Sunday, June 25, 2006

Mini réunion extraordinaire chez Melle Cynthia Razafimbelo

Il faut dire qu'à 35 ans Tatie Jo parrait n'en avoir que 25 !!!

Fabien , Eric et Roland

Eric , Fabien et Cynthia

Thursday, June 22, 2006

Fête malagasy à la Réunion



Comme
chaque année, depuis 2002, la diaspora malagasy à la Réunion, les amis et les amoureux de la Grande Île se donneront rendez-vous pour célébrer la fête de l’Indépendance de Madagascar. Une pléiade de manifestations sont prévues à partir d’aujourd’hui à Saint-Denis, Saint-Leu et la Possession.

Le 26 juin, date de la fête nationale malagasy tombe un lundi. D’où la tenue des festivités désormais traditionnelles durant ce week-end. Et c’est parti ! Dès ce matin et jusqu’à lundi prochain avec une expo-vente de produits artisanaux qui se tiendra au Palaxa à Saint-Denis. À 19 h, direction Saint-Leu ou plus précisément au “K” avec du “vakojazz” qui, comme son nom l’indique, est proposée par un célèbre jazzman Samy Andriamanoro au sein d’un quartet de choc en compagnie de Sammy Rakotoarimalala, Lalah Rakotorahalahy et Dera Mahay. Également au programme du “K” ce soir, des Vibrations malagasy avec Tiana et du vako-drazana moderne avec Zambà, le joueur de valiha marovany qui en a fasciné plus d’un au Barachois à l’occasion de la fête de la musique. Toujours demain soir à 21 h, la discothèque de l’Océan à la Possession, en passe de devenir le temple de la musique de la Grande Île, vibrera au rythme du Sud avec Hazolahy et Mamy Gotso. Nanah, une chanteuse de variété issue d’une émission télévisée intitulée Pazzapa, une sorte de Star Academy, sera également sur la scène de l’Océan.

TRADITION DES “ARENDRINA”

Le Comité Mada 26 juin prévoit aussi au Palaxa à Saint-Denis un gala concert avec ces mêmes artistes auxquels s’ajoutent l’humoriste Francis Turbo et la chorale Redona Mada-Réunion composée d’une soixantaine de choristes. Ce sera le dimanche 25 juin à 15 h 30, juste après un culte œcuménique qui aura lieu à 14 h à l’église de Saint-Jacques. On citera enfin LE moment fort de la célébration qui est la grande soirée Arendrina 2006 au Barachois, le samedi 24 juin à partir de 18 h où pas moins d’une trentaine d’artistes de Madagascar et de la Réunion vont animer le podium jusqu’à 2 h du matin. À part Samy Andriamanoro, Zambà et Tiana, d’autres formations comme Vetso, Eusébia, Dynastie Salegy, Ananias, Veromanitra, Telo Miova, Carole & Stéphanie, Meva, Nady, Lisy Milalao, Niky Mahafeno seront aussi de la partie, sans oublier les groupes de la Réunion comme Destyn, Lindigo, Ambition Créole, Therapeutics, M. Bouhris, la Maison de Mayotte, le centre culturel régional indien, l’Aroc, Manleo ou encore les élèves du collège Deux-Canons. Le collectif pour Madagascar, à l’initiative de cette soirée a aussi tenu à respecter la tradition des “Arendrina” : des lampions seront disponibles sur place, au grand bonheur des parents et des enfants, de même que des spécialités culinaires malagasy. Arahaba tratry ny Asaramanitra !

Paradoxalement le nombre des très riches ne cesse d’augmenter dans le monde.

Le club mondial et très sélect des millionnaires (en dollars) s'est élargi de 500 000 membres en 2005, pour atteindre 8,2 millions, selon l'étude publiée, mardi 20 juin, par la banque américaine Merrill Lynch et la société de services informatiques française Capgemini. Même si certains d'entre-eux ont quitté le classement, leur nombre a augmenté de 6,5 % en un an. Et leur fortune cumulée a atteint 33 300 milliards de dollars (26 400 milliards d'euros) en hausse de 8,5 % par rapport à 2004.

Depuis que Merrill Lynch comptabilise les riches de ce monde, leur nombre a presque doublé. En 1996, ils étaient 4,5 millions contre 8,7 millions dans les derniers calculs, avec une hausse annuelle de 7,6 % sur la décennie, un rythme lui-même légèrement inférieur à la hausse de leur fortune (+ 8 % par an).

Les pays émergents ne sont pas à l'écart de ce phénomène, bien au contraire. Ils affichent en effet les plus fortes hausses entre 2004 et 2005. Les millionnaires sont 21,3 % de plus en Corée du Sud, 19,3 % de plus en Inde et 17,4 % de plus en Russie. Avec un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,4 % en 2005 et une hausse de l'indice du CAC 40 de 23,4 %, la France a vu le nombre de grandes fortunes augmenter de 3,5 %, soit 367 000 membres pour le club français fin décembre.

Si l'on retient un découpage par régions du monde, l'Afrique revendique le plus grand nombre de nouveaux venus en 2005, avec 11,7 % d'augmentation. Pourtant, on ne compte que 100 000 grandes fortunes africaines comparées aux 2,9 millions de nantis Nord-Américains.

En termes de richesse totale, le Moyen-Orient rafle la mise et affiche un taux de croissance de 19,7 %, grâce aux revenus pétroliers et aux hausses records du marché des actions en Arabie saoudite et dans les Emirats arabes unis en 2005. Les pays de cette région du monde ne rassemblent cependant que 1 200 milliards de dollars loin derrière les Etats-Unis avec 10 200 milliards et l'Europe et ses 9 400 milliards.

En 2005, les millionnaires ont choisi d'investir de manière plus offensive en se retirant des places financières occidentales et en diminuant leurs dépôts pour déverser leurs liquidités sur les marchés émergents.

Ces très riches - leur résidence principale et leur patrimoine non financier (oeuvres d'art, yachts...) sont exclus du calcul - ont en particulier choisi de répartir leur portefeuille à 30 % en actions (contre 28 % en 2004), à 21 % en produits obligataires - seul poste en recul depuis 2004 -, à 20 % en produits non cotés de type hedge fund ou fonds spéculatif (contre 19 % en 2004), à 16 % dans l'immobilier et à 13 % sous forme de dépôts, qui restent inchangés.

Le groupe des "ultra" riches - ceux qui détiennent plus de 30 millions de dollars - s'est également élargi. Il a grimpé de plus de 10 % en 2005 pour constituer une communauté de quelque 85 400 individus. Même si les pays latins affichent la hausse la plus forte, l'Amérique du Nord reste la plus largement représentée, avec 12 200 grandes fortunes.

A la question : comment devient-on millionnaire ? La réponse varie selon les continents. En Europe, elle dépend à 50 % de la possession ou de la cession d'une entreprise, et au Moyen-Orient découle à 32 % d'un héritage. En Amérique du Nord, la fortune provient à 32 % des revenus.

A en croire l'étude de Merrill Lynch et Capgemini, tout cet argent devrait bientôt changer de mains, mais rester dans la famille. En effet, 61 % des individus les plus fortunés ont 56 ans ou plus, contre 15 % dans la population globale, et ils sont aussi 83 % à avoir des enfants. D'après les auteurs de l'étude, ce sont ainsi 41 000 milliards de dollars qui, d'ici à 2053, seront transférés à ces héritiers.

Il était une fois un 23 Juin BON ANNIVERSAIRE MICHELLE

Un champion d’Afrique




On le connaissait surtout dans le domaine du sport de combat. Ayant ravi plusieurs titres continentaux, voire mondiaux, mais attiré par l’appât du gain facile, César Léopold Andrianjaka a terni son image pour devenir un bandit dangereux. Il a été arrêté mardi à Amborompotsy-Talatamaty



A 28 printemps, César Léopold Andrianjaka a plutôt un parcours sportif plutôt élogieux. En 1999, il a ravi le titre de champion d’Afrique de boxe française savate et la même année, vice champion du monde. En 2002, il était vice champion d’Afrique et demi-finaliste lors du championnat du monde en 2004. Mais il a un autre palmarès aussi fourni en matière de criminalité.

De par sa qualité de combattant de haut niveau, César est d’abord devenu une terreur pour ses voisins. Du côté d’Ivato, où il a élu domicile, il perturbe un bal sans que personne n’ose lever le petit doigt. Etant un sportif de haut niveau, j’ai toujours eu l’habitude de recevoir de l’argent et faute de sponsor, je me suis dit qu’il fallait trouver une autre solution, s’est-il confié.

Il a pris la mauvaise solution car depuis, il a formé sa propre bande. César et ses complices, Soatoetse, Rija Rasta, Valikara, Vicky et Laly, ont alors fait parler d’eux dans plusieurs quartiers de la capitale et ses environs immédiats. De maison en maison et de villa en villa, ils ont laissé leurs empreintes. L'assaut du domicile de Danil, propriétaire de la société SMTP, c’est eux. L’attaque d’une villa à Ambolonkandrina, c’est encore eux. Cela sans parler des braquages des stations d’essence et des casses dans les provinces.

En juillet 2005, lors de l’attaque d’une villa à Fitrohafana-Mandrosoa, ils ont mis la main sur un trésor : des bijoux en or pesant près de trois kilos.

A présent, cette bande s’est complètement désintégrée. Soatoetse, Rija Rasta, Valikara et Vicky ont été arrêtés les premiers avec deux pistolets Makarov. Un avis de recherche a été lancé à l’encontre de César le 11 octobre.

Son arrestation s’est déroulée sans anicroche : disposant d’une piste sérieuse, la police du groupe d’intervention rapide a procédé à l’arrestation de Laly mardi. Epinglé, celui-ci a indiqué la maison où se terrait César. L’après-midi même, des policiers du service central des affaires criminelles l’ont délogé de sa tanière à Amborompotsy-Talatamaty. César s’est rendu sans résistance. C’est à peine croyable, il a beaucoup maigri et un peu vieilli, disait-on du côté de la police.

On peut donc mettre une croix sur la bande. Cependant, des receleurs sont encore dans le collimateur des policiers.

Wednesday, June 21, 2006

Les couples qui se disputent s’aiment-ils toujours ?

Les couples qui se disputent s’aiment-ils toujours ?

La plupart des malentendus entre hommes et femmes reposent sur la différence qu’instaure le langage affectif propre à chacun des sexes et que, par conséquent, une meilleure lecture de nos émotions réciproques devrait nous aider à mieux nous comprendre. Si les hommes et les femmes partagent tous deux les mêmes sentiments, s’ils sont également capables d’émotions, ils ne les expriment pas de la même façon. Connaître les modalités d’expression de chaque sexe est donc source d’une meilleure entente.

Il est possible de favoriser l’entente, en conseillant mieux ceux qui estiment que les émotions constituent le socle de la communication humaine et, en particulier, de la rencontre avec l’autre sexe. L’expression des émotions favorise l’attachement affectif ou les liens sociaux et peut nous rendre plus égaux que toutes les déclarations de principe, plus ou moins factices. Puisque nous sommes sans doute destinés à être surpris toute notre vie par l’autre sexe, arrangeons-nous au mieux de la situation. Des rires aux larmes, aucune émotion n’est la propriété exclusive de l’un ou de l’autre sexe. Hommes et femmes se différencient moins par la nature de ce qu’ils éprouvent que pas le sens apparent, la signification cachée ou l’expression que prennent leurs sentiments. Les styles émotionnels sont liés à l’identité sexuée bien plus fortement que nous ne le pensions jusqu’à présent.

Les femmes expriment plus facilement ce qu’elles éprouvent et perçoivent davantage ce que l’autre ressent. Elles ne sont donc pas plus émotives, mais elles communiquent mieux leurs émotions que les hommes. Ceux-ci, par exemple, expriment plus brutalement leurs affects ; les femmes parlent davantage de ce qu’elles ressentent. Les hommes expriment insuffisamment leurs émotions, ils les « agissent » au lieu de les dire.


Face à ce qui est étranger, le risque est grand de se tromper et d’attribuer à l’autre des émotions et des sentiments qu’il n’a pas. Hommes et femmes peuvent s’aimer profondément et ne pas se comprendre émotionnellement. Comment expliquer que, après des milliers d’années de vie commune, nous soyons encore à ce point imperméables à ce que ressent l’autre sexe ? D’un sexe à l’autre, tout diffère. Les inégalités persistent au travail. L’attirance physique différencie aussi les deux sexes. Les hormones mâles et femelles qui commandent au désir sexuel seraient-elles passées pas là ?: 45% des femmes se disent attirées par les yeux de leur partenaire, 31% des hommes par la poitrine.


Pourquoi un homme veut-il toujours avoir raison ? Et pourquoi se met-il si facilement en colère ? Et qu’ont donc les femmes à s’angoisser de la sorte ? Chaque sexe a sa manière de réagir aux émotions de l’autre. Les émotions positives (joie, rire, humour) se manifestent généralement de la même façon et suscitent des réactions identiques. Elles sont reconnues comme telles par les deux sexes, même s’il existe en ce domaine des complicités " sexuée ".
En revanche, les émotions négatives ( colère, chagrin, culpabilité et, surtout, angoisse ) sont fréquemment source d’incompréhensions entre hommes et femmes. Les femmes se référant à un langage de rapport et d’intimité, et les hommes à un langage de statut et d’indépendance, la communication entre hommes et femmes peut alors se comparer à une communication interculturelle. C’est dire qu’elle sera exposée à des incompréhensions liées aux différents styles de conversation. Ces différences ne sont pas des différences de dialecte, mais des différences de genre.

Les sociolinguistes ont analysé minutieusement les " styles " langagiers et la pragmatique de la communication entre hommes et femmes. Une femme répétera sa demande tant qu’elle n’obtiendra pas la réponse souhaitée : elle pense que son mari fera ce qu’elle souhaite pour peu qu’elle parvienne à lui faire comprendre à quel point elle le souhaite. Mais le mari, si je puis dire, ne l’entend pas de cette oreille. Un homme estime qu’une demande sans réponse équivaut à un refus alors qu’une femme pense simplement qu’elle n’a pas été entendue. Se référant à son propre système de valeurs, il ne peut donc pas interpréter correctement l’insistance de sa compagne. Il y voit à tort une manifestation d’hostilité ou l’expression indirecte d’un ordre. Ce qui immédiatement lui hérisse le poil et l’amène à quelques formulations aussi malheureuses que maladroites : " tu veux toujours avoir raison " ou enfin " il faut toujours faire ce que tu veux ". Autre trait typique et autre source de malentendus : les hommes supportent mal les problèmes en attente. Les femmes affrontent les difficultés autrement. Elles en parlent et cherchent à être comprises. Hommes et femmes conversent différemment. Dans l’expression comme dans la compréhension des émotions, l’un des deux sexes est plus direct, certains diront moins subtil, que l’autre. Les rancœurs sont parfois durables, plus durables qu’on ne l’imagine. Elles constituent une source supplémentaire de malentendus, plus pervers cette fois, parce qu’apparemment " sans raison ".


Chaque sexe gagnerait à comprendre que ce que l’autre cherche n’est pas radicalement différent. Encore faut-il, pour que cette vérité soit comprise, que chacun s’ouvre à l’autre. Les intentions ou les projets peuvent être parfaitement identiques de part et d’autre mais leur expression émotionnelle totalement opposée. Les différences portent moins sur le fond que sur la forme. Mais combien la forme est importante ! Alors, que faire ? Toujours donner une phrase d’explication de plus. Consacrer une minute supplémentaire à se faire comprendre permet parfois d’éviter plusieurs heures d’affrontement.

On entend généralement dire que les femmes sont plus émotives mais aussi plus expressives. Incontestablement, les femmes connaissent des variations d’émotions plus fortes. Elles expriment plus intensément leurs peines mais aussi leurs joies.

Et c’est le résultat le plus intéressant. D’une manière plus générale, les scientifiques ont montré que les femmes adoptaient souvent un point de vue plus positif sur leurs proches et étaient plus portées à voir en chacun le meilleur. Il est vrai aussi que les femmes expriment plus fréquemment que les hommes les sentiments négatifs qu’elles peuvent éprouver. Elles sont en particulier davantage sujettes aux émotions dites intropunitives (peur, anxiété, tristesse, culpabilité, honte). A l’inverse, les sentiments négatifs tournés vers l’extérieur, ceux où le sujet attribue à ce qui n’est pas lui, homme ou événement, la cause de son émoi, sont davantage masculins. L’appartenance à l’un ou à l’autre sexe n’explique évidemment pas tout. D’autres facteurs peuvent interférer. La peur, voire la hantise du conflit renvoient ainsi parfois au souvenir malheureux d’une vie familiale où les problèmes étaient à l’origine de fréquentes disputes et de violentes tensions.

On sait aujourd’hui que la testostérone, l’hormone mâle, émousse l’expression émotionnelle et inhibe les pleurs : un homme qui pourrait pleurer bouderait sans doute moins ! Mais c’est aussi le contexte culturel qui interdit au sexe masculin cette manifestation de sensiblerie mieux acceptée d’une femme. Globalement, l’homme se défend plus que la femme, grâce notamment au " mécanisme de projection " qui lui permet de reporter sur autrui les sentiments pénibles, les désirs secrets, les pulsions, surtout agressives, qu’il éprouve. Il intellectualise également davantage, se montrant extrêmement dépendant des interprétations rationnelles qui peuvent être données des événements. Ces défenses psychiques nous sont particulièrement précieuses dans la vie quotidienne, pourtant elles peuvent parfois constituer une gêne et empêcher d’être suffisamment naturel. Combien d’hommes hésitent ainsi avant de demander conseil ou de solliciter de l’aide. Cette même réserve les amène à négliger, voire à refuser, les problèmes affectifs que connaissent leurs proches.

On a souvent entendu des hommes assener un énergique mais inutile " secoue- toi" à quelqu’un qui était à bout de forces, alors qu’un simple " parle-moi " aurait déjà eu, à lui seul, un effet bénéfique, surtout prononcé par celui dont on attend prioritairement un soutien.

1) Les débuts de discussion acerbe

Quand une discussion commence ainsi de façon acerbe, avec de la critique ou du sarcasme, la plupart du temps, elle finit de la même façon qu'elle a commencé et la divergence n'est pas résolue même si, entre temps, il y a des efforts pour être gentil. Les statistiques montrent que dans 96 % des cas, l'issue d'une conversation de 15 minutes peut être prédite à partir des trois premières minutes. Le problème n'est pas de se disputer et d'exprimer de la colère. Les couples qui vont bien peuvent aussi avoir des discussions émotives où la colère ressort mais leurs messages contiendront beaucoup plus rarement une critique ou un mépris de la personne. La considération et le respect sont fondamentalement présents. C'est qu'une telle façon de commencer les discussions enclenche un engrenage de négativité vraiment néfaste pour la relation.

2) La négativité

Il y a quatre formes de négativité qui apparaissent habituellement dans cet ordre au cours de la relation : la critique, le mépris, la défensive et le mutisme.

a) LA CRITIQUE

Le mot critique est utilisé ici dans le sens d'une critique de la personne ou de caractéristiques de la personne, comme le tempérament ou les traits de personnalité. Une critique est différente d'une plainte ou d'un reproche concernant un (ou des) comportement(s). La critique est très courante dans les relations de couple et lorsqu'elle demeure occasionnelle, elle n'est pas le signe qu'un couple est en sérieuse difficulté. Lorsqu'elle devient fréquente et envahissante cependant, elle est réellement dommageable et ouvre la voie à d'autres formes de négativité qui sont plus destructrices pour la relation. Il y a une grande différence entre l'expression d'une plainte par rapport à certains comportements et une critique. Cette dernière est plus globale. Elle comporte un jugement négatif sur la personne. Par exemple, " Tu n'as pas mis l'essence dans l'auto. Tu ne penses jamais à rien. " Elle implique un défaut. Elle vise le caractère ou la personnalité du partenaire.

b) LE MEPRIS

Le pas entre la critique et le mépris peut-être facilement franchi. Le sarcasme et le cynisme sont des formes de mépris. Evidemment les insultes, la moquerie, rouler des yeux, etc. sont aissi des formes de mépris. La belligérance (être belliqueux) qui implique une forme de colère agressive est aussi une forme de mépris. Inévitablement le mépris mène à une amplification des conflits. Il ne vise pas à résoudre les différences, mais à rabaisser la personne. Les conséquences sur les partenaires et la relation sont importantes. Lorsqu'il est occassionnel toutefois, le mépris ne suffit pas à détruire un couple. Le mépris est alimenté par des pensées négatives longuement entretenues au sujet du partenaire. Les pensées négatives sur l'autre sont plus probables lorsque les différences entre les conjoints ne sont pas comprises et acceptées.

c) LA DEFENSIVE

La critique et le mépris conduisent à une position défensive qui amène à se justifier, à nier ou à contre-attaquer. Le message de l'autre n'est pas considéré. Même quand elle ne consiste qu'à se justifier, la défensive ne donne pas les résultats voulus. Elle n'amène pas le conjoint qui attaque à se rétracter. Une justification amène une contre-attaque et une expression supplémentaire de mépris, ce qui rend encore plus sur la défensive. On assiste à une escalade du conflit. Ceci parce que la position défensive exprime un blâme : le problème ce n'est pas moi, c'est toi.

d) LE MUTISME

Lorsque les discussions persistent à être à ce point envenimées, la négativité devient si accablante que l'un des deux peut finir par se fermer complètement à toute discussion sur les sujets de discorde. Il peut ne donner aucun signe démontrant qu'il écoute. Lui parler est comme parler à un mur. Dans 85% des cas, ce sont les hommes qui adoptent ce comportement qui s'observe chez des couples qui sont aux prises avec les formes de négativité précédentes et sont dans un engrenage négatif depuis quelque tem

3) La submersion

La personne qui oppose un mur de silence aux critiques de l'autre, le fait souvent pour se protéger d'être submergée par les émotions désagréables. La négativité, sous formes de critiques, de mépris ou même d'attitudes défensives, est si envahissante et, souvent, si soudaine qu'elle laisse abasourdi et sans défense. La personne apprend à faire n'importe quoi pour éviter que cela se reproduise. Plus il lui est arrivé souvent de se sentir submergé par la négativité, plus elle devient à l'affût des indices que l'autre va exploser de nouveau. Tout ce qu'elle cherche à faire, c'est de se protéger. Pour ce faire, elle se désengage émotionnellement, elle se détache.
La submersion est accompagnée de réactions physiques telles que l'accélération du rythme cardiaque (pouvant passer de 80 à 165 battements à la minute), des changements hormonaux comme la sécrétion d'adrénaline (qui prépare l'organisme à une réaction de lutte ou de fuite) et l'augmentation de la pression sanguine. Ce qui peut se manifester par différents symptômes d'anxiété, comme la respiration oppressée, la tension musculaire, la transpiration, etc.. Il s'agit de la réaction de l'organisme à ce qui est perçu comme une menace.
Si l'un des partenaires ou les deux se retrouvent souvent dans cet état, la séparation est hautement prévisible.
Premièrement parce que cela indique que la personne se trouve dans une détresse émotionnelle sévère. Deuxièmement, parce qu'il rend impossible toute discussion productive pour résoudre les problèmes. Dans cet état, on a davantage tendance à répondre par la lutte (critique, mépris et défensive) ou la fuite (le mutisme, le détachement) qu'à avoir une réponse intellectuellement sophistiquée. L'interaction entre la physiologie, les émotions et les pensées constitue un puissant engrenage. Plus la réponse physiologique est forte, plus les émotions sont fortes, plus on a tendance à avoir des pensées négatives qui, en retour, amplifient les réactions physiologiques et les émotions.
Le système cardiovasculaire des hommes est plus réactif au stress que celui des femmes. Leur rythme cardiaque accélère plus vite et il prend plus de temps pour revenir à la normale. Leur pression sanguine s'élève davantage. Comme ils sont plus affectés à ce niveau que les femmes, il n'est pas surprenant qu'ils cherchent davantage à éviter les conflits et qu'ils sont plus portés au mutisme.

4) L'échec des tentatives de réparation

Un signe qu'une relation est en danger, est l'échec des tentatives de réparation lors des conflits. Une tentative de réparation est un geste ou une parole qui vise à diminuer la tension, à prendre un recul, à briser l'engrenage émotif qui a pris place et qui contribue ainsi prévenir la submersion. C'est un geste ou une parole qui contribue à dédramatiser le fait d'être en conflit et qui, plus ou moins directement, témoigne de l'amitié qui est toujours là. Ça peut être un geste affectueux (un toucher, un sourire, une grimace, etc.), une blague qui fait prendre un recul, une invitation à prendre une pause, rire, dire qu'on est désolé, etc.. Plus la submersion est présente, plus il est difficile de remarquer et de répondre aux gestes de réparation. Dans les relations en difficulté, plusieurs tentatives de réparation sont souvent offertes par l'un des partenaires mais ne sont pas saisies par l'autre. C'est la qualité de l'amitié dans la relation, la prédominance, dans l'ensemble, des sentiments positifs par rapport aux négatifs, qui est le principal facteur déterminant si les tentatives de réparation vont fonctionner ou non.
Selon les recherches de Gottman, la présence des quatre formes de négativité décrites plus haut permet de prédire avec une précision de 82% les séparations mais quand l'échec des tentatives de réparation est aussi présent, la précision atteint les 90%. Il en est ainsi parce que certains couples réussissent à compenser la présence de la négativité au moyen des gestes de réparation. Effectivement, 84% des jeunes couples qui présentent les quatre formes de négativité mais dont les gestes de réparation sont efficaces sont encore ensemble et satisfaits après 6 ans.

5) Les souvenirs négatifs

Les couples qui vont bien se rappellent les moments heureux plus que les mauvais, comment ils se sentaient excités de se rencontrer, motivés par leurs projets, comment ils avaient de l'admiration pour l'autre, etc.. Quand ils parlent des difficultés de leur relation, ils sont plutôt fiers d'avoir passé à travers. Mais quand la relation va mal, l'histoire est revue négativement. Elle se rappelle maintenant qu'il est arrivé en retard au mariage, etc.. La négativité est telle dans le couple que même en regardant le passé, le focus se fait sur les points qui se prêtent à être interprétés dans le sens de la vision négative de l'autre et de la relation qui est entretenue. L'interprétation négative de leur passé indique à quel point les pensées et sentiments négatifs sont devenus omniprésents. Il peut être mauvais signe aussi qu'il reste très peu de souvenirs, qu'ils aient de la difficulté à se rappeler qu'est-ce qu'ils ont aimé de l'autre, qu'est-ce qu'ils aimaient faire ensemble, etc.. Cela peut être le signe d'un détachement bien installé.

Il y a quatre étapes finales qui indiquent l'échec d'une relation:

1- Les gens considèrent que leurs problèmes sont sérieux.
2- En parler leur semble inutile. Ils essaient de les résoudre chacun

de leur côté.
3- Ils commencent à vivre des vies parallèles.
4- La solitude est installée.

Les partenaires sont déconnectés émotivement. C'est souvent à cette

dernière étape qu'il peut arriver que l'un ou l'autre ait une (ou des)

relation(s) extraconjugale(s). Ces dernières sont souvent le signe

qu'une relation en est rendue à un stade avancé d'érosion plutôt

que la cause de l'échec. À cette étape, les probabilités de

séparation sont très grandes.

Mais «ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini», selon Gottman

qui croit (comme plusieurs spécialistes) que beaucoup plus de couples

pourraient réussir à renverser la vapeur, même à ce stade de

détérioration de leur relation, en apprenant comment mieux

orienter leurs efforts. Il croit, entre autres, que plutôt que

de mettre le principal focus sur l'apprentissage des bonnes

façons de se comporter lors des conflits, il est plus profitable

de se centrer sur le développement des attitudes positives

envers l'autre et la relation, c'est-à-dire le développement de

l'amitié et du respect (le respect des différences notamment)

afin de se prémunir contre l'envahissement des perceptions et

des sentiments négatifs. Si l'on est bien disposé envers l'autre,

les comportements favorables en découleront assez naturellement

et s'apprendront beaucoup plus facilement.

Roméo et Juliette se disputèrent-ils ? L'histoire ne le dit pas,

mais on peut supposer que non, puisqu'ils n'eurent pas le

temps de mettre leur amour à l'épreuve du quotidien.

Et c'est du quotidien que naît la dispute. C'est souvent le

détail trivial qui la déclenche : «Pourquoi n'éteins-tu pas

la lumière ? Ou as-tu encore posé le téléphone ?»

La vie quotidienne écorne la belle image de l'idylle amoureuse.

Nous ne sommes plus dans le conte de fée mais dans la réalité

chargée de contraintes. Quand la dispute éclate dans le ciel

jusque-là serein des amoureux, elle signe le début du couple.

Elle débusque le mari derrière le prince charmant et la femme

derrière la princesse. Elle risque donc de laisser sur le carreau

ceux qui n'étaient amoureux que de l'amour.

Pour les autres, l'histoire commence, et avec elle, celle de la

dispute qui n'a pas toujours la même fonction ni la même

signification mais qui, d'avis unanime, est indispensable à

la vie du couple. «Heureusement qu'on se dispute, la disput

e est fondamentale, elle libère la parole, remarque Christine

Morel conseillère conjugale au Cler-Amour et famille .

On ne peut pas vivre sans oser dire à l'autre qui l'on est.

Il est en tout cas plus difficile de réconcilier un couple qui

ne se parle plus qu'un couple qui se dispute

Autrement dit : tant qu'il y a de la dispute, il y a de l'espoir.

«Se disputer c'est passer des actes aux mots», rappelle

Jacques Nassif, philosophe et psychanalyste . «Le mot

est préférable aux coups et à la violence du silence.»

Mais que signifie la dispute ? C'est ce qu'il va falloir décrypter.

L'intendance est en tête de peloton des sujets qui fâchent :

«Dans le couple contemporain, la répartition des tâches

sociales et ménagères n'est pas fixée une fois pour toutes»,

remarque Jacques Nassif : «Qui va descendre le chien ?

Qui va régler la note de cantine ? Qui va organiser les

vacances ? Tout est à négocier. Il y a là un terreau constant

de disputes pour peu que l'un ou l'autre s'octroie des

prérogatives et valorise soit son sexe, soit sa fonction,

soit l'argent qu'il rapporte.»

Il y a aussi la dispute de circonstance qui sert d'exutoire

après une journée difficile, une contrariété au travail,

ou une grosse fatigue. Durant certaines périodes de

changement : déménagement, naissance, chômage

ou promotion, les crises risquent de se multiplier et la

dispute, dans ce cas, peut servir de mise au point, à

condition de parvenir à redéfinir la relation.

«Le propre du couple qui se dispute, mais qui va bien,

c'est qu'il a envie d'évoluer, explique Christine Morel.

Il faut avoir le courage de relire ensemble ce qui s'est passé

de parler de l'éducation des enfants, de l'argent....

Après la dispute, on discute, et c'est possible à parti

r du moment où l'amour, le respect et la confiance existent.»

Un couple s'inscrit dans la durée, il bouge à chaque étape

de la vie : «Depuis que mon mari est à la retraite, on se

dispute sans arrêt, c'est intenable, se plaint Geneviève.

Nous sommes comme chien et chat. Il monopolise

l'ordinateur,

il faut partager la voiture, il envahit mon territoire.»

Le territoire est souvent au coeur de la dispute. «En conseil

conjugal, remarque Christine Morel, nous avons à le

redéfinir. J'ai une patiente dont le mari fait la cuisine.

Elle critique systématiquement l'assaisonnement de la

salade !

Nous nous sommes aperçu qu'en fait elle ne supportait

pas que la cuisine soit devenue le domaine de son mari,

alors qu'elle-même n'a aucune envie de cuisiner.»

"L'intendance est en tête de peloton des sujets qui

fâchent"

La dispute est salutaire, mais rarement anodine. Elle peut

faire des dégâts, notamment auprès des enfants. Il est

préférable de ne pas se disputer devant eux. Malheureusement

la dispute, par définition, ne se programme pas, ni ne se

diffère. Et la promiscuité des logements fait que les enfants

sont souvent aux premières loges.

«Comme ils ne connaissent pas les tenants et les aboutissants

, ils ont du mal à faire la part des choses, souligne Christine

Morel. Pour eux la dispute est très vite synonyme de séparation

. Ils ont immédiatement peur du divorce. Il faut leur dire que

ce n'est pas parce que l'on se dispute que l'on ne s'aime pas.»

Dans ce contexte, la réconciliation est un moment très important

pour l'enfant. Parfois c'est lui qui pousse inconsciemment

ses parents à la dispute. «Quand un enfant est face à un père

qui est une seconde mère, précise Jacques Nassif, il peut

mettre les parents en rivalité pour les obliger à se repositionner.

Il le fait à son corps défendant, pour remettre de la différence.

Il y a des voix masculines et des voix féminines, il faut que

l'enfant ait à faire à ces deux voix.»

Nous touchons là un point essentiel : la question du rôle ou

de la place des deux partenaires au sein du couple. «Quelle est

ma place par rapport à l'autre ? Tu me prends pour qui ?»

«En grattant un peu, on s'aperçoit que cette place, on a déjà

eu à en souffrir quand on était enfant, souligne Christine

Morel. J'ai une patiente, poursuit-elle, qui ne mange pas

quand sa belle-mère vient leur rendre visite et qui, dans ce

cas-là, soustrait la somme de ses repas à sa part de budget.»

La dispute charrie parfois des affects que nous n'avons pas

analysés, et des schémas familiaux qui travaillent à notre

insu, d'où la répétition et la confusion qu'elle peut engendrer.

Mais comment sortir de la dispute ? Trouver la bonne distance,

ni trop près, ni trop loin. Pratiquer l'humour. Ne pas s'enfermer

dans une logique d'affrontement.

«Raisonnablement, on sait ce qu'il faut faire. Alors pour-quoi

n'y arrive-t-on pas ?» se lamente Frédérique, la trentaine.

«Trop de rouages, de vis et de clapets en l'homme pour faire de

lui une petite machine si bébête et si simple», écrivait Tchekhov

dans Ivanov. Et Jacques Nassif explique : «Les raisons

sous-jacentes à la dispute ont à voir avec le désir. La scène

de ménage renoue avec la vérité en faisant parler la voix

au-delà des mots. La plupart du temps, dans la rencontre,

c'est une voix qui nous a émus, indépendamment des choses

qu'elle disait. La dispute permet de faire entendre cette voix

de la rencontre que l'on n'entend plus au quotidien. Arriver

à descendre modestement du niveau indicible de ce désir qui

a fait qu'on s'est rencontré, qu'on s'est aimé et qu'on est

tombé dans les bras l'un de l'autre, au niveau de la banalité

de petites demandes, formulées d'une façon qui ne fasse pas

malentendu, c'est risqué. ``Pourrais-tu aller chercher quelque

chose à la pharmacie pour ne pas ronfler ?'' : ça peut paraître

nul d'en venir à de telles demandes. Il faut oser ne pas avoir

peur du trivial, insiste le psychanalyste. C'est même une forme

d'amour que d'arriver à mettre des mots sur le banal, à

repoétiser le quotidien. Apprendre la simplicité, c'est l'une

des choses les plus difficiles.» Surtout quand le modèle

dominant dans la littérature et dans le cinéma nous montre

la passion à tout bout de champ. Parions, après cela, que

Roméo et Juliette auraient pratiqué la dispute, s'ils avaient

vécu plus longtemps.

Car en réalité, rien ne sert de crier, rien ne sert de pleurer ,

ni d’en rire il suffit de comprendre. Avant de commander

la nature il faut commencer par l’obéir, et votre partenaire

en fait partie de celle-ci. Evitez d’avoir toujours le dernier

mot, sachez capituler dans la victoire : celle d’avoir sauver

votre couple et votre amour.



Tuesday, June 20, 2006

Papa poule ou papa cool ?



Jean Claude Mac Donald nous a envoyé ceci :

Les Stella Awards tirent leur nom de Stella Liebeck, cette dame
de 81 ans qui s'était renversé du café sur elle et qui avait
subséquemment intenté un procès à MacDonalds, qu'elle avait gagné !
Ce cas retentissant a inspiré la création des prix Stella qui
récompensent les procès gagnants les plus grotesques et les plus
ridicules d'Amérique.

6e place
Carl Truman, un jeune homme de 19 ans de Los Angeles (Californie)
s'est vu attribuer 74 000 dollars de dédommagement de frais médicaux
après que son voisin lui ait roulé sur la main avec sa Honda Accord.
Apparemment Mr Truman ne s'était pas rendu compte qu'il y avait
quelqu'un au volant quand il a entrepris d'essayer de voler les
enjoliveurs...

5e place
Terrence Dickson de Bristol (Pennsylvanie) quittait la maison qu'il
venait de cambrioler en sortant par le garage. Mais il ne réussit
pas à ouvrir la porte du garage dont le système de commande
automatique était défectueux.
Il ne put pas non plus retourner dans la maison car la porte de
communication qu'il avait tirée derrière lui s'était refermée avec
un loquet automatique. La famille qui habitait la maison étant
partie en vacances, il se retrouva bloqué dans le garage pendant
huit jours. Il survécut grâce à un carton de bouteilles de Pepsi et
à un sac de croquettes pour chien qu'il trouva sur place. Il porta
plainte contre la compagnie d'assurance de la maison arguant que la
situation l'avait placé dans un état de détresse psychologique. Le
jury lui attribua 500 000 dollars.

4e place
Jerry Williams de Little Rock (Arkansas) a reçu 14 500 dollars de
dédommagement après avoir été mordu aux fesses par le chien de son
voisin, un Beagle. Le chien était attaché à une chaîne et le jardin
était clôturé.
La somme accordée a été inférieure à celle demandée car il a été
estimé que le Beagle avait été quelque peu provoqué : en effet Mr
Williams avait sauté par dessus la clôture dans le jardin de son
voisin et avait tiré sur le chien à plusieurs reprises avec un
pistolet à billes plastique.

3e place
Un restaurant de Philadelphie s'est vu condamné à payer la somme de
113 500 dollars à Amber Carson de Lancaster (Pennsylvanie) après
qu'elle se soit cassé le coccyx après avoir glissé dans une flaque
de boisson gazeuse renversée par terre.
Si la boisson était par terre, c'est parce que Miss Carson l'avait
elle-même jetée à la figure de son ami trente secondes auparavant au
cours d'une dispute.

2e place
Kara Walton of Claymont, Delaware, a fait un procès à un night-club
près de chez elle après être tombée de la fenêtre des toilettes de
l'établissement, se cassant deux dents de devant. Cela se produisit
alors qu'elle tentait de passer par la fenêtre des toilettes dames
du night-club pour éviter de payer les 3,50 dollars d'entrée. Elle
s'est vu accorder 12 000 dollars et le remboursement de ses frais
dentaires.

Première place
Et le grand gagnant de l'année est Mr. Merv Grazinski d'Oklahoma
City.
Mr Grazinski s'était acheté un motor-home Winnebago tout neuf. En
rentrant chez lui après un match de football, il prit l'autoroute,
mit le véhicule en vitesse automatique à 100 km/h et quitta
tranquillement le volant pour aller se faire un café dans la cabine
arrière. Chose peu étonnante, le véhicule dévia de sa course, quitta
la chaussée et fit un tonneau. Mr Grazinski fit un procès à
Winnebago au motif que rien, dans le manuel du propriétaire,
n'indiquait qu'il était dangereux de quitter le volant. Le jury lui
a accordé 1 750 000 dollars (un million sept cent cinquante mille
dollars!!!) et un Winnebago tout neuf. La compagnie a depuis
modifié les
manuels de ses véhicules, au cas où un autre de leurs clients serait
un abruti du même genre !
Vive l'Amérique !!!!

Monday, June 19, 2006

- La benjamine des candidats à l’examen du Cepe âgée de 6 ans



Fenozo Andriamisandrasoa (au premier plan) n’est pas plus haut que trois pommes, mais a une tête bien faite.

Les vacances scolaires débutent bien pour les candidats du Certificat d'études primaires élémentaires. Ils sont sortis, pour la plupart, très souriants, hier, des salles d'examen; les sujets ont été très accessibles.
Parmi eux s'est trouvée une petite fille de 6 ans. Elle s'appelle Fenozo Andriamisandrasoa, et se trouve être la plus jeune des candidats aux épreuves du Cepe 2006. Encore en classe de 9ème, elle a affronté avec courage au lycée Rabearivelo, avec sa grande soeur de 8 ans, les sujets proposés à cet examen officiel.

“Mes filles ont le droit de passer cet examen, vu leur aptitude, explique le père, Herizo Andriamisandrasoa. Notamment la cadette Fenozo dont la capacité intellectuelle nous a convaincus de l'inscrire aux épreuves.” poursuit-il avec une légitime fierté.
Non loin de ce groupe, un garçon de 17 ans attendait aussi l'ouverture de sa salle d'examen à 14 h. En classe de 5ème, il est sans doute le plus âgé des candidats du lycée Rabearivelo. “Je dois avoir au moins ce diplôme pour pouvoir me débrouiller dans la vie”, précise Nirina Jiresse qui avoue que les sujets de la matinée lui ont semblé faciles.
Toujours au centre d'examen du lycée Rabearivelo, la présence de 15 candidats, issus du centre de détention d'Antanimora, s'est aussi fait remarquer. “Nous ne nous y opposons pas, du moment qu'ils respectent le réglement”, souligne le chef pédagogique de la circonscription scolaire d'Antananarivo-ville.
La bousculade des parents à l'entrée du centre a été un événement, car certains ontmontré quelque mécontentement.
Par contre, le centre d'accueil Iarivosoa à Mandrangombato-Anosibe a trouvé le moyen d'échapper à cette ruée de l'après-midi. Avec l'appui de l'association Malaza ny Gasy, un déjeuner collectif a été organisé dans une des salles d'examen pour les 85 candidats du centre. De nombreux parents espèrent un bon résultat, cette année, dont l'affichage est prévu ce samedi.

Saturday, June 17, 2006

Origine de la fête des pères

Après les mamans, les papas !

Honneur aux dames bien sûr, mais aussi une légalisation plus tardive de la fête (1952 pour la Fête des Pères, contre 1950 pour la Fête des mères). Depuis lors, pas de jaloux, seulement quelques nuances : grille-pain obligé pour les unes, cravate nouvelle pour les autres... mais le plus beau des cadeaux reste le petit cadeau surgi du fond du coeur !

En France, on célèbre la Fête des Pères, née en 1952, le troisième dimanche de juin. En Belgique, elle a lieu une semaine avant les autres...

... et au Luxembourg, plusieurs mois après tout le monde !

Mais au fait... avant 1952, comment faisaient les papas ?

Origine de la fête des pères

Dieu créateur a de tout temps été nommé Dieu le Père. Puis Abraham, Père des croyants, du XIXème siècle avant JC, patriarche biblique dans le sens d'ancêtre de plusieurs lignées, car les peuples juifs, arabes et chrétiens revendiquent être de sa descendance. Puis les romains avaient leurs pères, les empereurs nommés Pères de la Patrie, tel Auguste. D'ailleurs Père vient de Pater, tantôt créateur, tantôt emprunt de sentiments paternels à la fois tendres, autoritaires et protecteurs. Et chez les chrétiens, les pères étaient bien sûr les membres du clergé, origine que l'on retrouve dans le pape nommé Saint-Père par les catholiques.

Sans remonter au Pater familias romain, dont le terme usuel aujourd'hui évoque l'autorité plus que la tendresse, ce sont à nouveau les américains, comme pour les mamans, qui ont consacré les premiers un moment aux papas. Car il fallait rendre les deux sexes égaux, mais cette fois à l'envers !

Ainsi, tout comme pour la fête des mères, c'est en Amérique qu'est née l'idée de fêter les Papas et plus exactement à Spokane aux Etats-Unis. C'est une femme qui s'appelait Sonora Smart Dodd qui a eu cette idée en écoutant un sermon le jour de la fête des mères en 1909. Elle avait été élevée elle et ses cinq frères et soeurs par son père, Henry Jackson Smart, suite au décès de sa maman et elle fut donc la première personne à proposer la fête des Pères car elle voulait lui faire savoir à quel point elle lui était reconnaissante. Son Papa étant né un 19 juin, la première fête des Pères fut célébrée ce même jour en 1910 (mais il faudra attendre 1966 pour que la fête devienne officielle).

Calvin Coolidge, Président oublié de 1924 à 1929, inaugure son mandat par la création d'un jour spécial dédié aux papas, et Lyndon Johnson, successeur de John F. Kennedy, fixe cette fête au troisième dimanche de juin en 1966. Dès 1972, le président Richard Nixon institue la célébration nationale de la journée de la fête des Pères le troisième dimanche de juin. Comme en France, alors que la date diffère des Etats-Unis pour la Fête des Mères. On ne peut pas toujours être égaux !

Le cadeau le plus classique c’était la cravate

PETITE HISTOIRE DE LA CRAVATE

Cravate est un mot qui ne nous vient pas du latin. C'est un mot d'abord masculin, venu de Croate, pour désigner l'ornement porté par les cavaliers croates du régiment de mercenaires Royal-Cravate de Louis XIV au XVIIème siècle. Puis très vite porté au féminin. Le verbe cravater en a découlé au XIXème siècle. Mais avant cela, beaucoup de tissus avaient été noués…

Les tissus noués de l'Antiquité à... la cravate

Les premiers utilisateurs connus de la cravate semblent être les chinois. Il s'agissait d'un simple tissu noué autour du cou. Les milliers de soldats qui accompagnent le premier empereur chinois dans sa tombe du IIIème siècle avant JC sont tous cravatés de noeuds de soie. On retrouve cet usage dans beaucoup de peuples de l'antiquité, sur divers continents, signe d'asservissement autant que de dominance social. Tout comme les colliers et autres bracelets de métal ou de pierres précieuses. Donc signe distinctif, comme aujourd'hui : un jeune cadre dynamique ne se doit-il pas de porter cravate ? il n'y a qu'à voir les annonces de recrutement pour s'en convaincre, au moins en France !

Les romains en ont les premiers fait un autre usage. Les soldats romains portaient un tissu de soie ou de laine pour préserver leur gorge du froid, un focalium (fauces signifie gorge en latin). Qui disait focalium disait légionnaire, marque de statut autant que protection.

On retrouve ensuite cet usage chez des religieux de diverses confessions au cours des siècles.

Beaucoup plus tard, l'usage du port d'un tissu autour du cou va suivre la mode vestimentaire. On pense tout de suite à la fameuse fraise, suivie du jabot de dentelle, pas vraiment masculin mais moins strict que les costumes raides d'avant le XVIème siècle.

Ces cols vont prendre leur indépendance, pour être rapportés sur le vêtement.

Les Croates envahissent l'Europe

Sous l'influence du régiment croate, la cravate sera donc lancée au XVIIème siècle, le mot faisant son apparition vers 1650. Chaque classe sociale de l'armée s'en empare pour marquer son statut grâce à des tissus différents, puis la cour à Versailles s'enflamme. La mode est lancée à travers l'Europe. D'ailleurs le Roi Soleil avait son cravatier qui créait et lui nouait l'objet choisi en fonction du vêtement. La dentelle était toujours de mise, associée à la soie par exemple. Le noeud de cravate mettait en valeur le col, et réciproquement. Mais ces premiers plastrons blessants, notamment pour les soldats au combat, connaîtront de nombreuses variantes plus supportables.

C'est George Bryan Brummel en ce début XIXème outre-manche qui, tout en démocratisant le costume, mit la cravate en vedette, et il excellait dans l'art d'accommoder les noeuds. Les tissus étaient toujours non doublés comme aujourd'hui, mais précieux. L'Europe le suivit.

Le XXème siècle

Au début du XXème siècle, la folie-cravate un peu tombée en désuétude au fil des décennies, rebondit. La femme s'y met, en tout cas les garçonnes. En même temps le noeud-pap apparaît, sous différentes formes, à la suite de la création à Paris en 1904 de l'opéra dramatique italien Madame Butterfly, sur une musique de Giaccomo Puccini.

La suite est connue, l'avenir l'est moins. Même si depuis quelque temps on en trouve des clignotantes pour les fêtes. Et si les noeuds papillon ont appris à se faire tout seuls depuis longtemps (quel casse-tête à faire soi-même !).

L'usage du blanc ou du noir est toujours lourd de sens, la cravate est alors message. Les cravates se sont sophistiquées dans leur fabrication, doublées ou triplées, les formes (largeur et aussi longueur) évoluent, bref elles font l'objet de modes. La façon de faire le noeud semble maintenant immuable.

Si l'homme moderne la porte moins systématiquement au bureau en France et ailleurs, elle reste avant tout une marque de position sociale, et comme cadeau de Fête des Pères, on n'est pas prêt de lui tordre le cou !

Heureuse fête des pères
à tous les papas !

Bonnes fêtes des pères à tous




Et en particuliers à Roland, Gaston, Jhons, Yves,Ton'S, Jean luc, Tonki, Fidy,Lilian,Jean Mari, Mika, Jean Yves.

Friday, June 16, 2006

SADC QUI EST TU ?



La SADC va boulverser la vie économique et sociale de Madagascar d’ici 2016, suivant un calendrier ferme et irrévocable.

La déclaration et le Traité établissant la Communauté pour le Développement de l'Afrique Australe de l'anglais Southern African Development Community (SADC), qui a substitué la conférence de coordination ont été signés au sommet des chefs d'Etat le 17 juillet 1992, à Windhoek, Namibie. Cette communauté économique est consacrée aux idéaux du libre échange, de la libre circulation des personnes, d'une devise simple, de la démocratie, et du respect pour des droits de l'homme.

Les objectifs de la SADC sont:
- réalisez le développement et la croissance économique, allégez la pauvreté, mettre en valeur le niveau et la qualité de la vie des peuples de l'Afrique australe et supporter les désavantagés sociaux par l'intégration régionale;
- développer les valeurs politiques, les systèmes et les établissements communs;
- favoriser et défendre la paix et la sécurité;
- favoriser le développement auto-entretenu sur la base de l'indépendance collective, et de l'interdépendance des Etats membres;
- réaliser la complémentarité entre les stratégies et les programmes nationaux et régionaux;
- favoriser et maximiser l'emploi et l'utilisation des ressources de la région;
- atteindre une utilisation durable des ressources naturelles et la protection effective de l'environnement;
- renforcer et consolider les affinités de longue date et les liens historiques, sociaux et culturels parmi les peuples de la région.

Membres en 2005 : 15 pays
(Afrique du Sud (1994), Angola (membre fondateur), Botswana (membre fondateur), Congo (République démocratique, 1997), Lesotho (membre fondateur), Malawi (membre fondateur), Maurice (Ile), Mozambique (membre fondateur), Namibie, Seychelles (1997), Swaziland (membre fondateur), Tanzanie (membre fondateur), Zambie (membre fondateur), Zimbabwe (membre fondateur), Madagascar (2005))

Candidat : Ouganda

Le gouvernement malgache a décidé d'adhérer à la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (Sadc) en 2005.
“Une décision qui s'insère dans une volonté de se conformer aux principes de libre échange prôné par l'Organisation mondiale du commerce”, a déclaré Leonnel, directeur des relations internationales au ministère de l'Industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé lors de la conférence sur la Sadc durant le salon B to B.


Selon le calendrier établi, l'adhésion à la Sadc implique la concrétisation d'une zone de libre échange en 2008, une union douanière en 2010, un marché commun en 2015 et à terme, une union économique et monétaire en 2016.
Des études ont été menées pour anticiper les conséquences de cette intégration de Madagascar au sein de la Sadc notamment concernant la ratification du protocole commerce.
D'une manière générale, ce protocole se donne comme objectif d'annuler les droits de douane pour les 85% des produits échangés intra-Sadc en 2008 et une annulation totale pour tous les produits à l'horizon de 2012.


Techniquement, cette intégration présente des aspects plus ou moins contradictoires pour le pays. En tout cas, le consommateur reste le grand gagnant sur toute la ligne.
Un des avantages de la ratification du protocole commerce porte sur une baisse des prix et une grande disponibilité des produits sur le marché local. Il y aura également un élargissement de marché pour les entreprises et un transfert de technologie pour se préparer à la concurrence mondiale.
D'un autre côté, l'accès aux matières premières sera plus ouvert et plus abordable. En parallèle, l'intégration au sein de la Sadc entraînera une perte de valeur au niveau des recettes douanières. Une nette augmentation des importations et une concurrence étrangère accrue sont aussi prévisibles.
L'adhésion de Madagascar à la Sadc constitue un vrai défi aussi bien pour le gouvernement que pour le secteur privé.

RIONS SERIEUSEMENT



- "Quand on s'est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on n'osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir."

- "Si ma femme doit être veuve un jour, j'aimerais mieux que ce soit de mon vivant."

- "J'adore être pris en flagrant délire."

- "Qui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé."

- "Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter."

- "Du moment qu'on rit des choses, elles ne sont plus dangereuses."

- "La raison du plus fou est toujours la meilleure."

- Quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes torts."

- "On a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort."

- "Etre raisonnable en toutes circonstances. Il faudrait être fou..."

- "Une fois rien, c'est rien; deux fois rien, c'est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà acheter quelque chose, et pour pas cher."

- "Je n'aime pas être chez moi. A tel point que lorsque je vais chez quelqu'un et qu'il me dit: Vous êtes ici chez vous, je rentre chez moi!"

- "Mais pourquoi courent-ils si vite? Pour gagner du temps! Comme le temps, c'est de l'argent... plus ils courent vite, plus ils en gagnent."

- "Dès que le silence se fait, les gens le meublent."

- "Il paraît que quand on prête l'oreille, on entend mieux. C'est faux! Il m'est arrivé de prêter l'oreille à un sourd. Il n'entendait pas mieux."

- "La plupart des gens préfèrent glisser leur peau sous les draps plutôt que de la risquer sous les drapeaux."

- "C'est pour satisfaire les sens qu'on fait l'amour; et c'est pour l'essence qu'on fait la guerre."

- "Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable."

- "Un croyant, c'est un antiseptique."

- "La grippe, ça dure huit jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien."

- "Se coucher tard nuit."

Thursday, June 15, 2006

SECURITE PRESIDENTIELLE

L’un des gardes de corps du Président, Adrian Burrow, a été aperçu à maintes reprises ces derniers temps à Antananarivo, et de nombreuses sources affirment qu’il va reprendre ses services auprès du Président. Après avoir donné sa démission avant le départ de Jean Marc Koumba l’année dernière, a travaillé en tant que garde du corps d’un Ambassadeur asiatique en Iraq.

Le départ de ces deux gardes du corps étrangers a été interprété comme faisant suite à une différence de salaire entre les membres de la sécurité présidentielle malgaches et étrangers. Une information démentie par la suite par Jean Marc Koumba, où il a affirmé que contrairement à la rumeur, il touchait moins de 2000 euros, et qu’il était payé en francs malgaches. Néanmoins, si l’information s’avère exacte, le retour d’Adrian Burrow ne peut que signifier que la sécurité présidentielle va être renforcée.

Loi Sarkozy : un Malgache de 8 ans sera expulsé, selon le « Washington Post »

La loi Sarkozy fait toujours des vagues. Jusqu’aux Etats-Unis, au Congrès américain principalement, rapporte le journal « Washington Post » en consacrant, hier, un long article sur le sujet à travers le cas d’un jeune élève malgache de 8 ans.

Il s’appelle Andrianina (son nom de famille ne sera pas divulgué pour les raisons que l’on sait). D’après le quotidien américain, il aime les maths, le basket-ball et la bibliothèque où il affectionne les livres sur la nature et les animaux. Et selon son maître à l’école primaire La Faiencerie, dans la banlieue sud de Paris (Bourg-La-Reine, près de Cachan où se trouve le foyer malgache), il figure parmi les meilleurs de la classe.

La fin de l’année scolaire ne sera cependant pas pour lui synonyme de libération et farniente avec les vacances. Elle marque plutôt son expulsion, lui, sa sœur et ses parents, dans le cadre des nouvelles mesures prises en France contre l’immigration clandestine. Car aussi jeune qu’il est, Andrianina n’est pas moins un immigré illégal.

L’histoire commence dans le tumulte de 2002. Employé dans un laboratoire pharmaceutique d’Antananarivo, son père obtient un stage de 3 mois en France. Il ne commencera jamais son stage, rapporte le « Washington Post ». Sans aucun doute, la douloureuse crise post-électorale a amené le stagiaire à faire un choix définitif de tenter l’aventure, le mythe de l’« andafy » étant pour les ressortissants malgaches. Selon le reportage, il a ainsi travaillé en tant que livreur et logeait dans un petit appartement avec 6 personnes.

Un an et des économies après, il fait venir sa femme qui confie Andrianina, alors âgé de 5 ans, et sa fille de 2 ans, à sa belle-mère. C’est en décembre 2004, à l’approche peut-être des fêtes de fin d’année durant lesquelles les sentiments sont très forts, que le « regroupement familial » (ndlr) se fait avec l’ « arrivée » des deux enfants, le couple ayant pu économiser avec l’apport de la femme qui fait du baby-sitting et du ménage et les petits boulots de l’époux en plus de son métier de livreur.

L’article du quotidien américain ne précise pas la période, mais toujours est-il qu’Andrianina puis sa petite sœur sont inscrits à l’école, la loi française n’exigeant pas la régularité des papiers des parents pour l’inscription des enfants à l’école.

Alors que les parents font tout (d’après l’article) pour ne pas s’exposer aux contrôles de Police en s’acquittant par exemple des factures de l’EDF et GDF, et achetant leurs tickets de Métro, la mère se fait quand même épingler le 18 avril dernier au sortir de la station pas très loin de sa résidence où les parents et les deux enfants logent ensemble dans la même chambre.

Après deux heures de détention, elle sera libérée en recevant une lettre d’expulsion. Elle fait appel de la décision devant la Justice française qui confirme la décision administrative. Et récemment, elle vient de recevoir l’ordre de quitter le territoire français.

Les recommandations faites, la semaine dernière, aux autorités locales sur les éventuelles régularisations des familles illégales pour cause d’enfants scolarisés, n’excluent cependant pas qu’Andrianina et sa famille soient expulsés au début du mois prochain.

Aussi malheureux qu’il soit, le cas d’Andrianina n’est certainement par unique. En 2002, il y eut beaucoup de nos concitoyens qui sont partis voir des ciels plus cléments à cause de la crise et les persécutions. En 1991, c’était le cas à peu près pareil mais dans une moindre mesure. Et la majeure partie de la diaspora en France est constituée des privilégiés de la Première République et des déçus de la Révolution socialiste de l’amiral Ratsiraka qui comble d’ironie, figure parmi les exilés.

A travers Andrianina, qui se traduit littéralement par « celui qu’on respecte », les mesures prises par la France qui est souveraine dans ses décisions, devraient en fait interpeller les autorités malgaches. « Même sans papiers, nos conditions sont 10 fois meilleures qu’à Madagascar », dit la mère après avoir fait observer au juge qu’« on est avant tout ici pour l’avenir de nos enfants ».

Cette femme est, à ne pas en douter, ressemble à toutes celles qui aspirent à une belle carrière pour leur progéniture. Le système de plus en plus sélectif, par l’argent d’abord et principalement, ne peut cependant répondre à cette aspiration à Madagascar. Demandez où sont formés les rejetons de nos dirigeants et avec quels financements et vous comprendrez pourquoi des gens se risquent pour la formation de leurs propres enfants.

TRAFIC DE MÉDICAMENTS - DEUX MALGACHES INCARCÉRÉS À LA RÉUNION



Le
navire Cap-Moret, bateau de pêche, qui a servi au trafic.


Partis de l’île Sainte-Marie, deux Malgaches à bord d’un navire ont amerri au Port où ils ont été arrêtés avec une cargaison de 88 000 cachets d’Artane et Rivotril.

Terminus. L’aventure s’est terminée lundi au Port (La Réunion) pour deux ressortissants malgaches partis de l’île Sainte-Marie à bord ‘un navire.
Ils étaient en possession de 5 200 cachets de Rivotril et 3 600 autres d’Artane. En outre, il y avait 60 cartouches de cigarettes. Des substances vénéneuses et des marchandises prohibées.
Selon le récit du Journal de l’île de La réunion (Jir), le navire accostait le port de plaisance du Port, tôt lundi. Deux hommes sortaient du bord du navire Cap Moret.
Les vigiles du port les ont aperçus avec deux sacs de sport qu’ils ont déposés dans un coin , les deux hommes ont pris la fuite mais une voiture Nissan avec deux personnes à l’intérieur rôdait aux alentours avant de disparaître. Le couple revenait quelques minutes plus tard avec une autre voiture avant de s’enfuir sans les sacs. Les vigiles ont pris le numéro de la plaque minéralogique. Les policiers sont prévenus. Ils arrivent et ouvrent les sacs contenant les marchandises interdites à La Réunion valant 20.000 euros. Une enquête est vite menée. Les propriétaires des deux véhicules sont retrouvés. Le couple est placé en garde à vue.
Les deux marins convoyeurs des sacs ont été interpellés. Il s’agit du capitaine et du cuisinier du Cap Moret. Au total, sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Trois seront relâchées, deux placées sous contrôle judiciaire et les deux autres incarcérées à la maison d’arrêt Juliette Dodu.
Dans le Quotidien de La Réunion, il est mentionné que le capitaine du bateau et une Portoise de 42 ans ont été placées en détention provisoire. Sa complice de 39 ans a été laissée en liberté, sous contrôle judiciaire.
Lors de l’enquête, le capitaine a affirmé en être à son premier coup. Les deux “importatrices” par contre n’ont rien voulu révéler.
En 2000, une femme d’origine malgache de retour de Madagascar, s’était fait arrêter avec 20 000 cachets de neuroleptiques dans ses bagages.
L’artane, le rivotril et rophynol qui sont en fait de véritables drogues sont interdits à la Réunion. Ce qui ne semble pas être le cas à Madagascar où on peut en trouver dans les pharmacies.
La consommation de ces produits associés au rhum, au whisky ou à la bière par les jeunes augmente de façon effrénée. Les quartiers pauvres et populaires de Saint-Denis, Saint-André et Saint-Benoit sont les principaux concernés.

Il y a toujours des malgaches qui brillent par de sombres affaires de mic mac.