Tuesday, January 24, 2006

Comment mourut l'ex-époux de Ranoro, la femme de Ramanjaka ?

Ramanjaka, un arrière arrière... grand père, a épousé une très jolie femme appelée RANORO.
Ranoro n'était autre que la veuve d'un cousin de Radama I, appelé Ramananolona. Ce dernier, un chef militaire de Ranavalona, était un personnage ambiteux et ne cahait pas son intention de monter au trone. Mais malheureusement pour lui ,les murs avaient des oreilles.

On prête à Ramananolona (un cousin de Radama I et ex-époux de Ranoro) l'intention de se proclamer roi du Sud de Madagascar, de monter ensuite en Imerina pour chasser la Reine Ranavalona 1ère.
Dès leur arrivée, les envoyés de la Reine et les adjoints du gouverneur de Fort-Dauphin cherchent à trouver la meilleure façon de se débarrasser de lui, d'autant que ses fidèles sont des obstacles à surmonter car leur nombre permet à Ramananolona de faire face à n'importe quelle situation.
Ils usent alors d'une ruse grossière pour l'isoler. Ils proposent que l'on autorise les soldats et les esclaves à remettre en état leurs abris délabrés. Pour cela, ils ont besoin d'aller chercher des matériaux en forêt à une trentaine de kilomètres du fort. Ramananolona y consent.
Le lendemain à l'aube, soldats et esclaves partent et ne reviendront que l'après-midi. Un roulement de tambour doit être le signal d'un rush général pour le surprendre dans son lit.
Effectivement, le tambour réveille le prince qui envoie son garde de corps, le fidèle Itoabaratra, s'enquérir auprès de son adjoint Ramanasina des raisons de ce tapage non autorisé. Dès qu'il sort, Itoabaratra comprend les raisons de ce tambour. Il essaie de prevenir le gouverneur en criant, mais celui-ci ne comprend pas et lui demande les raisons de ces cris. Guidés par le roi de Ramananolona, les “sicaires de la Reine” se précipitent dans sa chambre et le sagayent dans son lit. "Il était si gras que le sang coula peu" (Raombana).
Leguevel de Lacombe confirme son obésité. "Ce n'était plus cet officier alerte, vif à la taille élancée que j'avais vu, en 1823, briller dans l'état-major de Radama. J'avais devant mes yeux une masse de chair qui pouvait à peine mouvoir; Ramananolona était si replet que le moindre mouvement lui était devenu une fatigue, il était condamné à rester perpétuellement étendu dans un fauteuil".

En épousant Ranoro, la famille de Ramajaka , et surtout son père Andriantsolo, s’exposèrent aux méfiances de la Reine , et l’histoire le confirme.


Anniversaires

Alexia Razafimbelo est née un 24 Janvier...

Rina Randriatsoa est née un 24 Janvier...

Et Agnes Ramanantsoa ( Tantine Agnes) est née un 24 Janvier

MYSTERES OU COÏNCIDENCES ?

Les informations qui suivent sont véridiques et vérifiables.

Abraham Lincoln fut élu au congrès en 1846. John F. Kennedy fut élu au congrès en 1946. Abraham Lincoln fut élu président en 1860. John F. Kennedy fut élu président en 1960. Les noms Lincoln et Kennedy sont composés de 7 lettres. Les deux furent très attachés à la défense des droits de l’homme. Les épouses des deux présidents perdirent leur enfant alors qu’elles vivaient à la Maison Blanche. Les deux présidents furent tués d’une balle dans la tête. Les deux présidents perdirent la vie un vendredi.

La secrétaire de Lincoln s’appelait Kennedy. La secrétaire de Kennedy s’appelait Lincoln. Les deux présidents furent assassinés par des "sudistes" Les deux présidents eurent pour successeur un "sudiste" Le nom de chacun de leurs successeurs s’appelait Johnson. Le nom de chacun de leurs successeurs comportait 7 lettres. Andrew Johnson, qui succéda à Lincoln, est né en 1808. Lyndon Johnson, qui succéda à Kennedy, est né en 1908. John Wilkes Booth, qui assassina Lincoln, est né en 1839. Lee Harvey Oswald, qui assassina Kennedy, est né en 1939. Les deux assassins étaient connus par leurs trois noms. Le total respectif des lettres de leurs trois noms comporte 15 lettres. Lincoln mourut dans un théâtre appelé "Kennedy". Kennedy mourut dans une voiture appelée "Lincoln" John Wilkes Booth tenta de s’échapper depuis un théâtre et fut arrêté dans un immeuble. Lee Harvey Oswald tenta de s’échapper depuis un immeuble et fut arrêté dans un théâtre. Booth fut assassiné avant son procès. Oswald fut assassiné avant son procès.

Et maintenant le plus surprenant…

Une semaine avant d’être assassiné, Lincoln était en vacances à Monroe, Maryland. Une semaine avant d’être assassiné, Kennedy était en vacances avec Marilyn Monroe.

Tout ceci n’est que pure coïncidence… ?

N’est-il pas possible que notre monde soit guidé par des forces qu’en réalité nous ne connaissons pas… ? Ou peut-être que nous vivons dans un monde parallèle ou certaines personnes peuvent aller de l’un à l’autre…

…La vérité et la réalité sont probablement … … dans l’obscurités…

Sunday, January 22, 2006

Saviez-vous que.....

Question de culture, saviez-vous que...

L'expression « Il vente à écorner les bœufs » vient du début du siècle, lorsque les fermiers devaient couper les cornes des bœufs, ils choisissaient des journées de grand vent.
Ceci avait pour effet de favoriser la cicatrisation et du même coup d'empêcher les mouches de contaminer les plaies. Les mouches ne volent pas par journée de grand vent. Voilà... c’est intéressant de connaître l’origine des expressions qu’on utilise si souvent par automatisme!

À l'origine, le Coca-cola était vert. Le cocaïer, plante qui produit la feuille de coca, n’a pas eu que pour fonction de produire la cocaïne. En effet, l’industrie de Coca-cola se servait de la noix et de la feuille de coca comme ingrédients de sa boisson gazeuse. Avant d’être commercialisée, cette boisson appelée « vin de cola » était employée à des fins pharmaceutiques. Les Indiens l’utilisait déjà il y a 5000 ans pour ses vertus thérapeutiques (diminution de la fièvre, apaisement de la faim et de la soif, opérations, maux d’estomac...).

Maintenant, le Coca-cola est brun?? En effet, la coca fût remplacée par un autre stimulant, la caféine. Toutefois, la couleur d’une boisson n’est plus aujourd’hui en relation directe avec la composition de ses ingrédients. Vous souvenez-vous du Coca-cola blanc?!

Il y a chaque jour plus de billets imprimés pour le Monopoly que pour le Trésor US.

Les Hommes peuvent lire une plus petite écriture imprimée que les femmes, par contre les femmes entendent mieux.

Le pourcentage du continent africain encore sauvage : 28% OK ? Maintenant écoutez ça: pourcentage du continent nord-américain encore sauvage : 38%.

Les plus jeunes parents au monde avaient 8 et 9 ans et vivaient en Chine en 1910. Alors cessons de dire que nos adolescents sont précoces!

Le plus jeune Pape était âgé de 11 ans.

Sur tous les jeux de cartes, les 4 Rois représentent les 4 Grands Rois de l'histoire : Pique: le Roi David, Trèfle: Alexandre Le Grand, Coeur: Richard Coeur de Lion, Carreau: Jules César.

Lorsque vous croisez une statue équestre dans un parc, si le cheval a ses 2 jambes avant en l'air, le personnage représenté est mort au combat.

Si une jambe est en l'air, le personnage est mort des suites de blessures reçues au combat.

Si les 4 jambes sont au sol, le personnage est mort de causes naturelles (pas au combat).

En passant, le cheval a des jambes, et non des pattes.

Qu'est-ce qui se produit le plus au mois de décembre que dans n'importe quel autre mois ? La conception. Il vous reste 12 jours pour vous amuser (2005-12-19)!!!

Si on épelle tous les nombres en anglais (one, two, three, four,...), jusqu'où faut-il aller pour trouver la lettre A ? Jusqu’à 1000 (one thousAnd).

Qu'ont en commun les gilets pare-balle, les escaliers de secours, les essuie-glaces, les imprimantes laser? Tous ont été inventés par des femmes.

Quel est le seul aliment qui ne se gâte pas?

Le miel.

Une coutume vieille de 4000 ans, à Babylone, voulait que pendant le mois qui suivait un mariage, le père de la mariée devait offrir à boire à son beau-fils autant de « mead » qu'il pouvait.

Le « mead » était une bière à base de miel, et comme le calendrier était basé sur les cycles lunaires, cette période était appelée le mois du miel. D'où de nos jour l’expression la Lune de Miel!

Sous l'Ancienne Angleterre, si on n'était pas membre de la famille royale, on ne pouvait pas avoir de relation sexuelle sans l'accord du Roi.

Pour avoir un bébé, il fallait demander audience auprès du Roi, qui vous remettait un panneau à clouer sur votre porte pendant le rapport. Sur le panneau était écrit F.U.C.K., pour Fornication Under Consent of King. Pas trop vulgaire quand même!!

Les Écossais ont inventé un jeu il y a des années. Il était intitulé: Gentlemen Only, Ladies Forbidden (Réservé aux Hommes, Interdit aux Femmes). G.O.L.F ! C'est ainsi que ce mot est entré au dictionnaire. Vous voyez! Nous allons nous coucher moins niaiseux ce soir... C'est-à-dire aussi niaiseux mais plus renseigné!!!!

Saturday, January 21, 2006

Friday, January 20, 2006

Andriantsolo et Andramasina






A quelques kilomètres seulement d'Andramasina, surplombant Ankorona, se trouve Ambohimanana, le site actuellement connu comme le plus ancien des Hautes terres. Trouvés à quatre mètres de profondeur dans un premier fossé et datés au Carbone 14, des restes de charbon d'Ambohimanana donnent la date du IXe - Xe siècle. Les fouilles d'Ambohimanana ont fourni la preuve que, dés l'époque "vazimba", les Malgaches élevaient le zébu et en consommaient la viande. Que, dés cette époque aussi, ils connaissaient la métallurgie du fer.

Créée à l'époque la plus ancienne de l'occupation des Hautes terres, Andramasina reste le modèle type de I'ancienne cité princière idéale. Son ancienneté, son prestige et sans doute aussi la sage politique de tous ses princes lui ont permis de conserver sa forêt. Rappelons qu'autrefois, quand un prince était vaincu, ses sujets étaient souvent contraints de déguerpir et sa forêt réduite en bois de chauffe pour les vainqueurs.

 Ces forêts princières ne pouvaient être l'objet d'une appropriation personnelle : elles ne faisaient pas partie du patrimoine personnel des seigneurs et les héritiers de ceux-ci ne pouvaient se la partager. Alan-dapa, c'était un bien attaché au fanjakana, tout comme l'étaient certaines rizières et terres de culture appelées tanin-dapa. Elle constituait une sorte de pharmacie traditionnelle, fournissant au seigneur les moyens d'assurer la santé de sa parentèle et de ses sujets. Il se devait d'ailleurs de l'entretenir et de maintenir la plénitude de ce rôle de pharmacie.

 On se souvient que, très récemment encore, chaque année du Vendredi (taon-joma) qui était aussi l'année de la circoncision, et accompagné de douze personnes de sa seigneurie, douze étant le signe de la divine souveraineté célestielle, le Prince d'Andramasina partait dans la forêt de l'Est chercher les sauvageons à rapporter et replanter dans la forêt du lapa pour l'enrichir ou remplacer les espèces en voie de disparition.

C'est alors que le mpanjaka de la dynastie zafirambo de Vohitrarivo, prés de Tsinjoarivo sur I'Onive, que son nom donne pour Prince de I'Univers Andrianonindanitramantany signifiant à la fois "Prince des fleuves du ciel et de la terre" et "Prince du fleuve dans le ciel et sur la terre", donna sa fille en mariage à Andriamasinavalona, roi de I'Imerina aux quatre provinces (Imerina efa toko), qui avait déjà posé le programme que reprit plus tard Andrianampoinimerina: "Ny riaka no valam-parihiko", seule la mer était la limite de sa rizière. 

Les négociations auxquelles se livrèrent les deux Princes, reconnurent que, selon l'usage, les deux premiers enfants de Ralaniboahangy "Dame Ciel de Perles de Corail" appartiendraient à la famille de leur mère et que le (ou la) premier(ère) né(e) hériterait du fanjakana d'Andrianonindanitramantany.

Situé à 8 km au sud est d'Ambatolampy : RN 7 route du sud 65 km d'Antananarivo se trouve Tsinjoarivo jadis appelait Andrangalisa Région connue en tant que trait d'union reliant la partie orientale comme Marolambo à la partie centrale de Madagascar Site de montagne, autrefois recouvert de forêt, entouré d'escarpements au pied desquels coule la rivière Onive très beau site naturel, embelli par deux chutes d'eau de l'Onive .C'était le fief de deux seigneurs, Andrianaivoravelo et Ramanjaka lorsque Ranavalona Ière y construisit un Rova (enceinte royale) qu'elle fit occuper par 30 hommes d'Iharanandriana, 30 hommes d'Antsimondrano, et par des Betsimisaraka d'Anosibe. Le Rova de Tsinjoarivo se composait de cinq bâtiments dont le plus grand et le plus beau, dit Tranofahasivy, était la résidence royale. 

Aux environs du Rova, se trouvent plusieurs sites pittoresques, dont la fameuse cascade appelée Andriamamovoka, en contrebas à l'ouest, et à 400 m. de là, Ambavaloza, une autre chute d'eau où l'Onive s'engouffre entre deux roches en forme de gueule de fauve, d'où son nom. Une large route bien entretenue conduisait, à l'époque, du Rova au bord d'Andriamamovoka.
C'est à cet endroit, où l'on avait aménagé une petite plate-forme, que Ranavalona Ière assistait à un jeu auquel elle se plaisait beaucoup: on y amenait une vache volavita qu'on précipitait dans la cascade; en quelques instants, l'animal glissait, roulait, puis était englouti par le torrent, poussant des beuglements formidables, tandis que crépitaient les applaudissements de la reine et des spectateurs.
Ranavalo Ière se rendit à Tsinjoarivo par trois fois; Ranavalona II, une seule fois, pour un séjour de convalescence vers la fin de 1882; et Ranavalona III par deux fois: en août 1889 et en octobre 1890.

L'histoire d'Andramasina et de sa région est encore à faire pour les siècles les plus anciens, néanmoins, l'on sait déjà de façon sûre qu’au XVe XVI e siècle, les princes de Milangana, qui domine toute la région au nord-est, s'étaient procurés, comme d'autres princes d'Imerina, de beaux vases en céladon de fabrication chinoise dont on a retrouvé des fragments lors d'une reconnaissance archéologique. Et la tradition orale, conservée par les mpitantara manendy qui étaient au service des Princes, nous fournit son histoire depuis le XVIII e siècle.

Regrettant l'Ambohimanjaka de la région de l'Oniva qu'elle abandonnait pour s'installer à Andramasina, Ralaniboahangy obtint de son mari la création d'un nouvel Ambohimanjaka surplombant Andramasina au nord. Affirmant son autorité souveraine et celle de son épouse sur la région, Andriamasinavalona rabaissa au rang roturier les havan'Andriana de la région qui, appelés pour y ériger le lapa Mandovahasina de Ralaniboahangy, avaient apporté,
suprême injure, des fagots d'ambiaty au lieu du bois nécessaire à la trano kotona de Ralaniboahangy.

Ralaniboahangy n'eut pas d'enfant, mais selon le principe général Ny Andriana tsy maty momba, aucun Andriana ne pouvait mourir sans descendance. Ralaniboahangy adopta donc les deux premiers nés de sa soeur et du prince d'Antongona qui, par convention, devaient revenir à leur famille maternelle. Ce furent Andriantsolo et sa soeur Ratsiavanga : le premier fut installe à Andramasina et Ambohimanjaka, la seconde à Anosibe.

Sans doute est ce par anachronisme descendant, qu'une tradition orale accorde à Andriantsolo d'avoir établi Andramasina en défrichant la forêt. En revanche, un des aménagements importants que conduisit Andriantsolo fut la création du lac sépulture qui, dominant Andramasina, est à l'ouest d'Ambohimanjaka. Il hérita bien du fanjakana de son grand-père Andrianonindanitramantany et de sa mère Ralaniboahangy. A la fin du XVIII e siècle, en toute indépendance à l'égard d'Antananarivo, son autorité de mpanjaka s'étendait d'Andramasina jusqu'aux limites d'Ambohimanga du Sud, Vohitrarivo sur l'Onive restant une des capitales de son royaume : c'est notamment là qu'il fit circoncire son fils et héritier Ramanjaka. Quand Andrianampoinimerina commença à réaliser l'unité de l'Imerina, il apporta son royaume au Prince d'Ambohimanga et Antananarivo et devint Zazamarolahy et vadintany dans la nouvelle formation politique. Les premiers vadintany d’Andrianampoinimerina n'étaient pas encore ces sortes d'huissiers que devinrent les tenants du titre à la fin du XIX e siècle. Ils étaient, notamment dans leurs anciens royaumes et principautés, les grands juges qui réglaient les conflits qui ne manquent pas d'intervenir dans la vie de toute société. Ce furent eux qui, par la suite, furent les premiers à porter le titre d'Andriambaventy
Andriantsolo, dont on se souvient encore que sous Radama I°, il créa a Ambohimanjaka la première école de la région, mourut en 1837 et, comme il y était de tradition pour les princes qui avaient exerce le pouvoir souverain, son corps fut éviscère et embaume avant d'être "cache" dans le tombeau construit au sommet d'Andramasina, là où ses descendants andriamasinavalona peuvent encore aujourd'hui trouver leur dernière demeure.
Le fils d'Andriantsolo, Ramanjaka qui avait épousé Ranoro, la veuve de Ramananolona, un cousin de Radama 1° exécute sur ordres de Ranavalona 1° en 1828 à Fort Dauphin Faradifay disait on alors hérita de la principauté. Un peu en amont de Vohitrarivo, il en a distrait, pour les donner à Ranavalona, les chutes d'Andriamamovoka sur I'Onive et les terres qui l'entourent. C'est là que la Reine fit édifier le Rova de Tsinjoarivo. Aux neveux de celle-ci, il donna deux files de I'Onive : l’une à Ramahatrarivo, l’autre à Ramonja. Ce sont aujourd'hui Anosin-dRamahatra et Anosin-dRamonja, un peu en amont d'Anosimasina qu'il conserva. La maison d'Andramasina entretenait, notamment par les alliances matrimoniales, d'excellentes relations avec les souverains. Cela ne l'empêchait pas de rester sur son quant à soi. Quand Ranavalona 1° se rendit à Tsinjoarivo, elle passa par Andramasina, mais comme par hasard et à la satisfaction de Ramanjaka, les devins du lieu lui déconseillèrent d'aller à Antampon'Andramasina .Cela permettait d'éviter d'autres demandes de la Reine auxquelles il n'aurait pas été possible de se soustraire.
Les bonnes relations n'arrangeaient pas tout. Ramanjaka ayant pris une anguille de très grande taille dans ses fefin'amalona de Vohitrarivo, la fit porter à Ranavalona I lors de la préparation de ce mets de choix, les cuisiniers du Rova trouvèrent le crâne d'un chat dans le corps de l'anguille.
 La Reine pensa que Ramanjaka voulait l'ensorceler et dépêcha des Tsiarondahy pour 1'executer. L'on informa ensuite la Reine que ce chat pouvait être simplement une des proies de l'anguille. Elle dépêcha alors d'autres Tsiarondahy pour annuler son premier ordre, mais ils arrivèrent trop tard, le mal était fait. En compensation, la Reine accorda à Ramanjaka de grandes funérailles. Son tombeau fut établi au nord de celui de son père, et il fut décidé qu'après le décès de sa femme qui y serait également "cachée", le tombeau, comme celui de tous les rois, ne serait plus ouvert. C'est pourquoi ce que l'on appelle "tombeau d’ Andriantsolo" comporte en fait deux tombeaux dans le même monument.
Celui ci jusqu’à la colonisation, était donc surmonté de deux trano manara. Rasoamanjaka, la fille de Ramanjaka, puis Rafondriaka, le fils de cette dernière, furent les derniers seigneurs d'Andramasina. Par la suite, le pouvoir seigneurial devait revenir à Rangory, fille de Rasoamanjaka ou a un homme ou une femme de sa descendance. La conquête française fit disparaître ces institutions, mais c'est dans la région où s'étaient réfugiés les zélateurs de Rakelimalaza condamne à l'autodafé par Ranavalona II, que, devant le reste de la Cour dans le combat centre 1'envahisseur, les Menalamba élirent un nouveau roi.
Andramasina conservait son prestige et son ancienne autorité et restait une des sources d'inspiration du pouvoir selon la tradition ancestrale. Le pouvoir colonial n'y fut pas insensible puisque, dans la nouvelle administration, il lui conserva son rang de chef-lieu, ce rang que la cite conserve jusqu'a ce jour comme centre et capitale du Fivondronana d'Andramasina.

Wednesday, January 18, 2006

Madagasikara sy ny malagasy


Ny filazana hoe "MALAGASY"






Hatramin'izao dia maro tokoa ny olona izay mbola mihevitra hatrany fa ny fiantsoana hoe "malagasy" dia tena anarana nentim-paharazan'ireo mponina teratany eto Madagasikara ary ny malgache ohatra dia fomba fanononan'ny Frantsay an'io teny io fotsiny. Ny tena marina anefa dia hafa lavitra noho izany ka tsara raha mba ampahatsiahivina kely etoana.


Foko kely Tanosy

Voalohany indrindra aloha, raha ny tantaran'ny fampiasana an'io teny io no dinihina dia izao no azo ambara.

Araka ny fikarohana nataon'ny J.-C.Hébert ("Madagascar et Malagasy, histoire d'un double nom de baptême", Bulletin de Madagascar, juillet-août 1971), ny soratra tranainy indrindra ahitana ny teny misy ifandraisana mivantana amin'ny hoe "malagasy" dia ny bokin'ilay pretra portugesy Luis Mariano (1613) izay manambara fa, tamin'izany fotoana izany dia Maticassi no anarana nentin'ny mponina tany amin'ny faritra atsimon'i Faradofay/Taolagnaro ankehitriny. Taona maromaro taty aoriana (1651) dia avy koa ny fitantaran'ilay mpiantsambo Frantsay François Cauche izay milaza fa ny anarana entin'ireo mponina ao amin'io faritany Antanosy io, izay antsoiny indrindra koa hoe Madegasse, dia Mallegasse. Ary tsara ho marihina fa ho an'ity mpanoratra ity, ny anarana ilazany ny mponina rehetra eran'i Madagasikara (izay samy ry zareo dia tsy nitondra anarana tokana satria tsy mahatsiaro tena velively ho karazan'olona iray mitovy!) dia "Madagascarois" tsotra izao!



Ny teratany farahidiny indrindra
Tsikelikely anefa dia niseho teo amin'ireo mpanoratra Vazaha, indrindra moa ireo tsy dia mahafantatra laotra ny tena marina momba an'i Madagasikara, ny fiantsoana ny mponina teratany eto amin'ny nosy hoe "Mallegasse" na "Madecasse". Ary farany dia mba noraisin'ireo tompon-tany koa io anarana io, tsy hoe akory sanatria mba ilazany tokoa ny tenany (mbola ampy azy tamin'izany ny tena anaram-poko sy firenena nentin-drazany avy!) fa kosa ireo karazan'olona teratany faran'izay ambany ka fivarotra indrindra amin'ny mpanondrana andevo (négriers!) vazaha. Miharihary tokoa izany ohatra amin'ny fitantaran'i Robert Drury (1715), ilay zatovolahy anglisy nandevozin'ny Tandroy izay manambara fa ny hoe "Mallacoss / Malagasy" dia "anaram-bositra ilazan-dry zareo [mponin'ny Fiherenana] ny olona ambany tsy misy vidiny indrindra amin'ny teratany" (A nickname they give the meanest of the natives). Mazava tokoa ary fa na ny Vazaha farahidiny andevon'ny Tandroy aza dia mbola mahatsiaro-tena ho ambony noho ny Malagasy!

Ho an'ireo Vazaha anefa moa, ary indrindra ny Frantsay izay fantatra fa hatramin'ny fiandohan'ny taonjato faha-18 dia ny varotra andevo no anton-draharaha lehibe indrindra teto amin'ny morontsiraky Madagasikara, dia lasa ny mponina teratanin'ny nosy rehetra no nanjary tafatambatra ao anatin'io filazana mitondra fanambaniana io. Izany hoe, raha tsorina, ny Malagasy tamin-dry zareo dia : 1) Ireo foko monina eto Madagasikara, famporisika amin'ny fivarotam-basy mba hiady sy hifampivarotra samy izy; 2) Karazan'andevo mainty hoditra (esclaves nègres) fahita any amin'ny faritra atsimon-andrefan'ny Ranomasina Indiana, eo anilan'ny Kafiry na Afrikana.



Ny mpianatry ny Vazaha
Tamin'ny fanekena vita sonia ny 23 oktobra 1817 dia neken'i Fanjakana Anglisy, izay anisan'ny firenena matanjaka indrindra eran-tany tamin'izany, ho mpanjaka tokan'i Madagasikara i Radama. Azo lazaina ary fa nanomboka tamin'io fotoana io koa dia tafajoro amin'ny "fomba ofisialy" eo imason'ny raharaha iraisam-pirenena ny fisian'ny Madagasikara amin'ny maha "Firenena" (Etat) manokana azy. Mazava ho azy anefa ho an'ireo mpandinika Vazaha fa ny mponina ao amin'ny "Firenena" iray toy izany dia tsy maintsy mba mitondra koa anarana manokana ahafahana manavaka azy amin'ireo vahiny mizaka zom-pirenena hafa. Ny olana dia fantatra fa tsy nanana velively anarana imbonana fampiasan-dry zareo samy irery ireo foko isan-karazany teto Madagasikara. Ka noho izany ary dia tsy nanan-tsafidy ireo Vazaha fa voatery nandray avy hatrany ny fiantsoana hoe "malagasy" izay efa nahazatra ary zahateo hatramin'ny ela.

Ary dia hita tokoa fa hatramin'ny tenantenan'ny taonjato faha-19 dia saiky ny mpanoratra vazaha irery ihany no mampiasa an'io fiantsoana io. Na i Radama aza mantsy dia toa tsy mbola nahatsapa velively ny antony tokony ampiasana anarana tokana iantsoana ireo mponina tompontany rehetra eran'i Madagasikara. Ka ho azy, ny fitambaran'ny mponin'Imerina dia ireo Ambanilanitra (izany hoe ny tena Merina-Ambaniandro sy ireo Mainty ary ny Andevo) ary ireo any anindrana, rehefa tsy antsoiny amin'ny anarany ilazany ny tenany manokana (toy ny hoe Sakalava na Sihanaka ohatra) dia tondroiny araka ny toetry ny tany honenany (Ambaniravinkazo sy Ambanivolo ohatra ho an'ireo any amin'ny sisiny atsinanana). Ary azo lazaina fa hatramin'ny fiafaran'ny Fanjakana Merina mihitsy no nitohy hatrany ny fijery sy ny filazana toy izany. Ho an'ireo Mpanjaka merina dia Ambanilanitra no fomba fiantso ny vahoaka fa tsy "malagasy" velively akory!

Tsikelikely anefa dia voatarik'ireo Vazaha, ary indrindra moa ireo misionary, hanaraka ny fijerin-dry zareo manokana ireo tompontany mpianany, na momba ny raharaham-pivavahana izany na amin'ny fampiasana indrindra ny anarana hoe "malagasy". Ho an'ireto voalaza farany ireto dia anarana vaovao tsapa toy ny fiantsoana "moderina" tsotra izao ny "malagasy" satria fampiasam-bazaha sady fahita mahazatra ao amin'ny boky sy ny gazety (izay soratan'ny Vazaha indrindra!), ka mampiseho avy hatrany fa mba anisan'ny olona "manam-pahaizana" sahala amin'ireo Vazaha koa izay mampiasa azy!

Ary satria moa teto Imerina indrindra indrindra no niasa ireo Vazaha ary koa Merina no mpitondra ny tany sy ny ankamaroan'ireo olona nahita fianarana dia nandeha ho azy koa ny fampifangaroana ny anarana hoe "merina" amin'ny hoe "malagasy". Ka dia ireo Merina no voalaza voalohany fa "Malagasy", ny teny merina no lasa "teny malagasy", ny fomba merina no "fomba malagasy", sns. Ary tamin'ny taona 1875 dia hatramin'ny gazety "ofisialy" ny Fanjakana Merina mihitsy no nampitondrain'ireo misionary (niandraikitra manokana ny fanatontana sy ny fitantanana azy) ny anarana hoe Gazety Malagasy.



Anaram-panandevozana
Na dia izany aza anefa dia azo lazaina fa hatramin'ny nanombohan'ny fanjanahantany vao tena tafaraikitra tanteraka tokoa ny fampiasana an'io filazana io. Rehefa nahazo fandresena mantsy ny mpanani-bohitra Frantsay dia niara-navariny ho lasa "indigènes malgaches" avokoa ireo tompontany rehetra. Teo ambanin'ny ziogan'ny "indigénat", izay fantatra fa satam-panandevozana tsotra izao ary dia tsy nisy intsony ny fanavahana ny Hova sy ny Mainty, ny Merina sy ny Tanindrana fa samy "Malgaches", karazan'olona very zo ka azon'ny Vazaha hanamparana ny sitra-pony rehetra avokoa ireo.

Ary toy izany koa, ny fandrafetana (organisation) najoron'ny mpanjanatany hiandraiketana ny fikarohana siantifika sy hamolavolana ny fisainan'ny avaram-pianarana "indigènes" dia nomena avy hatrany ny anarana hoe "Académie malgache". Ireo vahiny nanandra-tena fa "manam-pahaizana" manokana momba an'i Madagasikara moa dia niseho avy hatrany koa ho "malgachisants". Ny tena marina anefa dia tsy mpamantatra ny efa nisy ihany akory ireto malgachisants ireto fa tena mpamorona tanteraka koa, mpanamboatra sy mpamolavola ny voalazany fa "malgache". Ka tsy mahagaga raha toa ka hatramin'izao dia mbola ry zareo foana no tena mahafantatra indrindra ny momba an'izany!

Ireo tompontany mba nahita fianarana moa, ary indrindra ny Merina dia tsy afa-manoatra satria sady voafatotry ny fisafotofotoan-kevitra momba ny tena maha-izy azy nentim-paharazany no toran-kovitra koa manoloana ny fanamavoan'ireo "manam-pahaizana vazaha". Ka na ry zareo mihevi-tena fa manohitra ny fitondran'ny mpanjanatany aza dia voasarika avy hatrany handray ho azy ny fomba fijery sy ny fitenin'ireo Vazaha tsy maintsy nalainy tahaka. Noho izany ary ohatra no nahatonga an-dry zareo ireo hanome ny anarana hoe "Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache" mba ilazana ilay antoko politika nikendry indrindra ny hamerina ny fahaleovantenan'i Madagasikara. Ary marina tokoa fa ho an'ny mpiandany ny MDRM, izay fantatra fa Merina ny ankamaroany, dia tena lasa mifangaro tanteraka ny filazana hoe "merina" sy "malagasy". Ka tsy mahagaga ary raha toa ka aleon'ireo fahavalony, izay nivondrona tao amin'ny Firaisan'ny Tanindrana sy ny Mainty enin-dreny ary ny Karazany (FTMK na PADESM), nanandratra avy hatrany ny anarana maneho kokoa ny filazana nentin-drazana. Ho an-dry zareo dia ny Merina ihany aloha no tena azo antsoina hoe "malagasy"!

Rehefa potika tsy ara-drariny anefa moa ny MDRM ka tsy afa-nanoatra intsony ny Merina dia nanapa-kevitra ireo Vazaha fa omeny "fahaleovantena" ihany amin'ny farany i Madagasikara, ka ireo saribakoliny avy ao amin'ny FTMK indrindra no nanankinany an'izany. Ny 14 oktobra 1958 ary dia natsangan-dry zareo ny Repoblika Malagasy izay tsy ela taty aoriana dia nomeny koa ny voalaza mahazatra fa "fahaleovantena".

"Repoblika malagasy" fa tsy mba hoe "Repoblikan'i Madagasikara" akory! Ankoatra ny fakan-tahaka ny "Repoblika frantsay" izay fantatra fa mbola nitohy nitantana ny zava-drehetra tao ambadika, ny antony voalohany eto dia ny faniriana hampiavaka tanteraka ilay fitondrana vaovao amin'ny fahatsiarovana ny Fanjakan'i Madagasikara fahiny. Ary tsy vitan'ny hoe manambara ny fanalavirana ny Merina amin'ny fitondrana izany fa mampiseho koa eo imason'izao tontolo izao ny fisian'ny vahoaka sy ny firenena vaovao tokana antsoina hoe "malagasy". Izany hoe, raha tsorina, sady tsy tompon'ny fahefana intsony izany ny Merina no tsy eken'ireo mpitondra vaovao koa amin'ny maha-firenena manana ny maha-izy azy manokana. Lasa "malagasy" ao anatin'ny fitambaram-ben'ny Malagasy tsotra izao ry zareo, karazana foko kely ("tribu"!) iray miaraka amin'ny maro hafa eto Madagasikara, mitovy lanja ohatra amin'ireo voanjo frantsay, izay voalaza koa fa efa lasa "foko-kely faha-19" ("dix-neuvième tribu") eto amin'ny Nosy.

Ary ny lova nentim-paharazan'ny firenena merina manokana, na ny fiteny izany na ny tantara, na ny vakoka isan-karazany, ary hatramin'ny fitantanana an'ireo rova sy fasan'andriana fahiny dia natolotra avokoa eo ambany fahefan'ireo "mpitondra malagasy" irery. Noheverina avy hatrany fa ireo rehetra ireo dia efa lasa "harem-pirenena" iombonana, tsy an'ny Merina irery intsony fa fananan'izany "firenena malagasy" vao nateraky ny fanjanahantany frantsay izany!...



Famintinana
Hita mazava amin'izany ary ny tena fiaviana sy ny tantaran'io filazana hoe "malagasy" io.

Araka ny nasehon'i J.-C.Hébert, ny loharano nipoirany dia ny anarana hoe Matikasy (na Maticasi) izay nentina foko kely tanosy tamin'ny fiandohan'ny taonjato faha-17. Ny tena dikan'io anarana io dia tsy fantatra mazava kanefa mety tokoa hoe "maty hazo", izany hoe angamba "mamono hazo" na "mpanao tevy". Avy hatrany anefa dia novan'ireo Portugesy ho Matacassi ny fanononana azy satria amin'ny fitenin-dry zareo tamin'izany andro izany koa dia mahazatra ny miantso ny famonoana hoe "mata" (noho ny teny arabo "maut" izay nolovain'ny teny eropeana maro ka hita hatrany koa mandraka ankehitriny amin'ny frantsay "échec et mat" sy "matamore"!). Taty aoriana kely indray dia lasa nanjary Madegasse sy Mallegasse ilay teny ho an-dry zareo Frantsay ary mazava fa io filazana farany io indrindra no niavian'ny malgache izay, tamin'ny taonjato faha-19 dia navadik'ireo tompontany ho malagasy, angamba, ho an'ny Merina, noho ny fanelanelanan'ny fanonona anglisy nandrenesany azy matetika indrindra.

Hita amin'izany ary fa findramana mivantana avy amin'ny teny frantsay "malgache" tsotra izao ny hoe "malagasy"! Ary diso tanteraka ireo maminavina indraindray fa angamba mety ho hita ao anatin'io filazana io ny anarana fampiasa any Asia Atsimo-Atsinanana toy ny "Makassar" (anaram-poko any Sulawesi-atsimo, Indonesia), ny "Malaka" (izay Melaka no tena fanononana azy), na koa "Malay" (izay fanononana vazaha ny anarana teratany hoe Melayu).

Marihina avy hatrany koa fa ny hoe "MADAGASIKARA" koa dia toa anarana avy amin'ny fiantsoana vahiny tanteraka ka tsy misy ifandraisana mihitsy na kely aza amin'ny "Malagasy-hara" sy ny kilalaon-teny mitovotovy amin'izany fahita indraindray etsy sy eroa. Izany hoe kisendrasendra fotsiny ihany izany no isian'ny fitovizana kely amin'ireo filazana roa ireo.



Mahasorena!
Atao ahoana ankehitriny no tsy ho sorena sy mangidy rora rehefa mahafantatra an'izany rehetra izany! Malagasy hoy ianao! Malagasy!... Ka ahoana indray ary izao? Maty hazo sa Hazo maty? Ary sao kosa "Maty hasina" tsotra izao!...

E ry "firenena" sandoka, zaza sary nateraky ny fanandevozana sy ny hery setra ary ny famolavolana tsy an-drarin'ny mpanani-bohitra frantsay (ilay niambo indrindra fa izy no atao hoe Reny Malala!). Iza indray ankehitriny no mbola ho afaka manambara an-kitsirano hoe : "aoka isika hirehareha fa Malagasy"! Hirehareha amin'inona?...

Ho antsika Merina anefa moa dia tokony tsy ho olana intsony izany ankehitriny. Ny filazana hoe "malagasy", izay tsy mbola henin-kaza mihitsy hatrany ampiandohana no voahosihosy fa tsy ny anarana nentin-drazantsika hoe "merina" velively akory. Ary ny "Malgache" no novolavolain'ireo "malgachisants" fa tsy mbola ny Merina mihitsy! Ka isaorana an'Andriamanitra fa hatramin'izao dia tsy mbola nisy ary antenaina fa tsy hisy mandrakizay ny "mérinisant" vahiny afaka hivatravatra hanome lesona antsika momban'izay heveriny, araka ny tombon-tsoany manokana, fa tena maha-isika antsika sy ny lazaina fa "marina" momba ny lova nentim-paharazantsika.

Ny filazana hoe "malagasy" no miosom-potaka fa tsy ny anarana MERINA velively izay anaram-boninahitra voaaro mandrak'ankehitriny noho ny fitahian'ireo Razana ka azo asandratra indray mba hamirapiratra hanazava ny ho avin-tsika!

Ka ny faniriana amin'izao mangiran-dratsin'ny taonjato faha-21 izao dia ny mba tsy ahatody masoandro mihitsy an'io filazana hoe "malagasy" io eo amin'ireo Merina-Ambaniandro! Anaran'ny aizina sy ny famarinan-tena ary ny tahotra ny "malagasy" ka tsy mendrika mihitsy ho entin'ireo taranaka merina amin'ny andro ho avy izay antenaina fa mba hitondra fahazavan-tsaina be be kokoa. Tsy nihevi-tena ho "malagasy" ny razantsika fony andro mbola naha-firenena be hampo-bo sy nanana fahasahiana amin'ny maha-izy azy manokana azy ka nahoana isika indray, izay mangetaheta fiarenana, no ho voatery ankehitriny hanambany tena hanaiky izay fantatra mazava fa anaran-kenatra! Ka raha toa ary ka maniry te ho velona aman-kaja tokoa ny firenentsika, dia tsy misy afa-tsy ny anarana hoe MERINA ihany no mendrika ho ampitaina amin'ireo taranaka ho avy. Ary ho an'ireo vahiny mitady fiantsoana tokana ilazana ireo mponina rehetra eto Madagasikara dia efa miandry azy atry ny ela ny "Madagascan" sy ny "Madagascarois" izay farafaharatsiny mba tsy dia maneho fanambaniana laotra.

L'homme le plus gros du monde


MEXICO (AFP) - mercredi 18 janvier 2006 - Un Mexicain de 500 kg a demandé une aide médicale pour ne pas succomber à son "obésité morbide", maladie dont il souffre depuis 20 ans, a révélé mardi la chaîne de télévision mexicaine Televisa.

Manuel Uribe, 40 ans, n'est pas capable de se déplacer et vit reclus dans sa maison, où sa mère veille sur lui.

"Je ne me laisse pas mourir, j'ai envie de vivre. Mais pour cela, j'ai besoin d'aide, c'est pour cela que je m'adresse à la communauté scientifique", a-t-il déclaré à Televisa.

Jusqu'à l'âge de 22 ans, raconte-t-il, il vivait et travaillait aux Etats-Unis, il pesait alors 130 kg pour 1 m 94, "puis j'ai grossi sans m'arrêter, je suis devenu obèse très rapidement (...) Je crois que c'est un problème de glandes".

Il affirme être au régime mais continuer de grossir.

Les médecins lui ont proposé de l'opérer pour lui enlever une partie de la graisse, notamment aux jambes.

"Je ne peux même plus me peser. Avant, quand je pouvais marcher, on me conduisait à la balance publique, la dernière fois je pesais 380 kg, aujourd'hui je dois peser 500 kg", dit-il.

Monday, January 16, 2006

Andriamasinavalona

Andriamasinavalona

Un des anciens du peuple appelé Andriamampandry résidant à Andraitsisa, et qui appartenait à la classe bourgeoise (Hova) faisait office de conseiller du roi Andriantsimitoviamainandriandehibe et continua avec son successeur et fils Razakatsitakatrandriana. Comme le souverain était entêté et dépourvu de bon sens, la population le maudit et incita Andriamampandry à s'arranger pour faire régner le 'sage" cadet Andrianjakanavalondambo qui s'avéra être le premier à avoir pu opérer l'union des quatre parties de l'Imerina ainsi que de l'Imamo sous le nom d'Andriamasinavalona. Malheureusement, avant sa mort, il eut la faiblesse d'effectuer l e partage du royaume entre ses 4 fils.

Andriantsimitoviaminandriana à Ambohimanga;
Andrianjakanavalomandimby, à Antananarivo (Imerinatsimo);
Andriantomponimerina à Ambohidratrimo;
Andrianavalonimerina à Ambohitrabiby.

Cette répartition entraîna des guerres entre héritiers et engendra même la famine. Son fils d'Ambohidratrimo qui voulut avoir le royaume entier pour lui seul le séquestra pendant sept ans.
Andriamasinavalona a laissé son nom pour la postérité en opérant la répartition des lignées des "Andriana" (nobles), en édictant des règles concernant le mariage et la résidence des 6 classes d'Andriana:
- les Zazamarolahy (petits-fils de souverains qui ne règnent pas)
- les Andriamasinavalona
- les Andriantompokoindrindra
- les Andrianamboninolona
- les Andriandranando
- les Zanadralambo

Cette répartition ne fait pas mention des "Zanak'Andriana" (les petits-enfants du roi) car ils sont au-dessus des autres. Ces Zanak'Andriana ont eu des enfants à leur tour, connus par le terme "Izimirahalahiavy" sy " Izimirahavaviavy", ou "Izimianadahiavy" (les frères et soeurs ensemble).

INRI

Que signifie ce mot que nous lisons, si souvent, sur le crucifix?

INRI

Cette inscription sur les crucifix résume l'inscription de condamnation demandée par Pilate: en latin : Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, (Jésus de Nazareth, roi des Juifs).


Attention au départ .....

Le rire est la santé , mais sans forcer s'il vous plait!!!!

tandrmo ny pointe fa danza bé

Sunday, January 15, 2006


Josette, Tantine Claire, Roberta, et Ton'S

Yves, Serge et Yolande

Réception à l'Ambassade de Madagascar à Paris

No comment tcheeeez!!!!

Tatie Yo et Fombien aux Ulis

Tina et Sandie

Mariage de Saholy et Mika

Teraka Betsizaraina

Jhons et Annick

Sedera à Paris

Cynthia et Sedera

Cocou Tioutiou

Poupoune et son mari Herinirina

Gérard, Christian,Jean Pierre, Jean Luc et Roger

Malyse Haingo Josette et Jean Pierre

Bobo, Pierrot, Dédé, Céline,Yves, Gisèle
Serge, Mambé, Dany, Roger,Nicole
Christian, Malise , Anne Marie, Michèlle, Yolande

Saturday, January 14, 2006

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L'hotel Masoala où les murs et les toitures sont en pierres!!!

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La petite copine de Marcello

Deux Joël ? ou deux Mika ?

Daniel , Mika , Hugues et Holy

Holy Razafindrazaka à Paris

Agnes, Auguste, et les petits enfants d'Agnes : Marcelo et Jessica

Holy et Valérie : nos deux virtuoses de la musique classique

Melle Honitiana la relève de l'équipe Tonki et Tatie Choco

Friday, January 13, 2006

Pasteur Rainimangalahy 1906


Né vers 1860 le pasteur Rainimangalahy est le père de Mme Rasoanatoandro Jeanne d'Arc , mère de Randriantsoa Auguste.
Il hérita de la grande propriété dit"Betsizaraina" , mais vu le nombre de ses enfants, il ne savait comment le partager.
Actuellement, l' association Teraka Rainimangalahy, dirigée par la courageuse Annick Ramanantsoa, s'active pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être.
En effet, "abandonné" par ses "héritiers" Betsizaraina est devenu la convoitise de gens sans srupule. L'association a porté l'affaire en justice.

Pour faire face aux frais de procédure, une participation de Ar. 50.000 a été sollicitée par zafikely pour les 50 (cinquante) zafikely inscrits dans l'acte de notoriété . Le but est d'assurer la mise en oeuvre des activités de l'Association Rainimangalahy, dont la première est de faire face au tribunal du 29 mai 2006 initié en continu par Rakotondrainibe Jean Désiré pour la demande de prescription acquisitive des 8Ha du Patrimoine Rainimangalahy. Il est à noter que si les taranaka n'agissent pas en fonction, ce terrain de 8Ha risque de devenir la propriété de Rakotondrainibe Jean Désiré.

Melle Misa Menjaharisoa


Coucou c'est moi MISA à peine 3 mois

Les parents de Misa


Mika et Saholy

Calendrier 2006 sur votre écran ?

Consulter ce site :

http://www.infos-du-net.com/telecharger/Calendrier-Xtra-2006.html

C'est génial .


Thursday, January 12, 2006

Affaire Ivato (suite)

Tsinaharivola Rakotozandridrainy, fils du sénateur Raphaël Rakotozandrindrainy, et Editho Andry Basazy se sont vu hier notifier de leur interdiction de sortie du territoire national. Rappelons que ces deux jeunes gaillards en sont venus aux mains contre une dame, dénommée Rojovola, à l’aéroport international d’Ivato quand, en partance pour Paris, ils se sont querellés pour une vulgaire histoire de place dans la queue pour l’enregistrement. Citées à l’audience du tribunal correctionnel d’hier, les deux parties ont, chacune, essayé d’argumenter leur défense respective. Mais il faut remarquer la « stratégie » des deux hommes, qui, dits du sexe fort, ont porté plainte contre la dame pour… vol de gourmette en or, outre le chef d’inculpation de coups et blessures volontaires qu’ils ont soutenu. En clair, ces deux hommes se seraient fait non seulement

blesser, cette descendante d’Eve avec une incapacité de travail de 15 jours pour chacun, mais également dépouiller de leur bijou en or. Une véritable histoire à dormir debout qui, d’ailleurs, a fait crouler de rires une bonne partie de l’assistance. Le verdict sera prononcé le 20 janvier…

Jardin d'Andohalo en 1830


C'était le kiosque où les mpanjaka ou le 1er ministre faisaient leurs discours. Toutes les maisons en face ont été rasées pour faire place au Lycée d'Andohalo.

Wednesday, January 11, 2006

Scandale à Ivato (suite)

Hiakatra fitsarana anio etsy amin'ny lapan'ny fitsarana Anosy ny raharahan'ilay tovovavy iray sy ireo mpivady niaraka tamina lehilahy iray nifampitolona teny amin'ny seranam-piaramanidina Ivato, teo amin'ny fanaovana “enregistrement”-ny entana, ny asabotsy teo. Ady saritaka mihitsy mantsy no nitranga teo amin'ny roa tonta ary resaka fisongonana amin'ny toerana no antony.
Ilay tovovavy moa dia nilaza fa efa nanakarama olona nilahatra dieny mialoha teny an-toerana, niaraka tamin'ny entana, ary rehefa tonga izy, tonga dia namantana teo amin'ilay olona nampiandrasany entana. Dia izay no fototry ny ady, araka ny efa voalaza tery aloha, satria noheverin'ireo olona sasany nilahatra teo fa nisongona izy ary dia raikitra teo ny ady. Ilay tovovavy andaniny ary olo-mivady sy lehilahy iray ankilany. Dia samy nifandramatra teo. Samy nilaza ho naratra ary samy nametraka ny fitarainany tany amin'ny polisy tao amin'ny seranana.
Ny talata teo no natolotra ny Fampanoavana ny raharaha ary dia izao hiakatra fitsarana izao sahady.
Samy nahazo fahafahana vonjimaika avokoa moa ny roa tonta.

comment envoyer une chanson à un ami ?

http//www.yousendit.com/ et ça marche

SCANDALE À L’AÉROPORT INTERNATIONAL D’IVATO

Ce qui s’est déroulé à l’aéroport international d’Ivato samedi dernier est assez rare. Selon les explications de la police de surveillance aux frontières, quatre personnes, un couple et deux personnes, se sont « entretuées » durant l’enregistrement des bagages ! Certains n’ont pas voulu accepter que d’autres prennent leurs places dans la file d’attente. Ces personnes étaient sur le point de passer un séjour en France. Ils ont fait un scandale épouvantable devant tous les voyageurs et la police aux frontières a dû intervenir pour essayer de régler la situation et de faire revenir le calme au sein de l’aéroport. L’histoire a donc commencé lorsque le couple a pris la place d’autres personnes dans la file d’attente. Ce dernier avait pourtant déjà fait la queue depuis longtemps. C’est là que la situation a commencé à dégénérer. En fin de compte, aucun des quatre individus n’a pu embarquer dans l’avion et profiter de son voyage en Europe. Et l’affaire ne s’est pas arrêtée là puisque elle finira devant le tribunal.

Remise de ceinture jaune orange


T'es le meilleur Eric, semble dire la prof.

Famille Macdonald


Lucienne Marcelo Jessica et Jean Claude

BONNE ANNEE 2006 A TOUS

Tuesday, January 10, 2006

Faits Divers : l'homme au sang en mercure

Hatairana niharo hatezerana ny an’ireto olona vitsivitsy sendra tovolahy fatsora ny Sabotsy maraina tokony ho tamin’ny 09 ora sy sasany lasa teo. Tao Ampefiloha, tsy lavitra loatra ny vavahadin’ ny Lycée, no nitranga ny toe-javatra.

Ramatoa iray namoaka finday avy any anaty poketrany no tratry ny sinto-mahery raha iny izy handeha hiantso iny indrindra. Tovolahy tokony ho 35 taona no nanao izany. Tsy be vahanaina ranamana fa manifinify ihany.

Niantsoantso avy hatrany ny tompon’ny finday voasin-tona : "Iny sakano fa mpangalatra !" Voabahana avy hatrany ny làlana nizoran-dranamana raha iny izy nikasa ny hitsoaka iny.

Natsipiny avy hatrany ilay finday teny an-tànany. Nihevitra angamba izy fa ho afa-maina raha nanao izany fihetsika izany. Kinanjo inona no nitranga ! Vao mainka nampitombo ny hafanam-pon’ny mpisakana sy ny mpanenjika izany.

Tsy tratra fa niantefa avy ha-trany tao an-damosiny ny daka mafy tsara petraka. Hay efa niomana tamin’ny paik’adiny manokana ilay mpanao sinto-mahery. Mody nianjera sy niankarapoka mafy tamin’ny tany izy.

Lavo niankohoka teo izy ary tsy nihetsika. Tena voa mafy mihitsy ny fahitana azy. Tsy tapitapitr’izay mantsy dia nikoriana ny rà avy ao am-bavany. "Aoka izay ! Ajanony ny fikasihan-tanàna azy fa voa mafy io tovolahy io !", hoy ny antsoantso. Dia samy nangahiahy teo ny rehetra.

Nilomay haingana

Tampotampoka teo anefa, tsy tratra fa nitsangana tampoka teo amin’ny nilavoany ny tovolahy ary nilomay nandositra haingana araka izay azony natao. Hay mody maty ilaikary. Nisotro merkiora izy mialoha ny nanaovany ny asa ratsiny.

Notazoniny tao am-bavany izany ary iny no naloany re-hefa voan’ny daroka voalohany izy. Hita avy hatrany mantsy fa tsy rà velively ilay nitobaka teo amin’ny toe-rana nifanitsy tamin’ny vavany niankohoka tamin’ ny tany. Dia velona indray ny fifanenjehana faharoa.

Nandositra niazo iny làlana mandalo eo anoloan’ny Ministeran’ny Fambolena sy ny Fiompiana ary ny Jono iny izy. Izany hoe nikasa hivoaka teo avaratry ny Radio nasiônaly ao Anosy. Voasakan’ireny mpikarama manasa fiaran’olona ireny izy.

Teo vao nahazo ny tena daroka tena mahamay ny lehilahy mialoha ny nitondran’ ny olona azy tao amin’ny paositry ny pôlisy, izay teo akaiky teo ihany. Nieritreritra ny hamitaka tamin’ny kely foana ity tovolahy ity kinanjo tratra ny hevi-petsiny.

Mihevitra ny tenany ho milalao sarimihetsika angamba izy. Aoka koa anefa mba samy ho mailo ny tsirairay fa tsy sarimihetsika ny ataon’ny tontakely mpanao sinto-mahery fa tena izy mihitsy.