Saturday, March 03, 2007

Les nouvelles règlementations du code de la route, applicables immédiatement.


L’insécurité routière s’aggrave. La fréquence des accidents de la circulation a connu une augmentation très significative en passant de 1500 à 1782 cas de 2005 à 2006. La route tue de plus en plus puisque le nombre de ses victimes s’élève à 437 en 2006 contre 368 décès en 2005.

A Tana, la conduite en état d’ivresse, les taxi-be, les bicyclettes, les scooters, les charrettes à bras sont les premiers « générateurs » d’accidents de la circulation, déplore le commissaire central Francis Randrianatoandro.

C’est justement ce constat d’insécurité routière grandissante qui a poussé le ministère des Transports à adopter les nouvelles dispositions récemment publiées dans l’arrêté No.952 du 16 janvier 2007, a souligné Sarobidy Tsohara, directeur des Transports terrestres, au cours d’un point de presse tenu hier à Anosy, avec des responsables concernés par la régulation de la circulation, notamment la gendarmerie et la police.

En fait, ces soi-disant « nouvelles mesures » sont des dispositions figurant déjà dans l’actuel code de la route, mais dont l’application n’a jamais été effective. Elles ont donc été remises au goût du jour pour que le pays se mette, enfin, en conformité avec les normes internationales. Ainsi, sous peine d’amendes ou de mise en fourrière suivant l’infraction commise, les motocyclistes, les vélomotoristes sont obligés de porter des casques ; tous les cycles devraient obligatoirement être pourvus d’éclairage et de dispositifs réfléchissants visibles de l’arrière ; les conducteurs ne peuvent plus téléphoner, même en se servant d’un kit mains libres ; les enfants de moins de 5 ans ne doivent plus être placés sur les sièges avant des véhicules et les passagers assis à l’avant, conducteurs compris, doivent obligatoirement porter une ceinture de sécurité ; et les vitres des véhicules appartenant à un citoyen lambda ne doivent plus être « fumées ».

Certaines de ces nouvelles dispositions doivent être appliquées immédiatement. Toutefois, le ministère des Transports, en collaboration avec les autorités routières se donne, à partir de la semaine prochaine, un temps de sensibilisation. « La sécurité n’est pas négociable». Aussi le code de la route, datant de 1962, est-il en ce moment remis à jour, - et sera soumis aux parlementaires à leurs prochaines sessions -, pour se conformer aux réalités actuelles.

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