Monday, January 29, 2007

Ils nous envahissent....

Les rats envahissent Ambalak'indresy


Ce n'est pas une catastrophe naturelle ni un aléa, mais l'invasion des rats fait des ravages la commune rurale d'Ambalak'indresy, dans le district d'Ambohimahasoa. Depuis, nombreuses parcelles de culture sont détruites.
Les villages de Sahanimaintso, Andrainafototra et Antsiho sont les plus durement touchés, selon les chiffres communiqués par la Direction régionale pour le développement rural (DRDR) de la région Haute Matsiatra.
Les habitants d'Ambalak'indresy craint que le fléau ne se propage dans les communes rurales environnantes. Aussi, les autorités ont-elles réuni d'urgence le comité régional de gestion des risques et catastrophes.
Une descente sur terrain sera organisée dans les prochains jours. Les entités, tels que le DRDR, l'Office national de la nutrition, le Fonds d'intervention pour le développement, se sont déjà mobilisées. Les démarches à suivre seront définies.
Jusqu'à présent, aucun cas de peste n'est signalé, à cause de cet envahissement de rongeurs. Toutefois, les cultures en pâtissent. Le tableau suivant constitue un constat concret des dégâts.

Les pickpockets envahissent le Sud


Les pickpockets infestent les marchés hebdomadaires des communes du Sud. Le lundi, ils sont à Ambovombe, le jeudi à Ankaramena, le samedi à Amboasary-Sud et ainsi de suite. Ils vont jusque dans la région d'Ihorombe.
Au marché, ils attaquent les marchands et les paysans qui viennent s'y ravitailler. En ville, ils visent les retraités qui touchent leur pension à la banque ou à la poste. Dans la plupart des cas, ces voyous ne se contentent pas de dérober de l'argent, ils volent également des marchandises.
Rapportant ce fait, le commissaire de police d'Amboasary-sud souligne que “la plupart de ces voleurs sont des adolescents de 13 à 16 ans”. Plusieurs d'entre eux ont déjà été arrêtés, mais une dizaine de suspects circulent encore.
Les forces de l'ordre se heurtent au problème du silence des victimes. Selon le commissaire, celles-ci ne sont pas disposées à se manifester, par crainte des représailles.
L'ignorance de la procédure administrative et de la législation serait également la cause de ce silence.

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