Wednesday, March 21, 2007

FAITS DIVERS

Vol d’explosifs au centre Akamasoa

L’affaire concernant la disparition de 152 kilogrammes de dynamite, portant la marque Magnum Booster Gel, appartenant au centre Akamasoa du père Pedro, est loin d’être close.

Hier, le procureur de la République a émis une délégation judiciaire à la gendarmerie, l’ordonnant de poursuivre l’enquête qui est diligentée par le commandant de groupement d’Antananarivo en personne. Cette délégation judiciaire survient quelques jours seulement après la mise en détention provisoire des 10 présumés auteurs du vol. Ce qui laisse entendre qu’une série d’arrestations et de perquisitions va s’ensuivre dans les prochains jours. Près de 150 kilogrammes de ces dynamites ont déjà été utilisés par les receleurs.

La disparition des explosifs a été découverte le 10 mars, à la suite d’un contrôle systématique effectué par un surveillant du centre. Il a fait état de plusieurs bâtons de dynamites éparpillés à l’intérieur du magasin. Le lendemain, les éléments de la gendarmerie d’Ambohimalaza se sont rendus sur les lieux et n’ont constaté aucune trace d’effraction. Il s’agit assurément d’un vol continu car lors d’un contrôle trimestriel effectué en décembre 2006, par le service des Mines, la gendarmerie et les représentants de la délégation spéciale de la province d’An-tananarivo, l’état de stock du magasin était encore normal. Trois mois plus tard, pendant un autre contrôle, le responsable du magasin de stockage a été absent, empêchant l’exécution de la vérification, étant donné que c’était lui qui détenait les clefs. Ces faits n’ont fait qu’alourdir les soupçons qui ont pesé sur lui. Par conséquent, il a été arrêté avec le gardien du centre.

Les investigations menées par les enquêteurs ont permis également d’appréhender d’autres suspects, à savoir une bande dénommée «Les six commandos», des colporteurs et non moins des anciens pensionnaires du centre. En tout, 25 personnes ont été entendues dans le cadre de cette affaire. Samedi, 13 personnes ont été déférées au parquet et 10 d’entre elles ont été placées en détention provisoire.

GISEMENT DE TOURMALINE

Découvert en octobre 2005, le gisement de tourmaline à Nandihizana dans la région Amoron’i Mania a fait l’objet d’une importante ruée. Face à cette situation, l’ancien ministère de l’Energie et des Mines ainsi que les autorités sont descendus sur les lieux afin d’apporter des solutions pour mettre fin aux exploitations illicites. Il a été décidé en ce temps qu’une coopérative serait instaurée. Cette dernière se chargera de la gestion des carrières, assurera le suivi de la production et aura l’obligeance de construire des routes, des hôpitaux et des systèmes d’adduction en eau potable. Jeudi dernier, le ministre des Mines Donat Olivier Andriamahefamparany était revenu sur les lieux pour voir de visu les états des lieux actuels.
Selon le constat, il semblerait que la coopérative « Lovasoa » en qui ont été confiées ces différentes responsabilités a connu une défaillance notamment au niveau organisationnel. Il suffit de payer 30.000 ariary pour devenir membre et obtenir l’autorisation d’exploitation. Des redevances seront payées à la sortie de la production. Mais, les sorties n’ont pas pû être contrôlées si bien qu’une grande partie de la production, soit les 90%, disparaît illicitement. Des engagements n’ont donc pas été respectés. Les dégâts environnementaux sont importants. Aussi, le ministre a-t-il ordonné à ce que le terrain soit remis à niveau dans l’immédiat.
Nouvelle mesure
Face à l’échec de la coopérative, une nouvelle mesure s’impose. L’exploitation du gisement serait attribuée à une entreprise privée. Des appels d’offres seront lancés à cet effet. Un cahier des charges lui serait remis en plus du permis. L’exploitation devrait avoir des retombées sur la vie des exploitants, la commune, la région, le propriétaire du terrain. Cette dernière doit remplir les engagements vis -à-vis de la société : construction de routes, hôpital.
887 carrés miniers
En 2006, 10 titres d’exploitation miniers ont été validés dans la région Amoron’i Mania, 37 permis de recherche et 179 permis de petites exploitations. 887 carrés ont été octroyés.
Le nombre de demandes de titre en cours est de 61 pour l’AEPR (autorisation d’exploration), 4 pour le PRE (permis réservé aux petites exploitations minières) et 12 pour le « R » (permis de recherche).

Un camion projette un taxibe vers le client d’un taxiphone


Hier dans l’après-midi, un camion roulant en direction de Sabotsy-Namehana a poussé un taxibe en train de faire descendre des passagers à Ambohitrarahaba, juste avant une descente. Le bus a été projeté droit vers un taxiphone où une cliente était en train de téléphoner, avant de défoncer une épicerie en s’y engouffrant. La cliente du taxiphone a été gravement blessée, les sapeurs-pompiers avaient eu du mal à l’extraire du dessous de l’autobus. La personne se trouvant à l’intérieur de l’épicerie sera la première victime de l’accident. Une fois que le taxibe a été dégagé, les quatre murs de la maison se sont effondrés, alors qu’elle se trouvait toujours à l’intérieur, sans connaissance …

Selon des témoins oculaires, le conducteur du camion manifestait un empressement tel qu’il n’a pas tenu compte de la distance qui le séparait de l’autobus. Dans son élan, le camion n’a pu éviter de percuter la partie arrière gauche du bus. Le conducteur du camion a avancé que les freins de son véhicule auraient lâché et il se serait servi du bus pour limiter les dégâts. Mal lui en prit puisque c’est tout le contraire qui s’est produit.

Tard dans la soirée, hier, l’on a appris que la cliente du taxiphone avait succombé à ses blessures, emportant avec elle la suite des conversations téléphoniques.

Deux cas inquiétants d’abandons d’enfants à Ankadifotsy

Le corps sans vie d’un bébé a été trouvé dans un bac à ordures, très tôt dans la matinée d’hier à Ankaditapaka-Ankadifotsy. Selon toute vraisemblance, il s’agit d’un bébé qui venait de naître. Le corps a été mis dans un sachet avec le placenta et le cordon ombilical.

C’était un clochard venu fouiller dans le bac à ordures qui a découvert la «chose». Il n’a pas attendu pour prévenir le fokonolona, lequel s’est par la suite chargé d’avertir le président du fokontany, et ainsi de suite jusqu’aux autorités compétentes. L’enquête est en cours.

Toujours dans le quartier d’Ankadifotsy, mais cette fois-ci au lieu dit Befelatanana, une histoire à peu près similaire s’est déroulée dans la matinée du dimanche. Une femme qui tenait dans ses bras un bébé de trois mois tournoyait sans interruption devant un bac à ordures, jusque dans l’après-midi. Pas une seule fois, elle n’avait pensé à donner quelque chose à avaler au bébé, ne serait-ce que de l’eau. Le bébé, pendant ce temps, n’arrêtait pas de pleurnicher et la mère se contentait de le bercer…

Profitant de la tranquillité de l’après-midi, la femme a soudainement déposé le bébé dans le bac à ordures et s’est enfuie. Les riverains l’ont poursuivie à travers les ruelles du quartier mais peine perdue. A présent, des personnes de bonne volonté s’occupent du bébé…

Mort mystérieuse de Noelson Bevao, un Malgache, à La Réunion

La gendarmerie de La Ravine-des-Cabris et de la brigade de recherches de Saint-Pierre tentent actuellement d’élucider la mort mystérieuse de Noelson Bevao, un Malgache de 35 ans, habitant Tampon. Ce père de quatre enfants a rendu son dernier souffle dans d’atroces souffrances au groupe hospitalier sud Réunion. D’après le « Journal de l’Ile de La Réunion » (Jir), il a été découvert dimanche, peu avant 18h, titubant à La Ravine-des-Cabris après avoir ingurgité un mélange d’alcool et d’acide.

Une femme aurait aperçu Noelson Bevao franchir les deux grandes grilles blanches du portail. Cette dernière aurait immédiatement prévenu son mari qui l’a raccompagné au portail. Pendant ce temps, Bevao a commencé à vomir du sang. Avisés, les pompiers l’ont évacué au groupe hospitalier sud Réunion. Les médecins ont tout tenté pour la sauver, mais l’acide a continué de ronger son système digestif. Malgré les soins prodigués, il a rendu son dernier souffle. Toujours d’après le Jir, Bevao s’était séparé de son épouse et avait sombré dans l’alcool.

La société Maersk International recrute des stagiaires internationaux

Il est courant qu’un pays ou une organisation internationale offre des bourses. Mais dans le milieu des entreprises, Maersk international fait un peu figure de pionnière. En tout cas, c’est la première fois que Madagascar bénéficie de ses offres.

La bourse consiste à effectuer pendant deux ans des études relatives à la logistique, à l’offshore, à la gestion et à la communication en vue de l’obtention d’un master au Danemark. La formation est ponctuée de stage que l’étudiant est tenu de passer dans une filiale de Maersk internationale, principalement dans son pays d’origine.

Chaque année, la société recrute des centaines de boursiers. Depuis une vingtaine d’années, un millier d’étudiants ont bénéficié de ces stages. Outre la licence, le candidat doit avoir moins de 24 ans et posséder un bon niveau d’anglais. Les intéressés ont jusqu’au 15 avril pour déposer leur dossier de candidature et peuvent consulter le site www.mise.edu pour de plus amples informations.

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