.
Des bruits sur un enlèvement d'enfants ont vite circulé. De nombreuses personnes se sont précipitées vers la mère de famille pour l'attraper. Surprise, elle s'est vite retrouvée encerclée de badauds, dont certains qui s'apprêtaient à l'attaquer. Heureusement, des employés du marché d'Analakely ont réussi à recupérer cette malheureuse pour l'emmener à l'abri dans leur bureau. Pour assurer sa sécurité, le responsable du marché d'Analakely a appelé les policiers au commissariat.
La femme n'a pas cessé de clamer son innocence.
« Je suis la tante de cet enfant. Nous sommes venus au marché pour faire des achats », a-t-elle déclaré. Elle a précisé que le père de l'enfant était dans le taxibe avec elle. Ce dernier serait parti pour faire d'autres courses.
Joint au téléphone, le père est venu au commissariat pour confirmer la déclaration de la femme. Convaincue du bien fondé de l'existence d'un lien de parenté entre les trois individus, la police a finalement relâché la mère de famille.
« Quand l'enfant s'est mise à pleurer, elle s'est acrochée à la dame. Un geste expliquant l'existence d'une certaine affection entre les deux individus », a témoigné un employé du marché d'Analakely.
Le psychose de rapt d'enfants qui règne depuis un certain temps aussi bien dans la capitale qu'en province risque bien de perturber l'ordre public.

Wednesday, October 24, 2007

Deux ambassadrices de l’Unicef , Laetitia Hallyday et Yvonne Chaka Chaka, à Madagascar



Madagascar a accueilli pendant quatre jours deux célébrités internationales, en la personne d’ Yvonne Chaka Chaka, qui est une artiste reconnue mondia lement et à la fois ambassadrice de « Roll Back Malaria », puis Laetitia Hallyday qui n’est autre que la femme du célèbre chanteur de rock français, Johnny Hallyday et ambassadrice de l’Unicef France.

Dans le cadre de la « Semaine de la santé de la mère et de l’enfant », les deux personnalités ont honoré de leur présence la cérémonie officielle de lancement de l’événement.

Un passage au pays qui a été marqué surtout par des séries de descente sur terrain.

Si Yvonne Chaka Chaka a pris la direction du Sud vers les régions Vakinankaratra et Haute Matsiatra, plus précisemment, afin de mener une équipe pour la distribution de moustiquaires à imprégnation durable, Laetitia Hallyday, quant à elle, s’est envolée dans la région du SAVA. Une occasion pour elle d’entrer en contact directement avec les agents de santé , les enfants et les mères.

Yvonne Chaka Chaka, ambassadrice de l’Unicef depuis 2005

Lors d’une tournée en afrique en 1991, elle a été dénommée « Princesse d’Afrique » alors qu’elle s’est imposée de par son style musical africain. Elle a déjà partagé la scène avec des « grands » comme la Reine Elisabeth II, Michael Jackson, Quincy Jones et tant d’autres. En reconnaissance des actions qu’elle a menées au service de l’humanité, en 2005,l’Unicef l’a nommée Ambassadrice spéciale pour la lutte contre le paludisme dans la région d’Afrique de l’Est et du sud . Puis, en 2007, suite aux différentes campagnes qu’elle a menées en faveur des enfants et des actions de plaidoirie, elle a été nommé Ambassadrice de bonne volonté de l’initative « Roll-Back Malaria ».

Laetitia Hallyday, la « miss » des enfants

Avant de rencontrer le chanteur Johnny Hallyday en 1995, elle a excercé le métier de mannequin à Miami aux Etats-Unis.

Elle s’est consacrée très vite aux questions liées à l’enfance après leur mariage en 1996.

En menant un dur combat contre la stérilité qui l’a amenée à adopter avec son mari la petite « Jade », Laetitia Hallyday prend une part active dans la vie associative. Une rencontre avec l’Unicef en 2004 lui a valu son titre de marraine de l’opération « jeune ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef de France ».

A noter qu’elle a présidé le jury de Miss France en 2005. « Je n’ai jamais connu Madagascar auparavant mais j’ai bien apprécié mon séjour . Devant une réalité qui m’est allée tout droit au cœur et me pousse encore à lancer un appel au monde entier, je n’oublierai jamais ces images qui m’ont beaucoup marquée » a-t-elle lancé devant les journalistes après avoir séjourné dans le Nord de la grande île. « Je suis fière d’être ambassadrice en voyant toutes ces réalités car le combat est loin d’être gagné et je m’engagerai toujours à prêter main forte pour continuer la lutte », conclut-elle.

Naïve ou naïf ?

La décision du gouvernement de supprimer les 4x4 des députés risque d'être caduque, avant même qu'elle ait pu être appliquée. Le président Ravalomanana a laissé entendre l'octroi de voitures tout terrain aux parlementaires.
«Les députés ont besoin d'outils pour travailler et il faut réflechir à la question», a fait savoir le chef de l'Etat lors de son déplacement à Mandoto hier. L'octroi de 4x4 aux députés est probable dans la mesure où, par la même occasion, il en a donné un au député de Mandoto. «Pour les autres, on verra», a-t-il souligné.
Le chef de l'Etat a précisé qu'il ne souhaite pas «entrer en contradiction avec le gouvernement», en évoquant l'initiative de ce dernier de supprimer l'attribution de 4x4 aux députés. Mais la décision présidentielle semble désavouer en public une décision du gouvernement, au moment où les bruits de remaniement enflent.
Par la même occcasion, le président Ravalomanana lance un clin d' œil aux nouveaux députés, à majorité Tim, en évoquant la question relative aux 4x4. D'ailleurs, à l'image de Benjamin Ramamonjisoa et de Jean André dit Kaleta, les parlementaires interrogés se montrent satisfaits de la décision.
La décision du gouvernement, à la veille des législatives, risque de ne jamais être appliquée. Elle avait seulement pour effet politique de décourager les candidats de l'opposition, en mal de moyens financiers et matériels.

Saturday, October 20, 2007

Thursday, October 18, 2007

Les huit femmes à la tête d'un pays....
















Allemagne

Angela Dorothé Merkel (Née Kasner)

52 ans née le 17 juillet 1954 à Hambourg

Parti Union Chrétienne Démocrate

Elue au suffrage universel au poste de chancelier fédéral le 10 octobre 2005




























Inde

Pratibha Patil

72ans née le 19 décembre 1934

Parti du Congres

Elue par le collège électoral le 21 juillet 2007-10-18 Entrée en fonction le 25 juillet 2007-10-18 fin de mandat 2012

Rôle honorifique





























Chili

Michelle Bachelet

54ans née le 29 septembre 1951

Parti concertation démocratique (centre gauche)

Elue au suffrage universel en janvier 2006

Entre en fonction en mars 2006

Fin de mandat 2010























Irlande

Mary McAleese

55ans née le 27 juin 1951

Parti Fianna Fail (centre droit)

Elu au suffrage universel en octobre 1997

Réélue en 2004

Fin de mandat 2011

Rôle limité



















Suisse

Micheline Calmy Rey

61 ans née le 8 juillet 1945

Parti socialiste

Elue par le parlementaire le 13 décembre 2006

Entrée en fonction en janvier 2007

Rôle essentiellement honorifique
































Finlande

Taya Halonen

62ans née le 24 décembre 1943

Parti socialiste démocrate

Elue au suffrage universel en janvier 2000, réélue en 2006

Fin de mandat en 2012

Rôle limité aux affaires étrangères.




























Libéria

Ellen Johnson Sirleaf

67ans née le 29 octobre 1938

Parti de l’Unité

Elue au suffrage universel en novembre2005

Entrée en fonction en janvier 2006

Fin de mandat 2012

























Philippines

Gloria Macapagal-Arroyo

59ans née le 5 avril 1945

Parti Lacas – CMD ( Union Chrétienne Musulmane)

Elue au suffrage universel en mai 2004

Fin de mandat en 2010

Rôle exécutif ( cumule également le poste de premier ministre.

Wednesday, October 17, 2007

Quatre fillettes enlevées à Ivandry

Quatre fillettes sont déclarées disparues dans le fokontany d'Ambodivoanjo, du côté d'Ivandry. Des habitants du quartier soupçonnent un rapt d'enfants.
Panique à Ambodivoanjo dans la soirée de mercredi. Vers 19 h 30, une alerte, pour la disparition de 4 fillettes, a été lancée dans ce quartier situé près d'Ivandry. Deux d'entre elles sont âgées de 6 ans, et les deux autres respectivement de 4 ans et 3 ans. Et parmi elles, deux sont sœurs.
Cette nuit-là, des habitants du quartier se sont vite rassemblés près de l'école privée La Clairefontaine, pour répondre à l'appel de détresse lancé par les parents des victimes. Solidaires, certains ont pris la décision d'aller tout de suite auprès des responsables du fokontany pour annoncer la mauvaise nouvelle.
Des membres du fokonolona ont, à leur tour, déclenché les recherches. Ce qui a permis de relever que les quatre enfants avaient quitté le quartier avec une adolescente d'environ 13 ans. Un témoin affirme avoir vu cette dernière rôder à Ambodivoanjo depuis 15 h. Elle serait une vendeuse de boudin.
Un autre témoin avance avoir aperçu ces enfants du côté du marais Masay. «Les quatre fillettes étaient avec une adolescente», indique-t-il. «Interrogée, l'adolescente affirme avoir emmené les enfants avec elle pour servir de guides. Pour soutenir son argumentation, elle a déclaré être étrangère dans la localité», précise-t-il.
Un autre témoignage a révélé que les quatre fillettes étaient repérées le jour même à Ivandry, vers 17 heures 30. L'existence d'une voiture de couleur blanche ayant stationné sur la route secondaire, passant derrière l'ancien siège de l'entreprise de travaux publics Touzet, a beaucoup inquiété les habitants du quartier d'Ambodivoanjo.
Des témoins tiennent à souligner avoir entendu des cris d'enfants venant de la voiture blanche. «La façon dont la voiture avait quitté les lieux nous a beaucoup inquiétés», fait remarquer la tante de l'une des enfants en question. «Le véhicule roulait à grande vitesse», précise-t-elle.

Troisième guèrre mondiale et le baril de brut à 89 dollars !!

A peine le Parlement turc avait-t-il donné son feu vert pour une intervention armée dans le Kurdistan irakien, mercredi 17 octobre, que le prix du baril de brut à New York atteignait un nouveau record, à 88,75 dollars, avant de parvenir pour la première fois au seuil historique de 89 dollars, quelques minutes plus tard. Les déclarations du président George Bush, qui a mis en garde contre le risque d'une "troisième guerre mondiale" avec l'Iran, mercredi, ont également contribué à accélérer la hausse du cours.

Les tensions entre Washington et Ankara ont atténué les effets d'un rapport gouvernemental sur les stocks de pétrole américains, publié la semaine dernière, qui annonçait une hausse plus forte que prévu des réserves de brut et d'essence."Les chiffres de stocks de brut vont dans le sens d'une baisse du marché, mais dans l'atmosphère actuelle, les tensions géopolitiques sont au premier plan", explique Daniel Flynn, analyste chez Alaron Trading, à Chicago.

Il dévorait ses maitresses



La presse mexicaine l'a surnommé le "poète cannibale", parce qu'il écrivait des récits d'horreur et a assaisonné de jus de citron la chair frite de sa dernière victime, une des femmes vulnérables qu'il aimait séduire par ses talents littéraires.

Admirateur du marquis de Sade et d'Hannibal Lecter - le psychiatre anthropophage du film Le Silence des agneaux -, accro au cinéma porno et à la zoophilie, adepte de rituels de sorcellerie, cocaïnomane et alcoolique, José Luis Calva Zepeda, 40 ans, semble tout droit sorti de l'univers gore dont il raffolait.

Cet habitant de Mexico, où il changeait fréquemment d'adresse, est soupçonné d'avoir étranglé, puis mutilé, deux de ses fiancées. Mais la police enquête aussi sur un possible lien avec le meurtre de trois autres femmes au profil similaire, notamment une prostituée dont le cadavre, découvert en avril dans une valise, n'avait plus ni mains ni pieds.

Depuis son arrestation, le 8 octobre, José Luis Calva fascine l'opinion publique. Les policiers ont pénétré dans son appartement à la demande de la famille de sa compagne, Alejandra Galeana, 32 ans, mère célibataire de deux enfants et employée de pharmacie, qui avait disparu depuis plusieurs jours. Ils ont trouvé le corps démembré de la jeune femme dans un placard, une jambe dans le réfrigérateur, des os dans une boîte de céréales et un bras flottant dans un bouillon sanguinolent.

Les experts viennent de confirmer que les restes recueillis sur une assiette, une fourchette et dans une poêle à frire appartenaient bien à la jeune femme. Tout indique que José Luis Calva a mangé des morceaux de sa victime, a déclaré le procureur Octavio Romulo Salas, lundi 15 octobre, lors d'une conférence de presse.

José Luis Calva n'a pas encore effectué de déposition : blessé à la tête après avoir tenté de fuir en se jetant du balcon de son appartement, il est soigné dans un hôpital de Mexico. Mais plusieurs indices éclairent sa personnalité.

Les enquêteurs ont découvert chez lui un roman inachevé qu'il avait intitulé Instincts cannibales et où il s'était représenté lui-même en couverture, affublé du masque de cuir de l'inoubliable Hannibal Lecter. Les 120 Journées de Sodome, du marquis de Sade, était l'un de ses livres de chevet.

RITUELS DE SORCELLERIE

Selon une de ses anciennes fiancées, qui a rompu avec lui en juillet et dont la justice protège l'identité, José Luis Calva l'avait conquise en lui écrivant des poèmes. Il lui racontait que "les anges existent et qu'il était l'ange qui prendrait soin d'elle", selon le procureur. Il s'était ensuite révélé un amant possessif.

Se faisant passer pour un professeur de littérature, il finançait sa consommation d'alcool et de cocaïne grâce à la vente, dans les rues, de copies manuscrites de ses poèmes.

Tuesday, October 16, 2007

Le prix de l'or et du pétrole s'envole












Encore et toujours plus haut. Les cours du pétrole ont atteint de nouveaux records mardi 16 octobre, flirtant avec les 88 dollars le baril à la Bourse de New York, à 87,97 dollars. Dans le même temps, le Brent de la mer du Nord a également amélioré son record historique, en atteignant 84,31 dollars le baril.

TENSIONS GÉOPOLITIQUES

"Les tensions en Turquie sont toujours le principal moteur" de la hausse des prix, expliquait Nas Nijjar, courtier chez CMC Markets. La Turquie a évoqué le recours à l'intervention militaire de l'autre côté de sa frontière avec l'Irak, afin de pourchasser sur leurs bases les rebelles kurdes du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Le Parlement turc discute actuellement d'une motion visant à autoriser cette intervention dans le nord du l'Irak, et le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a même appelé le gouvernement irakien et les Kurdes d'Irak à agir contre le PKK pour éviter de subir les conséquences d'une incursion militaire.

Les analystes craignent alors qu'une telle intervention ne perturbe encore plus l'approvisionnement en brut de la région : le pétrole extrait dans le nord de l'Irak est acheminé hors du pays via un oléoduc aboutissant au terminal turc de Ceyhan, sur la Méditerranée. Certes, le transit par les oléoducs du nord a longtemps été quasiment inexistant depuis 2003, date de l'invasion militaire américaine, car les sabotages étaient devenus monnaie courante. "Néanmoins, récemment, les exportations via le nord du pays ont partiellement repris, et du pétrole a été envoyé, irrégulièrement, vers les ports turcs de la mer Noire", expliquent les analystes de la maison de courtage Sucden. Selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Irak a produit environ 2 millions de barils par jour au mois d'août, ce qui reste loin de ses niveaux d'antan (2,8 millions de barils par jour avant l'invasion).

L'EURO NOUS PROTÈGE

Du coup, les prix des carburants à la pompe frôlaient, mardi, les records atteints pendant l'été 2006. Ils pourraient d'ailleurs encore augmenter si l'hiver s'annonçait rigoureux, a rapporté l'Union française des industries pétrolières (UFIP). "La situation est très tendue. Les prix des carburants à la pompe sont repartis à la hausse. On est à deux ou trois centimes de prix record", dans le sillage des records du brut sur les marchés américain et britannique, a expliqué Jean-Louis Schilansky, délégué général de l'UFIP. Même s'il convient de reconnaître que "l'euro fort continue à nous protéger mais il ne compense pas l'augmentation du prix du brut", a expliqué M. Schilansky. Vers 10 h 50, à Paris, l'euro valait 1,4183 dollar, proche de son record, lui aussi, qui est de 1,4240.

Depuis une semaine, la valeur de l'or n'en finit pas de progresser. Mardi 16 octobre, le prix d'une once d'or a grimpé jusqu'à 766,09 dollars sur le London Bullion Market, du jamais vu depuis le tout début des années 1980. Depuis début septembre, il a progressé de plus de 100 dollars, soit une appréciation de 15 % environ.
















VALEUR REFUGE

"Les prix de l'or sont dopés par la faiblesse du dollar, les inquiétudes géopolitiques, le sentiment positif des investisseurs et les prix record du pétrole", ont résumé les analystes de la banque Barclays Capital. En effet, la faiblesse du billet vert, qui évolue toujours près de ses plus bas niveaux historiques face à l'euro, accroit le pouvoir d'achat des investisseurs en dehors de la zone dollar. La demande est stimulée, et donc les prix grimpent. Quant aux prix du brut, qui ont frôlé les 88 dollars mardi à New York, ils entretiennent les craintes inflationnistes et poussent les investisseurs à se porter sur l'or, considéré comme un "bouclier" contre l'inflation.

Par ailleurs, le métal jaune joue un rôle de valeur refuge, notamment dans un contexte de montée des tensions géopolitiques. Ainsi, le risque d'une intervention militaire turque en Irak pour déloger de leurs bases les rebelles Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, un parti interdit) fournit une autre raison d'acheter de l'or.

Le lingot c'est le terme générique désignant une barre d'or ou d'argent. Le lingot d'or en réalité, c'est 1 kilogramme d'or, le lingot d'or devra peser entre 995 grammes et 1005 grammes, son titre en or fin sera obligatoirement de 995/1000, il aura en empreinte le cachet d'un fondeur reconnu du poinçon de l'essayeur, ainsi que son numéro d'enregistrement. Si vous achetez un lingot d'or il devra être accompagné d'un certificat valide daté et signé par un essayeur agréé. N'achetez pas vos lingots d'or dans un pays étrangers, vous commettriez une grave infraction à la législation des douanes. Attention aussi, vous pouvez tomber sur de faux lingots d'or, que l'on appelle plus communément les "lingots tocs",les "lingots fourrés", les premiers sont en plomb !!! les seconds sont fait de plomb ou de tungstène ils sont recouverts d'une fine pellicule d'or!!!! Attention aux arnaques. Le lingot d'or fait l'objet d'une cotation en bourse, que ce soit à la Bourse de Paris, à la Bourse de Londres , à la Bourse de New York etc... Les principaux pays producteurs d'or, sont l'Afrique du sud, Les Etats-Unis, le Canada, la Chine, L'Indonésie, la Nouvelle Guinée, le Ghana, La Russie. De toute manière, il faut avoir beaucoup de revenus pour s'acheter un lingot d'or, à l'heure actuelle, donc peu de personnes peuvent accéder à ce genre dePlacement. La cotation d'un lingot d'or se situe actuellement aux alentours de = 17.000 euros (16/10/2007). Suivez la cotation en bourse du fameux lingot d'or, vous verrez les variantes journalières de son cours, vous pouvez effectivement suivre toutes les performances de l'or, sur les sites de bourse en ligne et en direct. C'est d'autre part très intéressant à consulter et de voir comment réagit le cours de la bourse, fonction des situations géopolitiques de certains pays et certaines parties du monde.

Sunday, October 14, 2007

Le célèbre mercenaire Bob Denard n'est plus...


BORDEAUX (Reuters) - L'ancien mercenaire français Robert Denard, protagoniste pendant trente ans de plusieurs coups d'Etat en Afrique et dans l'archipel des Comores, est mort à l'âge de 78 ans, a-t-on appris dimanche auprès de sa soeur Georgette Garnier.

"Je vous confirme qu'il est décédé", a-t-elle déclaré à Reuters. Elle n'a pas voulu dire où et quand était survenu le décès.

Aux Comores, le commandant Abdallah Gamil, membre de l'état-major de l'armée, a confirmé à Reuters la nouvelle de ce décès. "Bob Denard a été admis à l'hôpital hier soir à Paris et il y a à peine quarante minutes qu'un de ses amis proches m'a appris qu'il est décédé", a-t-il dit dimanche.

Atteint de la maladie d'Alzheimer, Robert, dit "Bob", Denard résidait dans les derniers temps de sa vie dans son village natal de Grayan-et-l'Hôpital (Gironde), où habite aussi sa soeur.

Militaire de carrière jusqu'en 1952, ayant notamment servi en Indochine, Bob Denard, surnommé le "chien de guerre", venait d'être condamné en juillet à quatre ans de prison dont trois avec sursis et 100.000 euros d'amende par la cour d'appel de Paris pour un coup d'Etat sur l'archipel des Comores en 1995.

Aux Comores, Moustoifa Said Cheikh, dirigeant du Front démocratique qui avait été emprisonné pendant cinq ans, entre 1985 et 1989, a "regretté" que l'ancien mercenaire n'ait "pas répondu de tous ses crimes commis sur notre territoire, des meurtres et tortures dont il s'est rendu coupable".

"Moi, personnellement, je garde encore les séquelles des tortures que je subissais tous les soirs. Je souffre atrocement de problèmes de dos qui s'aggravent avec l'âge", a-t-il dit.

JAMAIS JUGÉ AUX COMORES

Pour Mzé Abdou Soulé Elbak, ancien président de l'île de la Grande-Comore, la mort de Denard "réveille les mauvais souvenirs d'un régime qui a violé les droits de l'homme et avait transformé les Comores en base arrière de l'apartheid sud-africain". "Cet homme a sali la mémoire de notre histoire", a-t-il dit.

Pour le leader syndical Ibrahim Ali, "Denard est mort alors qu'il n'a jamais été jugé aux Comores, mais seulement en France. Sa mort laisse beaucoup de questions sur les responsabilités de notre histoire récente".

La vie romanesque de ce "soldat de fortune", qui travaillait avec un groupe d'hommes de confiance, a divisé les observateurs.

Ceux qui lui étaient favorables reprenaient la version de son livre "Corsaire de la République", où il se disait le bras armé de l'Etat pour la politique de la France en Afrique, assurant qu'il permettait à Paris d'agir sans s'impliquer directement.

Ses détracteurs soulignaient au contraire ses liens avec l'extrême droite et son affairisme supposé, qu'il dissimulait selon eux sous de prétendues missions au nom de la France.

Les affaires judiciaires qui ont analysé certaines de ses actions ont mis au jour les deux aspects. Son nom restera indissolublement lié à celui des Comores, archipel de l'océan Indien et colonie française devenue indépendante en 1975.

Bob Denard, placé à la tête de la "garde présidentielle", y était devenu une sorte de vice-roi à la faveur d'un premier coup d'Etat, où son groupe avait renversé en 1975 le président Ahmed Abdallah pour installer à sa place son opposant Ali Soilih.

En 1978, le mercenaire réalise l'opération inverse, tuant Ali Soilih et réinstallant son prédécesseur.

COUPS D'ÉTAT EN SÉRIE

Bob Denard développe alors les liens entre les Comores et le régime d'apartheid en Afrique du Sud, autorisé à installer des stations d'écoutes sur l'archipel.

En mars 1988, Dulcie September, une proche de Nelson Mandela, représentante de l'ANC à Paris, est assassinée à Paris. Après la chute de l'apartheid, des représentants de l'ancien régime accuseront Jean-Paul Guerrier, bras droit de Bob Denard, d'avoir commis cet assassinat pour le compte de Pretoria. Aucune suite ne sera donnée en France.

Le premier passage de Bob Denard aux Comores s'achève en 1989 par l'assassinat du président Ahmed Abdallah. Jugé pour ce crime avec deux de ses hommes, dont Jean-Paul Guerrier, Bob Denard est acquitté au bénéfice du doute à Paris en 1999.

Dans l'intervalle, il mène avec ses hommes de nombreux coups de main au Biafra, en Angola, au Bénin. Il sera condamné une première fois à Paris à cinq ans de prison avec sursis en 1993 pour l'opération du Bénin.

Retiré en France, Bob Denard effectue un retour-surprise avec ses hommes le 28 septembre 1995 aux Comores, où ils déposent le président Mohammed Djohar et placent le pouvoir entre les mains des opposants Mohammed Taki et Saïd-Ali Kemal.

Le 4 octobre, l'armée française intervient et capture les mercenaires mais maintient les opposants au pouvoir à Moroni, scénario qui accrédite l'idée que Bob Denard agissait, comme il l'affirme, avec l'accord tacite de Paris.

Les deux procès de l'affaire, en 2006 et 2007, donneront, comme pour le personnage, une image plus ambiguë de l'histoire.

L'instruction a établi que l'opération avait été financée par l'opposition comorienne, par des hommes d'affaires corses contrôlant des sociétés de jeux de hasard en Afrique et par le fils naturel de Bob Denard, Eric Vicoletto, par ailleurs écroué pour trafic de drogue à l'été 2005.

Le but de l'opération, selon le juge d'instruction Baudoin Thouvenot, n'était pas philanthropique. Il aurait été de "créer aux Comores une zone franche et un système bancaire offshore", dit l'ordonnance de renvoi.

Cécilia Sarkozy et son fils Louis à Nosy be


Extrait Tribune de Genève:
" Cécilia Sarkozy et son fils Louis ont été aperçus à l'aéroport de Genève ce matin alors qu'ils s'embarquaient à destination de Nosy-Be, une petite île touristique de Madagascar.L'épouse du président français a ignoré les journalistes qui voulaient l'interviewer.
Une rumeur court actuellement dans le microcosme parisien concernant une éventuelle séparation du couple Sarkozy et les médias sont sur les dents.Cette escapade dans une île perdue de l'Océan Indien suffirait-elle à panser les plaies?"
Cecila a-t-elle eu raison de fuir les médias affamés parisens pour retrouver d'autres requins plus timiesques?
Seul l'avenir le dira.
Marie P.

Friday, October 12, 2007

Le bâtiment à Madagascar

Avec l’apparition de grands projets, notamment dans le secteur minier, les demandes de construction ont connu ces derniers temps un accroissement considérable, même si parfois, les chantiers connaissent des retards. Ainsi, les demandes pour la construction de grands ouvrages affluent au sein des entreprises de construction et de promotion de bâtiment qui ont du mal à les honorer tandis que la grande majorité de la population ne posséde pas les moyens financiers nécessaires pour avoir recours à leurs services. En effet, pour un mètre carré il faut payer un million d’ariary. Les appartements de haut standing requièrent surtout de gros investissements. Pour une maison individuelle, clé en main, de 55 à 60 m2, le propriétaire potentiel doit s’acquitter d’une somme de 250 millions d’ariary. Le coût du mètre carré s’affiche à 1500 euros soit 3 900 000 ariary, outre le prix du terrain.

Seulement les gros œuvres

Vingt maisons par an sont construites par le constructeur et promoteur de bâtiment, « Nadiv Promotion ». Les cadres des grandes entreprises et les expatriés en sont les principaux clients. Le pouvoir d’achat de la majorité demeure faible, le bugdet moyen des Malgaches pour la construction de maison tourne aux environs des 100 millions ariary. Aussi, « Nadiv Promotion », entend promouvoir un modèle de base où seules les gros oeuvres seront réalisées. Il revient aux propriétaires de procéder aux travaux de finition. La plupart des Malgaches pourront ainsi posséder leurs propres maisons. Ambatobe, By-Pass et le centre-ville constituent les zones les plus prisées par les clientèles. En ce qui concerne la réalisation de l’ouvrage, Rasandratanarivo Badi Muhajir, directeur de « Nadiv Promotion », souligne la nécessité des formations. Selon lui, la main-d’œuvre doit être accompagnée d’une bonne supervision. D’autant plus que les opérateurs font appel à de nouvelles compétences et exigent de plus en plus de respect des normes internationales, en un mot, le professionnalisme. Il est aussi opportun de se mettre à l’écoute des partenaires provenant des pays partenaires qui pourront contribuer à la résolution des problèmes, déclare Dominichini Ramiaramanana, un des promoteurs du salon. Un salon qui a vu le nombre de ses participants gonflé pour sa huitième édition.

Thursday, October 11, 2007

Andry TVG sur les pas de Ravalomanana ?


Les problèmes rencontrés par le jeune entrepreneur Andry Rajoelina ces derniers temps font que les jeunes et les adolescents ne parlent que de lui. Les citadins en général et les usagers de certains quartiers à grandes circulations se rappellent de ces premiers panneaux publicitaires lumineux, dynamiques et/ou mouvants de la place d’Antanimena. Mais beaucoup, en particulier chez les opérateurs, se souviennent des malheurs de ce jeune loup qui a été primé malgré tout par ses pairs et par la banque comme étant le plus novateur et le plus crédible si l’on se réfère à ses initiatives et projets qu’il a conduits.

Les ménages, les jeunes de son âge, voire les moins jeunes se rappellent ou se racontent des péripéties d’un « success story » de ce jeune entrepreneur et s’interrogent sur les capacités de ce jeune citoyen à prendre les rênes de la cité.

En tout cas, ils évoquent des séquences qui sont similaires ou proches de celles vécues et subies par l’ancien maire, aujourd’hui chef d’Etat quand ce dernier, en son temps, avait eu maille, à plusieurs reprises et de manière arbitraire, avec le régime de Didier Ratsiraka.

Sans aller jusqu’à des comparaisons de management, d’honnêteté de fortune, ou d’origine ou des rapprochements qui ne cadrent pas dans l’esprit de cette compétition à la Mairie de Tana-Ville qui se prépare, une catégorie de l’opinion tananarivienne est déjà encline à trouver dans cette tête que le cours de la « concurrence et de la bonne gouvernance » a sorti du carcan des carapaces des groupements ou milieu des entrepreneurs, un candidat de poids en mesure de ravir la palme ; une autre palme que celle remportée à l’issue du concours organisé par la BNI-CL en son temps.

Andry Rajoelina fera-t-il le pas ?

Les seules questions qui restent sans réponse intéressent les opposants et la personne de Andry TGV. Pour les premiers : verront-ils dans ce jeune entrepreneur un « candidat unique » porteur d’espoirs et de modernisme dans l’équité et la justice sociale dans la ville ? Pour Andry TGV : osera-t-il affronter les urnes et évaluer sa popularité dans le mileu populaire ? Prendra-t-il cette responsabilité après avoir vécu , à son âge, autant d’expériences et de réussites, pour les partager aux plus jeunes ?

Pour l’instant, il faut avouer que « seuls les riches accumulent mais les autres sont tsy manana » ; doit-on alors se confier à un « andry », un pilier ou un autre « manana » ?

A quand la prochaine réunion des Razafindramanana ?




Wednesday, October 10, 2007

Notre image du jour


JIRO SY RANO MALAGASY

Tuesday, October 09, 2007

Monday, October 08, 2007

L'image du jour


La compagnie du délestage malgache

Ils ont dit OUI à la mairie

Sunday, October 07, 2007

Plus d'une centaine de voitures vendues au Salon de l'auto à Mahamasina


















La coqueluche du salon : la nouvelle Hyundai Santacruz.

Les affaires étaient bonnes pour les concessionnaires qui avaient participé au Salon de l’Auto qui a fermé ses portes hier, par le tirage au sort du gros lot de la Tombola où le détenteur du ticket gagnant N° 649 aura à choisir entre 7 voitures. Selon les informations obtenues auprès des concessionnaires que nous avons croisés hier à Mahamasina, leurs entreprises ont vu leurs ventes exploser durant cette manifestation.

Les grandes entreprises du secteur ont donc su séduire les visiteurs, qui, il faut le reconnaître, avaient déjà une idée en tête avant de venir au salon. Pour la Sicam, par exemple, les 4x4 étaient très prisés, à l’image de la nouvelle Hyundai Veracruz. Selon M. Kwan, Directeur Commercial de cette société, ce véhicule n’est pas encore mis en vente en Europe, il l’est en Asie et aux Etats-Unis et Madagascar est le premier pays d’Afrique à l’avoir. La nouvelle Mitsubishi Sportero Plus a également séduit les visiteurs. Le Directeur Général du Groupe Sicam, Fabrice de Cresquier, devait alors parler d’un bon salon pour son entreprise.

En fait, le salon était une réussite pour l’ensemble des participants dont les véhicules vendus se comptaient par plusieurs dizaines pour certains.

Du côté des organisateurs, Sanda Randriamifidimanana de Coreali se dit très satisfaite et indique que le nombre des visiteurs a atteint 22 000. Elle promet déjà que la prochaine édition de la manifestation aura lieu dans 2 ans.

Le salon de l'Automobile a permis de découvrir au même endroit les derniers nés de l'industrie de l'automobile. Les grandes marques n'ont pas manqué au rendez-vous avec les nouvelles générations de véhicules alliant à la fois élégance et sport.
C'est le prix qui fait la différence entre les grands luxes comme la Range Rover sport de Landis Automotiv, à 280 millions ariary, et la mécanique sûre des marques comme Mazda de Ocean Trade, avec sa nouvelle 4x4 pick-up BT-50 à 59 millions ariary. Les voitures chinoises sont les véritables découvertes de cette huitième édition du salon de
l'automobile. On n'a que l'embarras du choix entre le mini-bus Jmc, motorisé par une grande marque japonaise, la Palladun pick-up, et la petite Geely qui avait déjà séduit lors de la précédente édition du salon de l'auto.
Côté animation, les démonstrations de 4x4 ont été à la hauteur des attentes du public.Le cirque organisé demain est aussi très attendu.

Le Palais des Sports s'est transformé en un véritable show room géant pour voitures neuves.Comme attendu, les véhicules 4x4 nouvelle géneration sont les vedettes de cette huitième édition du rendez-vous des férus de la mécanique.
Aussi bien les versions luxe, comme l'Audi Q7 de Sodiama qui coûte 260 millions ariary, que les classiques Mazda BT-50 nouvelle version de Océan Trade à 259 millions ariary ont autant de voitures de qualité et d'atouts qui attirent les visiteurs.
«Presque tous nos produits sont les meilleurs au monde, mais notre démarche consiste à considérer le rapport qualité-prix», déclare Frédéric Etancelin, directeur de la société Océan Trade, laquelle se prépare à décrocher la certification HSSE, l'équivalent de l'ISO en matière de securité et de qualité de service.
Plus d'une vingtaine de concessionnaires sont présents au Salon de l'auto. Chacun essaie de mettre en valeur leurs plus beaux produits, dont le design associe à la fois élégance et sport, selon la tendance actuelle.
Crédit leasing
Les nouvelles versions des 4x4 que les usagers connaissent déjà font également une percée, à l'image du Nissan Pathfinder de chez Madauto.
Evidemment, les Mitsubishi Pajero et Sportero qui inondent déjà les rues de la capitale sont aussi fidèles au rendez-vous
au stand Sicam. Celui-ci expose également des berlines de luxe comme la BMW 525i nouvelle version ou bien la spacieuse Peugeot 407.
Le mode d'achat par le crédit leasing est aussi très en vogue. Auto Diffusion, avec sa Toyota Hiace nouvelle géneration et la 4x4 Fortuner V6, n'est pas en reste et propose un type de paiement pouvant s'étaler jusqu'à cinq ans pour les entreprises.

Le groupe Firmin accidenté

Le groupe Firmin victime d'un accident de la circulation, hier. Quatre musiciens ont été blessés, dont deux grièvement. Le groupe venait de donner un spectale à l'Espace Esk Melody à Ambohidratrimo.
Le drame s'est produit sur la route d'Ambohidroa, vers 4 h du matin : la voiture Suzuki Santana les transportant a percuté une maison d'habitation. «Elle est sortie de la route avant de heurter notre cuisine».
La cause de l'accident reste à déterminer. Le chauffeur affirme avoir perdu le contrôle de sa voiture après avoir eu une sorte d'éblouissement. Firmin, le chef du groupe, a échappé au drame parce qu'il se trouvait dans une autre voiture.

FIRMIN

Les jeunes malgaches volent haut

Tana Antsirabe

Tana en taxi be

Et elles roulent encore !!!

Friday, October 05, 2007

Professeur Raoelina Andriambololona affirme que le nucléaire est l’avenir de Madagascar


Il est né à Toamasina le 6 mai 1936. Marié à Mme Jacqueline Rabesahala qui est maître de Conférences en Philosophie à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université d’Antananarivo, il est le père de 6 enfants. Le Professeur Raoelina Andriambololona est le fondateur et le directeur général de l’Institut des sciences et techniques nucléaires qui a été créé à partir de zéro.

Au départ, il n’y avait pas de bâtiment, ni d’étudiant, ni de personnel, ni d’enseignant, ni de chercheur. Sauf lui-même qui n’est pas un spécialiste de la physique nucléaire, mais celui de nucléon des hautes énergies, c’est-à-dire un physicien théoricien. Ce professeur est membre de plusieurs sociétés savantes nationales et internationales et président de la section des sciences fondamentales de l’Académie Malgache. Il est membre de plusieurs associations professionnelles dont l’Association nationale pour la radioprotection à Madagascar. Le Professeur Raoelina Andriambololona a déjà sorti plus de 130 publications scientifiques.

Tribune : Pourquoi avez-vous mis en place l’Institut des sciences et techniques nucléaires ?

- Professeur Raoelina Andriambololona : « Je suis rentré en 1968 à Madagascar démissionnant du Centre national de la Recherche scientifique de ma propre initiative pour servir Madagascar. J’avais dit que le nucléaire était l’avenir du pays. A l’époque, le Commissariat de l’énergie atomique français exportait déjà de l’uranium de Madagascar. Après la deuxième guerre mondiale, les Américains ont déjà été ici pour la recherche et l’exploitation de l’uranium ».

Comment vous étiez arrivé là ?

- « Lorsque j’étais élève en classe de seconde au Lycée Gallieni, j’ai assisté à une conférence animée par des experts étrangers sur l’avenir du nucléaire. C’était à cause de cela que le nucléaire m’a intéressé. Je me suis spécialisé en commençant d’abord par la théorie. Quand je suis rentré ici, je suis passé de la théorie aux travaux de laboratoire ».

Vous avez dit que le nucléaire est l’avenir du pays, pourriez-vous nous parler de l’état des lieux du nucléaire à Madagascar ?

- « Ce n’est pas l’accident de Tchernobyl qui allait freiner le développement du nucléaire. Nous avons négligé jusqu’au novembre 2006, l’option énergie nucléaire dans la programmation énergétique de notre pays. Ce qui fait que nous nous trouvons dans cet état où nous subissons les délestages ».

Est-ce que vous pouvez recenser toutes les potentialités qu’a Madagascar, que ce soit en matière de ressources humaines, des matières premières… ?

- « Nous avons besoin du nucléaire. La solution des problèmes énergétiques ne se trouve pas dans les énergies nouvelles et renouvelables. Si nous voulons développer l’industrie en particulier, si nous avons besoin d’énergie concentrée, il n’y a pas d’autre solution que l’énergie nucléaire. Nous avons la matière première à savoir l’uranium même pas en profondeur. C’est pour cela que nous avons à peu près une dizaine de compagnies étrangères en prospection à Madagascar dont les principales sont canadiennes et australiennes ».

Quelles sont les actuelles applications du nucléaire à Madagascar ?

- « Il faut séparer les applications énergétiques du nucléaire et les applications pacifiques du nucléaire pour le développement du pays. J’essaie depuis trente ans de parler de la nécessité d’utiliser le nucléaire pour le développement du pays. Aujourd’hui, il est utilisé en médecine. De ce fait, nous aurons ce mois-ci une délégation assez lourde pour développer la médecine nucléaire à Madagascar puisque nous sommes en retard. Madagascar est un exemple en Afrique en matière de radioprotection. Quand on développe le nucléaire, le développement de la radioprotection qui empêche de faire des bêtises est une condition sine qua non. On utilise également le nucléaire dans la protection des végétaux, la stérilisation des mâles pour tuer les mouches de fruits, l’insémination artificielle, l’amélioration de la qualité du riz et du manioc, et la recherche de l’eau sous-terre »…

Pour clôturer cette page consacrée au nucléaire, je vous pose la question de savoir quels sont les obstacles qui freinent le développement du nucléaire à Madagascar ?

- « Ce sont des freins que j’appelle intellectuels. On a fait rentrer dans l’esprit des gens que le nucléaire est dangereux car on regarde plus l’aspect maléfique que l’aspect bénéfique. Les pays développés ne veulent que les pays en voie de développement acquièrent la technologie nucléaire parce qu’après tout ils vont faire la bombe. Il faut lutter contre la prolifération des armes nucléaires. La difficulté se trouve non pas dans la connaissance humaine mais dans l’éthique ».

Est-ce que vous pouvez parler de votre vie quotidienne ?

- « Je me réveille, je vais travailler. Je suis un chercheur né. Un chercheur travaille même s’il n’est pas payé. C’est une passion. Il y a des gens qui deviennent religieux…Je ne suis pas riche, je l’admets. Si j’étais resté en France, j’aurai acquis beaucoup d’argent. Mes copains de promotion touchent vingt fois plus que moi. Cela fait que vingt ans que je suis bloqué dans mon avancement, c’est à cause de cela qu’on m’a remercié. Pour moi, ce qui compte dans la vie, ce n’est pas de gagner de l’argent. N’importe qui peut gagner de l’argent. Si Dieu nous a mis sur terre, c’est justement pour que nous soyons utiles ».

Qu’est ce que vous aimiez dans la vie ?

- « J’aime écouter la musique. Le jazz et la musique classique. J’écoute surtout Mozart et Mendelson ».

Qu’est ce que vous détestez ?

- « Je déteste l’hypocrisie. Mois je dis ce que je pense avec le cœur pur, sans arrière-pensée. D’ailleurs, je dis aux gens ce qui ne va pas. Dans le même giron, je n’aime pas celui qui se prend pour quelqu’un qu’on est pas. Il y a un verset dans la Bible que j’ai aimé, que j’ai compris maintenant : « Donnez-nous un cœur pur ». Car si vous avez un cœur pur, tout est bon. A ce moment-là, le royaume de Dieu vous est donné ».

Parlez-nous enfin de votre vie familiale ?

- « Je m’occupe de ma famille. Je pars le matin, et je rentre le soir parce qu’après l’université, j’allais dans les associations de bienfaisance pour développer mon village natal. Puis un jour, ma fille de trois ans m’a dit, papa on te voit jamais. Je me suis posé la question pourquoi elle m’a dit cela. A partir de ce moment-là, j’ai réduit un certain nombre de mes activités. Il faut que je consacre une partie de mon temps à ma famille. Par ailleurs, dans la réussite d’un homme, il faut également regarder la femme. Elle s’est sacrifiée pour moi. Elle a eu un cursus universitaire tout aussi brillant que le mien, qu’elle aurait pu avoir une vie comme la mienne. Mais elle a préféré être là où j’étais défaillant. A cause de cela, j’ai eu beaucoup d’ennemis. J’ai aussi beaucoup d’amis, de très bons amis en compensation. Souvent, mes ennemis se vengent sur moi, sur mes enfants et sur ma femme aussi ».

Vos derniers mots ?

- « Si nous voulons développer notre pays, commençons à nous respecter nous-mêmes. C’est à nous Malgaches de développer notre pays, de travailler ensemble, de chercher la collaboration, la coopération ».