Friday, August 04, 2006

FAITS DIVERS


FAITS DIVERS

Ambalavao: Un homicide à la William Irish !

Cela fait maintenant près de trois mois, que le tribunal de première instance de Fianarantsoa, instruit l'affaire de l'accident du village d'Ambatolahy.


à la sortie nord de la ville d'Ambalavao-Tsienimpanihy, survenu dans la nuit du dimanche 5 mars 2006 et qui coûta la vie à un père de famille de cette localité. Affaire pour le moins étrange dans son scénario, supposé vrai et que la main rampante de la corruption tente de maculer et de travestir depuis l'enquête de la gendarmerie, jusqu'à son instruction par le tribunal de Fianarantsoa.

Cette nuit du dimanche 5 mars 2006, la Golf d'un certain H… qui roulait à vive allure, percuta de plein fouet un jeune homme au lieu-dit Ambatolahy, laissant ce dernier inanimé, et prenant la fuite. Les habitants d'Ambalavao n'apprirent l'accident et le décès de la victime que par un communiqué de la gendarmerie diffusé sur les ondes d'une radio locale. Le conducteur propriétaire de la Golf, dont un morceau en plastique arraché de la plaque d'immatriculation, portant les chiffres …60 FC, avait été découvert sur les lieux même de l'accident, avait disparu d'Ambalavao et n'avait reparu qu'après plus d'une dizaine de jours, au volant de sa Golf, pour laquelle il aurait fait confectionner une nouvelle plaque d'immatriculation… métallique, cette fois !...

Plus tard, pendant que la famille veillait le mort, et qu'une rumeur persistante courait, selon laquelle le nommé H... ferait tout pour maculer son crime, en le faisant endosser par son chauffeur de minibus Mazda, contre 5 millions Fmg, semblerait-il. Pour ne pas aller en prison ! En promettant à ce dernier qu'il s'engagerait à tout mettre en œuvre, grâce à ses relations au tribunal de Fianarantsoa, pour le sortir de là !

Et toute l'enquête, faussée dès l'origine, se ressent de toutes ces machinations dignes d'un roman de William Irish.

Pris au piège. Un couple a été détroussé sur le pont d'Anosizato, vendredi dans la soirée.

Une somme de 2 600 000 ariary leur a été volé. Si deux des malfaiteurs ont été arrêtés par les éléments du service central des affaires criminelles (BC), à Anosy, l'argent s'est envolé avec le reste de la bande.
Les victimes sont arrivées à Anosibe dans la matinée pour acheter du cuivre. Comme il est de coutume de recourir au service d'un démarcheur, le couple s'est adressé à un homme qui s'est déclaré capable de leur fournir la quantité voulue. “Revenez en fin d'après-midi, vers 17 heures”, lui a demandé l'intermédiaire.
Certes, les époux sont venus au lieu de rendez-vous avec une heure d'avance, alors que celui-ci est arrivé avec un retard de deux heures. Confiants ou naïfs, ils l'ont attendu jusqu'en début de soirée avec la somme de 2 600 000 ariary.
Plutôt que de fournir la marchandise sur place, le démarcheur leur a proposé d'effectuer la transaction à Anosizato, à un kilomètre
du lieu de rendez-vous. “Veuillez me suivre pour
éviter des déplacements inutiles. D'autant que vous semblez presser de rentrer”, a-t-il ajouté. Le couple l'a suivi sans crainte.
Mais, mauvaise surprise. Quatre hommes à visage découvert et armés les ont encerclés, dès qu'il ont accédé au pont d'Anosizato. L'un d'eux a battu le mari avant de s'emparer de l'argent et disparaître avec ses acolytes.
Les victimes ont déposé une plainte à la brigade criminelle à Anosy et la recherche a été aussitôt lancée. Un des bandits a été appréhendé sur la RN7, dans la nuit du vendredi. Celui-ci a dénoncé ses complices, dont deux sont encore en cavale.


Prison à vie pour Tsimibôsy

L'étau se resserre pour l'équipe de Tsimibôsy. Hier, la cour a infligé une peine de prison à perpétuité à son encontre et son complice, toujours en cavale. Ils sont accusés d'association de malfaiteurs et de détention d'arme illicite. En outre, Tsimibôsy est impliqué dans d'autres crimes commis dans la capitale.
Tsimianatse Elysé dit Tsimibôsy et Etienne Patrick dit Matavesoa sont condamnés à une peine de prison à vie tandis qu'un autre complice appelé Albert est condamné à 10 ans de travaux forcés.
Un mandat d'arrêt est émis à l'encontre de Matavesoa et Albert, absents lors du procès. Deux autres personnes dont la domestique et le deuxième gardien d'un Indien, victime de l'attaque à main armée, sont acquitées.
“J'étais de passage à Antananarivo pour rendre visite à des parents quand cet incident a eu lieu”, répond Tsimibôsy devant la barre. Ce chef de bande notoire a tenté de se disculper malgré les preuves avancées par les juges.
Le 9 janvier 2005, Tsimibôsy et sa bande sont entrés dans une villa localisée à Mahatony Alarobia pour s'emparer des bijoux et d'une somme de 25 millions ariary. Tsimibôsy a pointé son arme à feu sur le crâne d'un bébé de 2 mois. Par la suite, les parents ont accépté de donner le butin au braqueur.
Les malfaiteurs ont disparu aussitôt leur mission terminée. Quelques semaines après, ils ont commis d'autres actes dans la capitale.
L'un des complices de Tsimibôsy en l'occurrence Etienne Patrick dit Matavesoa fait partie des détenus qui se sont évadés de la maison centrale d'Antanimora. Il est toujours recherché par la police. En fait, Matavesoa a participé au hold-up du domicile d'un diplomate français à Andohanimandroseza, le 22 janvier 2005. De hautes personnalités dont le représentant de la banque mondiale ont été dépouillées lors de cette attaque. Les forces de l'ordre ont mis la main sur la bande à Matavesoa quelques semaines plus tard.
Quant à Tsimibôsy, il est très connu du monde carcéral en raison des troubles qu'il a semés, notamment pour les fréquentes évasions qu'il a commises. Il est l'un des premiers détenus qui ont inauguré l'ouverture de la maison de forces de Tsiafahy, il y a vingt ans.

Trafic de drogue : Madagascar devient une plaque tournante des gros dealers.

Notre île voisine (l'île Maurice) est truffée de trafiquants de drogue. Actuellement, trois dealers ont été arrêtés par la police anti-drogue mauricienne le mardi 01 août à Port-Louis alors qu'ils essayaient de vendre de l'héroïne à des policiers déguisés en junkies.


Une autre personne à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam se trouvait en possession de 391 grammes d'héroïne fut interpellée lors de sa descente d'avion en provenance de New Delhi. Madagascar n'est pas en reste concernant le trafic et la consommation de la drogue à l'île Maurice puisqu'il fait partie des principaux fournisseurs. Le 17 juillet dernier, deux ressortissants mauriciens passagers du bateau " Mauritius Trochetia " venant de Madagascar transportaient une importante quantité de cannabis achetée chez nous. Mais en étant au courant que la police les attendait au port, les deux personnes se livrant à un commerce illicite ont jeté à la mer les deux colis contenant la drogue à une cinquantaine de miles nautiques de la côte ouest de l'île Maurice. Apparemment, les services de la police à Madagascar n'arrivent pas à empêcher la production et l'exportation de la drogue et évidemment sa consommation. Le problème ne concerne donc pas uniquement l'île Maurice mais également la Grande Ile.


Viol d’une fillette derrière une tombe à Andranomena

Un homme de 20 ans, dénommé Zo Be, a été arrêté pour viol sur une mineure de 8 ans. L'action s'est passée l'après-midi de mardi, vers 15h, à Andranomena. La victime, issue d'une famille modeste, est la fille d'une lessiveuse. Cette dernière a quatre enfants, dont un bébé de 9 mois à peine.

Profitant de l'absence de la mère, partie travailler, Zo Be arrive chez la fillette en début d'après-midi. A ce moment, cette dernière est seule à la maison, chargée de s'occuper du dernier-né. Il se met à lui raconter des histoires. Au bout d'un certain temps, il arrive à la convaincre de faire une petite promenade en sa compagnie. La fillette , qui veut bien le suivre, doit pourtant s'occuper du bébé. Elle n'a d'autre solution que de l'emmener avec elle.

Zo Be emmène les deux enfants dans un endroit appelé Amparafara à environ 700m de la maison de la fillette, juste assez pour être perdu de vue. Il l'entraîne alors près d’un tombeau. D'ordinaire, les gens n'osent pas trop s'aventurer dans les environs des endroits où les morts reposent, soit par respect, soit plus souvent par crainte des fantômes. Or, Zo Be se moque éperdument des revenants, et encore moins de la loi. Il prend le bébé, le dépose sur la tombe, puis viole méthodiquement la petite fille.

De son côté, la famille de la fillette s'inquiète de sa disparition et part à sa recherche. D'autant plus qu'elle a disparu avec le bébé. Celle-ci ne rentre que très tard, vers 19h. Interrogée, elle raconte tout ce que Zo Be lui a fait. Le lendemain, toute la famille se rend chez le médecin pour des analyses, flanquée de la mère de Zo Be qui refuse obstinément de croire que son fils ait pu être l'auteur d'un viol. Les tests sont concluants : la fillette a bien été violée. La plainte déposée à la police, suivie de l'arrestation de Zo Be ne se font pas attendre. Le violeur est arrêté sur-le-champ. Il reconnaît intégralement son crime lors de l'interrogatoire. L'affaire a été déférée au Parquet hier.


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