Thursday, September 27, 2007

Jean Marc Kumba impliqué dans les sombres affaires de kidnapping ?


Epilogue du procès kidnapping, hier, avec un verdict de 15 ans de travaux forcés pour les principaux auteurs encore en vie. Une sentence qui concerne notamment Norbert Ramandiamanana alias Lamà, Djaffare Younousse, Rasolonaivo Andry dit Pika.

Ce trio qui a terrorisé les «Karana» à l’époque, est également frappé d’une interdiction de séjour dans les provinces pendant une durée de cinq ans. La cour criminelle a décerné un mandat d’arrêt à l’encontre de Lamà, toujours en cavale depuis déjà trois ans. Durant les quatre jours d’audience, il y a eu des révélations à la barre. Les langues se sont déliées durant les auditions et les plaidoiries. A l’instar de Jean Marc Koumba, l’ancien garde du corps présidentiel qui fut l’un des noms cités par les ravisseurs.

Révélation

Marqué visiblement par les deux ans passés à Tsiafahy, il a décidé de briser la loi de l’omerta et désigné le célèbre «body guard» comme étant le fournisseur des moyens ayant servi au kidnapping. Mais faute de preuve tangible, sa révélation a été assimilée à une affirmation gratuite, même si le ministère public semble en avoir tenu compte dans son réquisitoire. Le doute persiste donc quant à l’implication de Koumba dans cette histoire, quoique certains observateurs ont vite fait, à tort ou à raison, de lier son expulsion «manu militari» à cette affaire (au propre comme au figuré) de kidnapping qui implique une quarantaine de personnes.

Liberté

Accusées d’«avoir facilité et assisté les ravisseurs au cours de leurs activités criminelles et de leur avoir porté assistance pour leur fuite et leur cachette», ces individus ont été frappés de 30 mois d’emprisonnement ferme. Ce qui équivaut à une mise en liberté, la plupart ayant déjà consommé deux ans de détention provisoire. Autrement dit, fin de la série noire, hier, pour la famille des ravisseurs et les autres présumés complices. Ce qui n’est pas le cas pour les forces de l’ordre. Ils ont encore à traquer des têtes dont Lamà ainsi que le dénommé Randrianarison Martial dit Dadamaro et un autre nom encore inconnu du public alors qu’il a bien participé à l’aventure.

Il y aurait eu une tentative de retirer la photo de la circulation à l'AFP. Des accusations démenties par la directrice du service photo, Marielle Eudes, qui affirme qu'"il n'a jamais été question de retirer la photo". "Pour moi, c'est une photo ordinaire de sortie de conseil des ministres, affirme-t-elle, il n'y a eu ni pression, ni autocensure."

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