Sunday, October 22, 2006

La faim tue plus que toute autres pandémies telles que le sida, le choléra la grippe etc…

Dans le monde

400 millions d'enfants souffrent de la faim, dont la plupart se trouvent dans les pays sous-développés.
15 centimes d'euros sont versés par jour pour aider le Pam à fournir un vrai repas aux enfants les plus pauvres
Le fléau de la faim touche 850 millions de personnes.

A Madagascar
6 millions de personnes sous-alimentées, soit 35% de la populaton (source FAO)
6 Malgaches sur 10 croulent de faim, 7 Malgaches sur 10 sont malnourris.
La plupart mangent tout en n'ayant pas la possibilité d'assouvir à leur faim.
50 000 personnes sont victimes d'insécurité alimentaire dans le Sud-est de l'Ile(enquête CNS/Pam/FAO Juil 2006). 25 000 d'entre elles bénéficient d'une dotation en vivres

Manger pour vivre ou vivre pour manger?.

L'une des deux propositions reste valable selon la personne concernée, du moment qu'elle dorme le ventre plein. Mais la situation n'est pas toujours souriante partout dans le monde. D'ailleurs, les chiffres annoncés par James Morris, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (Pam), dénote un état scandaleux.
“Il est important d'intégrer l'alimentation dans les programmes d'éducation pour atteindre les objectifs”, a-t-il déclaré lors de la célébration de la Journée mondiale de l'alimentation, le 16 octobre à Rome.
Ainsi, 400 millions d'enfants souffrent de malnutrition. Une étude montre que la faim nuit au développement du cerveau dès le bas âge.
A Madagascar, le fléau reste une réalité. Les chiffres, rapportés par le Fonds de l'alimentation et de l'agriculture (FAO), montrent une situation plus que précaire parmi la majorité de la population.
“Si en 1970, un Malgache se nourrissait de 160 kilos de riz par an, la quantité est réduite à 120 kilos aujourd'hui”, a affirmé Martin Smith, représentant du FAO à Madagascar, dans son discours prononcé lors de la Journée mondiale de l'alimentation à Tsiroanomandidy.

Sous-équilibre alimentaire
Avec le thème “investir dans l'agriculture pour lutter contre la faim », le pays donne un défi à relever. “Selon l'engagement de l'Objectif du millénaire pour le développement, 10% du budget doivent couvrir l'agriculture. Or pour le moment, seuls 7% du programme d'investissement public (Pip) y sont alloués. Cela nécessite des efforts accrus”, ajoute Martin Smith.
Les Nations unies sont prêtes à appuyer Madagascar pour qu'il atteigne le chiffre prévu.
Mais ces efforts doivent se concentrer sur les milieux ruraux, où la sensibilisation reste à promouvoir. “Les paysans ont de quoi remplir leurs ventres, mais leur manière de s'alimenter ne satisfait pas aux critères sanitaires. Par exemple, le nombre de calories n'est pas respecté à chaque repas”, explique Richard Rabetrano, membre du Bureau national de la coalition paysanne de Madagascar.
Il ajoute que le gouffre d'inégalité est très visible chez les paysans aisés et ceux qui n'ont pas les moyens de prospérer dans leur agriculture.
Un autre aspect de la sous-alimentation se traduit par le sous-poids enregistré chez les enfants de bas âge. “La paresse des parents, qui résistent aux conseils de nutrition infantile, est un fait indéniable dans le milieu rural”, souligne une agent communautaire de nutrition auprès du Programme Seecaline.
Des efforts dans la lutte contre la faim sont menés. Ainsi, Madagascar y contribue par la participation au Téléfood. De même, la distribution de bols de lait aux écoliers sera dorénavant inscrite dans le quotidien des écoles primaires publiques, pour éviter les situations de malnutrition, en particulier la carence en calcium.

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