Friday, April 14, 2006

Les effets pervers de la liberté provisoire

Une employée de maison a été accusée, hier à Anosy, d'avoir soutiré deux feuillets de chèque de son employeur, à Ampefiloha, en février. Des sommes assez importantes ont été successivement retirées du compte, 580.000 ariary au total. Aucun soupçon n'a, jusqu'ici, pesé sur cette femme de ménage. La réception du relevé de compte a pourtant surpris la victime, quelques semaines plus tard. Elle a failli se retourner contre sa banque, puis finalement décidé de porter l'affaire en justice. L'identification de la personne chargée de retirer le deuxième chèque a permis de remonter la piste et démanteler le petit réseau. Durant l'interrogatoire, la bonne a aussi reconnu le fait à lui reproché. Et de dénoncer ses deux complices, dont une femme. Les trois larrons étaient épinglés, mardi, et traduits devant le Parquet, à Anosy, hier, en fin de matinée.
“J'ai demandé à ma cousine de retirer le butin, mais malheureusement elle est illettrée. J'ai dû supplier une autre personne pour effectuer le retrait à la banque”, a avoué la bonne. Elle a également consenti avoir payé 40.000 ariary à ses émissaires.
Les escrocs ont cependant bénéficié d'une liberté provisoire grace à l' assouplissement de la loi.

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